[Critique] Maxxxine – a monster is born

Temps de lecture estimé :1 Minutes, 46 Secondes

Deux ans après les surprenants X et Pearl, Ti West fait son grand retour avec Maxxxine, dernier et très attendu opus de la trilogie initiée en 2022.

Maxxxine goes to hollywood

Se déroulant plusieurs années après le massacre de X, nous retrouvons la pétillante Maxine (Mia Goth) qui n’a rien perdu de sa fraîcheur et reste déterminée à conquérir Hollywwod. Actrice dans l’industrie du porno, nous la retrouvons lors d’une audition pour un film d’horreur : la puritaine 2. L’actrice nous démontre une fois de plus son talent et quitte les lieux pleine d’assurance et en profite pour inviter les autres postulantes à rentrer chez elle. Dès les premières minutes, nous sommes happés dans l’ambiance du film Ti West nous ramenant à l’ère reaganienne reflétant le puritanisme de l’époque tout en attirant notre attention sur le fait qu’un mystérieux tueur en série terrorise la nation : le Night Stalker (un tueur en série ayant sévi en 1985 et condamné à mort pour 11 viols et 14 meurtres). Entre ce mystérieux tueur et un détective privé bien renseigné sur son passé, Maxine parviendra t-elle à aller au bout de ses rêves?

Un vibrant hommage

Tout comme dans les précédents opus, le film marque les esprits par son esthétique. On a toujours l’impression de voir le film dans un film, s’amusant à contempler les hommages au cinéma de Brian de Palma, de David Lynch sans oublier le grand Alfred Hitchkock à travers la maison de Psychose. Le film est visuellement époustouflant mais aussi marquant pour les thématiques qu’il aborde.

On retrouve également le Giallo lors des scènes de meutre. Celui du gars du vidéo club reste à mon sens l’un des plus marquants. Le tout reste cohérent et s’imbrique parfaitement dans les moments forts du film que je n’ai pas vu passer. Dans ce joyeux musée, on assiste aussi aux démons qui rongent notre jeune actrice. Autant tiraillée par son passé que par sa soif de réussite, elle tente par tout les moyens de percer alternant entre scènes d’émotions et véritable passion qui la propulse une fois de plus au sommet grâce à sa performance.

Conclusion

Au delà des nombreux hommages, Ti West aura réussi faire revivre le temps de sa trilogie un cinéma qui aura marqué toute une génération. Bien loin des productions actuelles qui se ressemblent toutes, MaXXXine tout comme les deux précédents opus marquera les esprits tout en réussisant le tour de force d’être devenu l’une des meilleures productions horrifiques de ces dernières années… Il nous tarde de revoir le réalisateur derrière la caméra et Mia Goth crever l’écran une fois de plus sur de futurs projets…

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[…] Pour les amateurs de podcast, nous vous rappelons que l’épisode ShadowzCast #8 dédié au réalisateur Ti West est disponible sur toutes les bonnes plateformes d’écoute. L’occasion de revenir sur la carrière de ce gnéie du cinéma de genre. Notre critique de MaXXXine est également disponible sur le site. […]

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