Game Cover

L'actualité gaming et pop culture

[Test] Alone in the Dark – un retour aux sources réussi?

Retour à Derceto
Temps de lecture estimé :3 Minutes, 58 Secondes

Trente-deux ans après la sortie du jeu qui allait révolutionner le genre, THQ Nordic et Pieces Interactive offrent un nouveau souffle à la licence Alone in the Dark. Un titre précurseur en son temps mais face aux géants du genre, la magie opère t-elle toujours dans ce remake tant attendu par les fans qui ont pu en début d’année découvrir l’histoire de la saga dans l’ouvrage de Nicolas Deneschau (vous pouvez retrouver notre critique du livre Les dossiers Alone in the Dark ici)? Réponse dans ce test réalisé sur Xbox Series à partir d’une version presse fournie par l’éditeur.

Un remake presque parfait

Après des opus à la qualité plus que discutable, Pieces Interactive a su redorer le blason d’une licence oubliée mais qui reste l’une des meilleures du survival-horror. Malgré quelques soucis techniques et de jouabilité, rouvrir à nouveau les portes du manoir Derceto est un réel plaisir nous permettant de replonger dans la folie pour saluer de vieux fantômes qui n’ont pas finis de nous faire trembler...

Points positifs

  • Une DA soignée et fidèle à l’original
  • La bande son
  • La possibilité d’incarner Edward et Emily
  • Bonne durée de vie
  • L’ambiance lovecraftienne
  • Intégralement doublé en VF

Points négatifs

  • Quelques bugs durant la progression
  • Un système de combat oubliable

Le mal ne meurt jamais

Tout commence en Louisianne dans les années 1920 au moment ou le détective Edward Carnby accompagné de sa cliente Emilie Hartwood se rendent au manoir Derceto. Cette grande demeure pleine de mystère est devenue une sorte de centre pour personnes mentalement instables ou vous devrez enquêter sur la disparition de son oncle Jeremy.

Très rapidement on se retrouve immergé dans cette ambiande made in bayou rythmée par une bande son jazzy qui est un véritable régal. Avant d’entrouvrir la porte de l’enfer, vous devrez choisir avec quel personnage vous allez débuter l’aventure. Pas de gros changement d’un personnage à l’autre puisqu’ils disposent des mêmes armes et du même inventaire mais découvrir l’histoire du point de vue d echaque protagoniste offre quelques twists assez intéressants. Différents filtres vintage sont également proposés permettant de découvrir le jeu autrement ainsi que des skins rendant hommage au jeu original. Côté difficulté, vous pouvez opter pour les modes Facile, Standard et Difficile ainsi qu’une option moderne / à l’ancienne qui vous permettra d’être aidé pour la résolution des énigmes où non. Pour ce premier run, nous avons opté pour le mode standard / à l’ancienne dans la peau d’Edward.

Le charme d’antan opère toujours?

Une fois sur place, on découvre tout une panoplie de personnages hauts en couleurs. Entre la galerie de patients plus dérangés l’un que l’autre et le mystérieux toubib en charge de les traiter, le jeu nous immerge assez rapidement dans l’ambiance. Les décors du manoir sont sublimes et fidèle au matériau d’origine mais on regrettera la modélisation parfois passable de certains personnages ce qui se voit surtout au niveau du visage lors des cinématiques qui sont malgré tout réussies et bénéficient d’un doublage français intégral ce qui est vraiment appréciable.

L’exploration du manoir et votre quête se feront par chapitre qui sont au nombre de cinq. Au fil de votre progression, vous aurez différents objectifs vous rapprochant de votre but. Le manoir comporte de très nombreuses pièces mais pas de panique, la map vous aidera à ne pas vous perdre et comportera également un code couleur pour vous indiquer si la pièce a été fouillée de fond en comble ou si à contrario elle recèle encore quelques secrets. Une méacanique plutôt bien pensée qui ne sera pas sans rappeler Resident Evil.

De plus, vous pourrea amasser durant l’exploration de Derceto plusieurs objets liés au manoir et aux différents personnages ainsi que de nombreux documents permettant de retracer l’histoire. Le tout est assez complet et apporte clairement une certaine profondeur au récit.

L’appel de Cthulhu

Très rapidement, on prend plasir à retrouver cette ambiance lovecraftienne si chère à Frédéric Raynal, créateur du titre original. La peur est palpable à chaque instant, l’alternance entre le manoir et le subconscient de Jeremy nous fait sombrer peu à peu dans la folie. Rares sont les jeux qui arrivent encore de nos jours à plonger le joueur dans l’effroi de la sorte privilégiant d’avantage l’horreur matérielle.

Malgré tout, Alone in the Dark nous propose un bestiaire limité mais sympathique digne des crétures abysalles imaginées par l’un des grands maîtres de l’horreur: H.P Lovecraft. Côté gameplay, le déplacement reste assez fluide dans l’ensemble mais nous avons été confrontés à quelques bugs nous obligeant à relancer la partie étant bloqué par divers éléments du décor. Aucun patch correctif n’a pour le moment été annoncé ce qui peut parfois s’avérer frustrant mais durant les neuf heures de notre premier run (en prenant le temps de fouiller chaque recoin) n’est arrivé que quatre ou cinq fois.

Côté phases de combat, ne comptez pas récupérer un lance-roquettes à munitions illimitées si vous parvenez à boucler le jeu en moins de trois heures, mais Edward et Emilie disposent d’un arsenal plutôt bien fourni. On retrouvera bien entendu le classique pistolet mais aussi diverses armes comme la mitrailleuse ou encore le lance fusée. De plus, les munitions sont assez nombreuses tout comme les armes de poing comme le tuyau qui vous permettront de tenter des approches plus directes au coprs à corps mais prenez garde à l’usure de ces armes qui finiront par ce briser. Cependant, il est également possible en dehors des combats de boss obligatoires d’opter pour une progression en mode furtif ce qui permet d’aborder le jeu autrement. Un concept assez appréciable sachant que les phases de shoot sont assez mal gérées avec une maniabilité assez hasardeuses. On aurait presque aimé faire l’impasse sur cet aspect du jeu privilégiant ainsi l’horreur pure et dure afin d’offir aux joueurs une autre vision du survival-horror démarquant ainsi Alone in the Dark des standards actuels comme Resident Evil qui s’est depuis imposé comme le nouveau maître du genre…

Happy
Happy
0 %
Sad
Sad
0 %
Excited
Excited
100 %
Sleepy
Sleepy
0 %
Angry
Angry
0 %
Surprise
Surprise
0 %
S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x