Après une trilogie qui nous aura conquis, il est de se lancer dans l’adaptation de Sans un bruit – A Quiet Place: The Road Ahead.
Points positifs
- Respectueux des films
- L’ambiance immersive
- L’ajout du microphone
- La gestion du bruit
- La sensation de mort omniprésente
- Bonne durée de vie
Points négatifs
- Des personnages oubliables
- Un scénario vite expédié
- Le concept s’essoufle rapidement
Faites du bruit
Rares sont les jeux adaptés de films qui arrivent à satisfaire les joueurs. A Quiet Place: The Road Ahead fait parti de ceux là malgré ces quelques défauts. Une aventure qui vaut le détour si vous souhaitez retrouver l’univers du film ou vous offrir une frayeur de plus…
Test réalisé sur Xbox Series à partir d’une version presse fournie par l’éditeur que nous remercions.
Le roi du silence
Développé par Stormind Games et édité par Saber Interactive, A Quiet Place: The Road Ahead, rejoint la grande famille des survival-horror. Le jeu est disponible sur PC (Steam) , PS5 et Xbox Series depuis le 17 octobre. Les versions physiques PS5 et Xbox Series sont également disponibles via la boutique de Maximum Entertainment. L’intrigue prend place environ 100 jours après l’arrivée des créatures sur terre. Pas de protagoniste connu issu de la franchise, nous incarnons la jeune Alex qui tout comme bon nombre de survivants, devra tenter de survivre en territoire hostile. Un scénario rapidement expédié tout comme notre héroïne mais ce n’est pas sur ce point que nous attendions le jeu.
En fonction de votre affinité avec le genre, trois modes de difficultés sont proposés. Nous avons opté pour le mode normal afin de profiter pleinement du jeu mais en ajoutant l’option dédiée au microphone afin de pimenter un peu la partie.
De l’ombre à la lumière
Concernant l’aspect visuel du jeu, je dois avoir été agéablement surpris (j’avais quelques doutes lors des premiers trailers). On retrouve bon nombre de zones dévastées suite à l’arrivée des créatures comme des maisons en ruines, une végétation à l’abandon tout comme bon nombre de bâtiments où l’on devine l’ampleur du carnage et ce de jour comme de nuit en fonction des niveaux que vous aurez à parcourir. Le tout sublimé par un sound design excellent même si sur le long terme, la linéarité finira par pointer le bout de son nez.
Manette en main, le jeu fait immédiatement penser aux walking simulator assez dirigistes comme c’est le cas ici. Pas le choix il faut suivre l’histoire d’Alex mais surtout la garder en vie! C’est sur ce point que les développeurs ont excellé à mon sens. Faisant du bruit votre meilleur ami mais aussi votre pire ennemi…
Si vous avez vus les trois films Sans un bruit, vous n’êtes pas sans savoir que les créatures sont aveugles mais pas sourdes! De ce fait, chaque élment du décor deviendra un danger potentiel. Des éclats de verre au sol, le bruit de vos pas encore plus impactants dans l’eau,… Rien n’a été laissé au harsard ici donc la gestion du stress qui est au coeur du jeu tout comme la radio qui sera un indispensable. Vous ne serez jamais tranquilles sachez le.
Cours Alex, cours!
En plus d’éviter d’être aussi bruyante qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine, Alex devrait faire attention à santé. En effet, soufrrant d’asthme, cette dernière aura du mal à reprendre son souffle si elle est soumise à un stress trop intense. L’esssouflement se fera entendre et si elle n’a pas un inhalateur à portée de main, elle sera le prochain repas des créatures comme vous l’aurez compris. C’est avec ces mécaniques de gameplay que le jeu parvient clairement à se démarquer tout en restant fidèle au matériau d’origine.
Côté durée de vie, il m’a fallu une bonne dizaine d’heures pour pouvoir m’échapper de cet horrible endroit. Une durée de vie tout à fait honnorable qui se verra prolongée si vous tentez la chasse aux trophées / succès ou le jeu dans la difficulté supérieure.
Rares sont les jeux adaptés de films qui arrivent à satisfaire les joueurs. A Quiet Place: The Road Ahead fait parti de ceux là malgré ces quelques défauts. Une aventure qui vaut le détour si svous souhaitez retrouver l’univers du film ou vous offrir une frayeur de plus…