Cette semaine, Shadowz nous a réservé de belles surprises. Un incontournable signé Clive Barker et deux petites obscurités déviantes.
Cabal de Clive Barker (1990)
Initialement sorti en 1988, Cabal est une nouvelle de Clive Barker qu’il adaptera lui même à l’écran deux ans plus tard. Le papa de Pinhead et de bien d’autres classiques de la littérature d’horreur a irrigué le cinéma à travers les adaptations de ses écrits (Candyman, Midnight Meat Train), mais aussi avec ses propres mises en scène : le légendaire Hellraiser ou le fascinant Le Maître des illusions.
Etant devenu le principal suspect d’une affaire de meurtres, Boone décide de fuir au Midian, une cité peuplée de créatures monstrueuses. Chassé par les mutants, la police et par le docteur Philip Decker, Boone tente de se cacher parmi la population.
Résumé du film par Shadowz
Petite particularité : Shadowz nous propose la version director’s cut longtemps restée inédite. Pas moins de 20 minutes supplémentaires (mais qui comporte en réalité 40 minutes d’images inédites). La narration en devient bien plus fluide et redécouvrir ce classique est un régal. Foncez pour vous faire votre avis (lien vers le film), vous ne serez pas déçus.
Start_Time de Alexander Cassini (1992)
Inédit en France jusqu’à ce jour, ce génial petit slasher de 1992 prend la forme d’un infernal tableau analogique baignant dans une atmosphère de cauchemar fiévreux (on pense à Vidéodrome et beaucoup au cinéma de David Lynch). Une exploration aussi perturbante que fascinante d’une psychose meurtrière obsessionnelle, celle d’Henry Pinkle, un homme qui tourne sévèrement la carte en apprenant l’annulation de son émission télé favorite. S’ensuit les tribulations assassines du « baby face killer » et son lot de scènes sacrément dérangeantes (le stalk près du lit…). Un remake français avec Jérôme Commandeur qui apprend l’annulation du Bigdil serait dans les tuyaux (lien vers le film).
Un homme dérangé est poussé au bord du suicide lorsqu’il apprend que son émission préférée est annulée. Mais un mystérieux agent lui offre l’opportunité de devenir une star de la télé en échange de quelques meurtres…
Résumé du film par Shadowz
The Undertaker de Franco Steffanino (1988)
Une petite saleté filmique comme on les aime, qui sent bon l’exploitation fermentée et où l’on a le plaisir de retrouver Joe Spinell dans l’un de ses derniers rôles. Il y incarne un croque-mort aux légers penchants meurtriers et nécrophiles avec tout le flegme vicieux qu’on lui connait. Un ragoutant bis malsain et suintant à ne pas manquer, proposé ici en version uncut et restaurée grâce à Vinegar Syndrome (lien vers le film).
Un croque-mort perturbé tue des personnes pour garder leurs corps dans son funérarium et ainsi agrandir son cercle d’amis.
Résumé du film par Shadowz
Pour les amateurs de podcast, nous vous rappelons que l’épisode ShadowzCast #8 dédié au réalisateur Ti West est disponible sur toutes les bonnes plateformes d’écoute. L’occasion de revenir sur la carrière de ce gnéie du cinéma de genre. Notre critique de MaXXXine est également disponible sur le site.