La chasse est ouverte! Découvrez notre test de Predator : Hunting Ground. Fraîchement débarqué sur Playstation 5 et les Xbox Series.
Une chasse réussie mais qui manque d’ajustements
Quatre ans après sa sortie initiale, Predator : Hunting Grounds reste une belle surprise à l’occasion de sa sortie sur les consoles actuelles. Même si l’on peste un peu sur l’équilibrage des parties, le jeu restes un incontournable pour une bonne partie de chasse entre potes.
Points positifs
- Fidèle à l’univers de la saga
- De superbes cosmétiques
- Les différents modes de jeu
- Incarner le Predator est joussif
- Visuellement réussi
Points négatifs
- L’absence des personnages originaux
- Le mauvais équilibrage des parties
L’ombre et la proie
Développé par IllFonic à qui l’ont doit l’excellent Killer Klowns from Outer Space : The Game sorti en juin, Predator: Hunting Grounds est dans un premier temps sur PS4 en 2020 avant d’arriver sur PC (Steam) l’année suivante.
Quatre ans plus tard, nous avons enfin participé à la chasse réalisant ce test sur Xbox Series X à partir d’une version presse fournie par l’éditeur que nous remercions.
Predator: Hunting Grounds est un jeu de tir asymétrique immersif se déroulant dans des zones isolées aux quatre coins du monde. Précipités dans l’univers de Predator, les joueurs auront réellement l’impression d’évoluer au sein de films où ces créatures redoutables traquent la proie la plus stimulante. Incarnez un membre d’une escouade des forces spéciales baptisée Fireteam, et menez à bien des opérations paramilitaires avant que le Predator ne vous localise. Vous aurez alors l’occasion de tisser des liens durables avec vos coéquipiers Fireteam, car rien ne rapproche plus que d’essayer d’inverser la situation face au Yautja… et de chasser le chasseur ! Ou endossez le rôle du Predator afin de traquer la proie qui le mérite le plus, en choisissant parmi une large gamme de technologies extraterrestres dévastatrices qui vous permettront de collecter vos trophées, un par un. La mission du Predator est claire : la chasse. Étudiez le comportement des guerriers dans la jungle et attaquez les meilleurs d’entre eux. Éliminez vos cibles et collectez des trophées que vous pourrez exhiber comme preuve de votre savoir-faire. Quoi qu’il en soit, ne laissez jamais votre proie s’échapper.
Présentation du jeu par l’éditeur
S’il peut saigner, on peut le tuer
Sorti en 1987, c’est quelques années plus tard que j’ai découvert le Predator de John McTiernan. Agé d’une dizaine d’années à l’époque, j’avais été fasciné en voyant ce petit groupe de soldats mené par Arnold Schwarzenegger se faire écharper tour à tour face à un tueur invisible mais cruel.
Depuis, Predator et moi c’est une grande histoire d’amour. Je prend plaisir à revoir régulièrement les cinq films de la franchise mais aussi les deux opus Alien vs Predator qui divisent d’avantage. Tel Dutch, j’ai donc pris mon courage à deux mains pour me lancer dans cette chasse XXL aux quatre coins du monde.
Avant d’entrer sur le terrain de chasse, un gros détour par le menu s’impose. Avant de s’attaquer au traditionnel tuto pour apprendre à maîtriser les bases du combat, on découvre toute une panoplie de cosmétiques. Dixit les tenus du soldat et les skins d’armes vus et revus par contre on apprécié dès le départ les nombreux aspects du predator. Certains sont purements fictifs mais d’autres s’inspire de l’apparence du chasseur au fil des longs-métrages dont:
- Jungle Hunter (’87)
- City Hunter (’97)
- Wolf
- Falconer
- Mr Black
- Scar
- Chopper
- Celtic
- Emissary
- Captured
Passé la galerie des horreurs, on passe donc au tutoriel afin d’apprendre à maîtriser les bases du predator. La prise en main se veut accessible, on accède rapidement aux différentes armes (sur lesquelles nous reviendrons ensuite) mais se déplacer d’arbre en arbre pour surprendre vos proies demandera un peu plus de doigter. Mais pas de panique, personne n’a survécu et nous sommes même rentré avec un joli trophée.
Aiguise moi ça !
Le jeu étant jouable uniquement en multi, nous avons débuté en rejoignant les forces de Fireteam. On retrouve bien entendu des modes de jeu classiques comme la capture de territoire ou deux équipes de cinq s’affrontent. Mais aussi des missions aux objectifs divers ou l’enne mi est surout là pour nous distraire tantdis que le Predator rôde dans les parages. L’IA est malheureusement aux fraises allant parfois du soldat d’élite à l’idiot du village. De quoi se lasser rapidement sur ce mode nous ramenant rapidement au deathmatch nous rappelant la scène culte du premier film (Toc Toc). Tenter de faire la peau au Predator était bien entendu notre objectif mais à moins d’avoir une super équipe avec qui vous pourrez communiquer, vous avez plus de chance de finir dans la galerie des trophées…
T’as pas une gueule de porte-bonheur
Lassé de jouer aux petits soldats, nous avons gardés le meileur pour la fin décidant d’incarner le Predator. Même si maîtriser sa rapiditer et ses déplacements verticaux vous demanderont un peu de temps, la chasse vaudra clairement le détour.
L’ennemi n’hésitera pas à vous canarder, il faudra donc faire preuve de discrétion. Merci le camouflage et la vision thermique qui seront incontournables sur le camp de bataille. Mais aussu tout son atirail dont la lance, le disque et bien entendu le canon que ce dernier porte à l’épaule. Le gameplay est franchement jouissif. Et on prend plaisir à écahrper les petits bons hommes de fireteam l’un après l’autre.
Gros bémol après la quinzaine d’heure passée sur Predator Hunting Grounds : le manque d’équilibre des parties. Le jeu étant crossplay, il n’est pas surprenant de tomber sur des joueurs atteigant parfois le level 500. L’éditeur n’est pas à remettre en cause mais l’on soulignera tout de même l’absence d’un matchmaking adapté en fonction du niveau des joueurs. Reste donc à se consoler avec toute la panoplie de cosmétiques que vous pourrez dévérouiller…