par Akriom 
Oblivion remastered c’est quoi ?
J’ai eu de la chance de pouvoir tester Oblivion Remastered, sortie en Shadow drop le 22 avril 2025. (Shadow drop = ce terme est utilisé lorsque l’annonce de la sortie d’un jeu/média se fait le jour même de sa sortie voir n’est pas annoncé du tout.) Si vous n’y aviez pas joué en 2006, c’était le 4e opus de la franchise des Elder scrolls. Une série de RPG qui depuis le 3e Opus (Morrowind) s’est doté d’un énorme Open World et une grande rejouabilité de part sa structure qui permet de faire les quêtes de différentes façons. La grande question étant, est-ce que ce jeu est fait pour vous ?
- Une gemme du passé
- Le combat
- La vue et l’environnement
- L’exploration
- La liberté dans la progression
- Les performances
- Les ombres manquantes en forêt
- Répétitivité de certaine quête
- La linéarité de l’histoire principale
- Certaines incohérences narratives
Retrouvez ci-dessous notre test vidéo réalisé par Algost :
L’histoire d’Oblivion Remastered
Pour une fois, on est pas l’élu, le héros qui sauvera le monde. On est un inconnu que l’empereur pense avoir vu dans des visions et il sait qu’on sera instrumental pour son plan. L’histoire qui semble de prime abord relativement simple a en fait plein de petits détails qui la rendent très agréable. Et ça c’est sans compter sans la vie que les PNJ apportent à l’univers. Ils ont des cycles simples mais se baladent entre quelques points d’intérêts et s’arrêtent pour dialoguer entre eux, donnant régulièrement cette impression de vie et d’immersion dans ce monde. Les histoires secondaires sont pour la plupart plutôt bien menées et fun, avec quelques exceptions et certaines use révélant un peu répétitives.
Le gameplay
Le gameplay est agréable et bien maîtrisé même si certains pourraient le trouver vieillot.Je m‘excuse pour mes goûts mais je commence moi-même à vieillir. Le sentiment d’impact est ceci-dit bien plus présent que dans le jeu d’origine (d’où il était complètement absent dans le jeu original).Ironiquement ce qui pour certain, tel que moi, fait la force de ce remastered pourrait être sa faiblesse pour d‘autres. Le jeu est resté le plus possible dans son jus, ayant essentiellement ses graphismes mis au goût du jour et quelques autres petits changements, tel que certains choix d’équilibrage du jeu.
Les graphismes
Le jeu est beau. Sûrement pas autant que certains jeux modernes, quoi que… et encore ! Ça dépend desquels. Ce qui est des plus agréables c’est la vue des paysages lorsqu’on le domine du haut d’une colline ou d’une montagne. Mais il y a plus : l’exploration est réellement un plaisir. Aller voir ce qu’il y a au-delà d’une montagne pour découvrir un vieux château en ruine ou voir ce qu’il y a de caché au fin fond d’une forêt et être récompensé par un mini donjon, ou une quête annexe et des trésors.
Oblivion Remastered une madeleine de Proust
Le plaisir de rejouer et redécouvrir le monde d’Elder Scrolls dans ce Oblivion remastered est difficile à décrire. J’ai passé la majorité de mes presque 45 heures de jeu à découvrir les différents secrets de ce monde. Que ce soit en suivant des quêtes annexes en devenant le grand champion d‘arène, ou plus tard un chevalier sacré. Ou encore en me baladant dans le monde et tombant sur des endroits qui ne semblaient pas, à ce moment-là, liés à une quête. C’est au bout d’un très long moment que je me suis enfin décidé à m’attaquer à la quête principale. Et quel plaisir ! Je n’ai bien évidemment pas eu le temps de finir la quête principale, mais le “peu” que j’ai joué m’a suffit pour voir que l’expérience serait principalement agréable avec quelques petites répétition (aller chercher de l’aide, devoir aider ce PNJ qui va ensuite m’apporter son soutien, par exemple).
Construire son personnage
Le jeu offre un choix relativement conséquent pour construire son personnage. Dans ce qui suit, chaque choix va nous donner des niveaux dans nos stats et nos compétences. Tout d’abord on doit choisir son origine, soit 8 races chacunes ayant 2 variations. Puis il faut choisir son signe de naissance, soit un archétype parmi les 13 disponibles. Enfin il faut choisir une des 21 classes. Elles même réparties en 3 spécialisations : les classes de combats, les classes magiques et les classes de discrétions. Mais on peut également créer sa propre classe. Les choix semblent infinis et des plus divers. Et en soit, les premier niveaux seront effectivement très différents. Mais la diversité sera de plus en plus mise à mal avec notre prise de niveau.
Conclusion
On a vu plusieurs remastered et remake ces dernières années. Le souci principal étant que le jeu n’avait plus rien à voir avec le jeu d’antan. Ici ce n’est pas le cas. Le jeu est fidèle, allant jusqu’à conserver certains des bugs iconiques et aimés par la communauté. Ceci dit, certaines imperfections ont été légèrement gommées, voire améliorées. C’est donc un Oblivion 1.2 qu’on nous offre avec des graphismes modernes. Si vous avez aimé ce jeu, je vous le recommande fortement. Si vous êtes fan de RPGs, de même, allez-y, au minimum pour votre culture vidéoludique. (Et ça devrait être un moment agréable.) Personnellement j’ai adoré et je vais continuer d’adorer cette expérience jusqu’à avoir fini le jeu.
