[Test] Devil inside us: Roots of evil – l’exorciste fait peau neuve

Temps de lecture estimé :3 Minutes, 9 Secondes

Oubliez Insidious, l’Exorciste et tout les autres films du genre. Fini d’avoir la pétoche derrière votre écran en avalant du pop corn! Il est temps de rejoidre les ordres et de pratiquer votre premier exorcisme avec Devil Inside Us – roots of evil. Un titre indé développé par Mr.Skull et édité par QUByte Interactive.

Un exorcisme presque parfait

Malgré une forte volonté de bien faire, Devil inside us: Roots of evil peine à nous immerger complètement. L’idée de base est bonne, les codes sont respectés mais ces quelques défauts tecniques ont tendance à plomber l’ambiance. Malgré tout, vous passerez un court bon moment à prix tout doux.

Points positifs

  • Le concept original
  • L’ambiance
  • Quelques jumpscares sympas
  • La bande son adéquate

Points négatifs

  • Le manque de luminosité
  • Pas de sous-titres FR

Test réalisé sur Xbox Series à partir d’une version presse fournie par l’éditeur que nous remercions.

Ou est Regan?

Tout débute en 1984 dans la peau de Aughust Heylel, un prêtre septuagénaire envoyé parle Vatican pour enquêter sur une étrange affaire. En effet, Angela a contacté l’église après la mort de son bébé. Le coupable? Son mari qui est devenu quelque peu chelou sans parler des phénomènes paranormaux qui ont frappé la demeure ces derniers temps. Il ne manque plus que les Warren et Elise d’Insidious pour plier tout ça… Simplement armé de sa foi et de son crucifix, l’ami curé va devoir tenter d’éradiquer le mal mais sans succès puisqu’en 2020. On prend la même m**** et on recommence. Le mal est de retour pour nous jouer de mauvais tours…

Prince du bricolage des ténèbres

Côté gameplay, le jeu se fera en vue à la première personne. Il s’agit d’un point’n click se déroulant dans la maison du mal. Si ça peut vous rassurer, vous aurez aussi la possibilité d’explorer le jardin (pas d’y poser un transat faut pas abuser non plus). Au fil de votre progression, vous allez dénicher diverses notes pour mieux appréhender l’histoire, des objets pour progresser mais aussi quelques outils issus du rayaon bricolage comme des pied-de-biche ou même une perçeuse pour forcer les portes closes. De vous à moi, qui est assez c.. pour se barricader à de point dans sa propre baraque?

Bien entendu, jouer les prêtres explorateurs ne sera pas votre seul passe temps, l’équipe vous a réservé quelques jumpscares plutôt réussis. Entre les démons, les chiens zombifiés et autres entités surtanturelles, vous n’allez pas vous ennuyer. Comment recycler des besitiaires bien connus pour vous offrir quelques secousses? La réponse est dans ces murs même si votre petit coeur fragile ne sera pas poussé dans ses derniers retranchements…

Papy fait de la résistance

Avant d’aller plus loin , il vous faut savoir que pratiquer cet exorcisme ne sera pas une promenade de santé. En effet, notre protagoniste est vieillisant et pas au top de sa forme comme vous vous en doutez. Se faire un petit marathon dans les escaliers ne sera pas possible et il vous faudra prendre un petit remontant entre deux sprints pour vous remettre en forme. On fera l’impasse sur les slogans type “Mars et ça repart” où “Red Bull la boisson qui donne des ailes”… Même si le vieux aura besoin d’un petit shoot à la caféine pour le second tour. Il faudra cependant faire attention à ne pas user vos réserves trop vites car elles ont tendance à vite s’épuiser. De plus, le jeu optant pour un mode savegarde automatique, vous pourrez rapidement passer de vie à trépas surtout que l’ennemi ne sera pas là pour vous faire des calins.

Autre point qui vous donnera envie de jeter la bible par la fenêtre : le jeu n’est disponible qu’en anglais et en portugais. De quoi freiner l’envie d’aller pêter du démon même si l’histoire reste assez compréhensible.

Le dernier exorcisme

Visuellement, le jeu reste tout à fait correct et cohérent avec les jeux indés à petit budget. On regrettera simplement un manque de vie en intérieur comme en extérieur sans oublier le manque de visibilité. On aurait aimé un peu plus de vie même sans intéraction pour oublier cette sensation de vide qui nous a habité durant toute l’aventure même si une lampe de poche est disponible. A contrario, bravo pour la bande-son qui use et abuse des grands standards du genre. Portes qui grincent, claquent, … Chuchotements et autres diablieries auront l’art et la manière auront l’art et la manière de vous captiver…

En terme de durée de vie, il vous faudra envie 50 ave maria et deux bonnes heures pour voir la lumière dans les ténèbres. Une durée de vie plus que suffisante sachant que le jeu propose peu de rejouabilité. Si vous avez envie de frissoner sans vous ruiner, n’hésitez pas à sauter le pas…

Rédacteur :

Vox Populi

Fondateur de Game Cover. Grand amoureux du JV depuis la Master System et de l'univers post-apo. Joueur team Xbox chasseur de succès. Ici pour vous offrir le meilleur de l'actualité sans langue de bois!
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