La spookie season est lancée. on prépare déjà le pop corn, les bons films, les manettes pour de petits meurtres entre amis sur Dead by Daylight mais entre deux parties, nous sommes parties à la découverte d’un titre issu de cet univers tant apprécié : The Casting of Frank Stone.
Que le jeu commence
Grand adepte de jeux narratifs mais aussi horrifiques, ma curiosité m’a poussé vers The Casting of Frank Stone. Sans être la baffe de l’année, nous avons droit à une collaboration réussie entre deux titans du genre. Une expérience prenante, terrifiante mais aussi fidèle au matériau d’origine. Que vous soyez fan de l’un, de l’autre ou tout simplement des deux, foncez vivre cette expérience originale qui vaut le détour pour une bonne nuit de terreur.
Points positifs
- Une belle collaboration
- Un scénario original
- La rejouabilité
- Les nombreuses fins
- La salle de montage
- DbD vu autrement
Points négatifs
- Ca manque un peu de QTE
Une collaboration inattendue
Alors que le remake de Until Dawn s’apprête à débarquer côté Sony, qu’on rejoue en boucle à The Quarry et aux divers épisodes de The Dark Pictures Anthology,… On à droit à un titre né d’une collaboration entre deux studios de renom : Behaviour Interactif et Supermassive Games. L’occasion de découvrir un jeu basé dans l’univers du meilleur jeu multijoueur asymétrique mais de façon narrative mené d’une main de maître par les orfèvres du second studio.
Avis de recherche
Notre périple débute durant les 60’s. Depuis quelques temps, une mystérieuse vague de disparitions terrifie les habitants de la petite ville de Cedar Hills. Les recherches battent leur plein et c’est dans la peau d’un agent des forces de l’ordre : Sam Green que nous menons l’enquête. Très rapidement, il sera confronté à un terrifiant spectacle qui mettra vos pouces à rude épreuve. Autant dire que dès le prologue, on sait ou on met les pieds et avons un premier aperçu des horreurs qui nous attendent. De plus, le souci du détail est omniprésent nous permettant d’admirer le décor, le soin apporté à la modélisation des personnages et les références à DbD que nous vous laissons le plaisir de découvrir…
De vielles habitudes mais un univers changeant
Même si l’on retrouve ce qui fait le sel des jeux de Supermassive Games (phases d’exploration, choix moraux,…), on appréciera le panel de personnages jouables mais aussi le fait de jouer sur deux temporalités étroitement liées. Ce qui est assez réussi et cohérent côté scénario:
- Les années 60 que nous découvrons l’histoire dès le prologue
- Les années 2000 ou nous retrouvons trois protagonistes
De plus, le jeu est jouable en coop local et permet aussi de jouer de façon interactive via Twitch. Parviendrez-vous à sauver tout le monde, ou avez vous réservé une concession au cimetière du coin? Vos choix feront comme toujours la différence mais pas de panique. Même si le jeu demandera environ six heures pour dérouler le générique, seize fins sont proposées. De quoi retenter l’expérience pour en saisir tout les tenants et aboutissants.
Super 8
Autre grande nouveauté du jeu : la salle de montage! Tel un réalisateur ayant temriné le tournage, vous pourrez une fois le jeu terminé une première fois (ou au lancement si vos avez la version deluxe ce qui rappellera des souvenirs aux joueurs de The Quarry) la possibilité de vous rendre dans cette fameuse salle.Le but? Redécouvrir une scène ou un chapitre afin d’influencer le cours de l’histoire, de récupérer un collectible absent dans votre liste,… Un concept assez original qui incite à la rejouabilité tout en jouant au réal en espérant décrocher l’oscar pour votre dernier film.
De quoi se faire de belles frayeurs en attendant les prochaines sorties du studio qui n’a pas fini de nous surpendre…
