Aujourd’hui, Atlus s’éloigne de sa licence fétiche pour proposer Metaphor : ReFantazio. Un RPG très attendu par les fans qui parvient à s’affranchir de Persona? Ou restera t-il dans l’ombre?
Un solide prétendant au GOTY
Même si l’on se doutait que les bases de Persona seraient de la partie, Metaphor: ReFantazio parvient à se démarquer avec un scénario solide et aux thématiques fortes. Le gameplay bénéficie de belles nouveautés rendant l’aventure encore plus immersive. Une fois de plus, Atlus frappe fort nous proposant un titre d’excellente qualité et qui mérite amplement sa place parmi nominés pour le GOTY 2024.
Points positifs
- Un scénario immersif
- Des personnages marquants
- Les thématiques abordées
- Le système d’archétypes
- Un univers sublime
- Le système de popularité
- Durée de vie solide
- Une bande-son de qualité…
Points négatifs
- … mais un poil répétitive
Test réalisé sur Xbox Series à partir d’une version presse fournie par Atlus que nous remercions.
La guerre des clans
Oubliez la grande ville et les tribulations incessantes des jeunes lycéens dont nous avons par le passé suivi le parcours pour laisser place à un tout autre univers. Notre voyage démarre en Euchronie, ou la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Gouverné par le roi Hythlodaeus V, ce vaste univers réunit huit tribus et trois nations qui n’ont pas tous les mêmes privilège en fonction de leur aspect physique, leur religion et d’autres attributs qui démontrent les inégalités. Parmi ce florilège de personnages, nous découvrons notre héros qui est de la race des Eldas. Adeptes de la magie, ces derniers ont été massacré au fil des siècles. Comme vous vous en doutez, vous ne serez pas le bienvenue à Grand Trad, la capitale à votre arrivée…
Très rapidement, on se laisse emporter dans cet univers orienté fantasy grâce au récit du narrateur qui est assez surpris que nous ne connaissions pas cette histoire sur laquelle nous reviendrons ensuite…
Une fois sur place, nous découvrons la grande ville en compagnie de Galica. Il s’agit d’une petite fée qui sera notre guide tout au long de l’aventure. Malheureusement, tout bascule lorsque le roi est assassiné durant son sommeil. Le doute s’empare des citoyens, une guerre civile est sur le point d’éclater,… Mais qui pourrant lui succéder sachant que le jeune prince est victime d’une malédiction depuis dix ans?
A l’aventure compagnons
Que vous soyez nouveau dans l’univers des jeux Atlus ou un vétéran ayant passé des heures sur les différents titres du studio, vous trouverez forcément une difficulté adaptée à votre niveau de jeu. Cinq modes de difficulté sont ici disponibles allant de “Narratif”, pour celles et ceux qui souhaitent profiter pleinement de l’histoire à “Régicide” pour les aventuriers en quête de défis. Ce test a été réalisé en difficulté “Normal” ce qui permet de profiter pleinement des différents aspects du jeu.
Dès les premierès heures de jeu, on entre dans le vif sujet. En tant que spectateur, on découvre la guerre mené entre la royauté, l’église et bien entendu les traîtres dont Louis qui même s’il est perçu par certains comme le sauveur, deviendra rapidement l’antagoniste. Les décors sont sublimes en intérieur, comme en extérieur. La bande-son est magistrale et aura tendance à rappeler les mélodies de Final Fantasy Type-0 pour ses moments épiques. Le tout est une franche réussite ce qui n’est guère surprenant connaissant le travail du studio. Mais manette en main, à quoi s’attendre?
Passé l’intro, nous découvrons que le roi avait mis en place un mystérieux procédé magique. Grâce à ce dernier, ne sera élu que roi qui celui qui aura été choisi par le peuple. Une lutte féroce débute alors aussi pour vous, chacun ayant pour objectif de gagner le coeur des citoyens. C’est à cet instant que les masques tombent nous odnnant un petit air de déjà-vu…
Quelque chose de Persona
Au lancement du jeu, je m’étais proimis d’éviter toute comparaison avec Persona qui est une licence que j’adore. Après quatre heures de jeu, le bât blesse et vient le temps des comparaisons. Mais avec de très belles variantes.
Si l’on fait l’impasse sur l’aspect graphique qui est aussi leur marque de fabrique, c’est côté gameplay et évolution que les ressemblances sont frappantes. Le système de quête est également découpé de façon calendaire avec différents événements comme le couronnement du roi. on retrouve bien entendu le système de lien qui vous permettra en échangeant avec vos alliés et différentes personnes d’améliorer vos compétences utiles au combat comme durant les phases de dialogue. A titre d’exemple, une marchande refusera de vous vendre les accessoires magiques de sa boutique car vous n’avez pas la sagesse nécessaire. Un autre de vous refiler un remède car vous n’êtes pas dans ses clients habituels, idem pour le tavernier qui vous laissera repartir la gorge sèche…
Une grosse pensée également pour le personnage de More qui est le digne successeur de notre cher Igor. Ayant perdu la mémoire quand à l’histoire du royaume et de sa gloire d’antan, sera en quelque sorte votre guide spirituel. Notre bien aimée Velvet Room laisse ici place à une prestigieuse bibliothèque ou nous pourrons le retrouver. Mais aussi découvrir différents livres dédiés à l’histoire mais permettant aussi de vous améliorer. Mais ici pas de créature à capturer, à sacrifier ou à fusionner pour combattre à vos côtés, mais un tout nouveau système qui réserve de belles surprises.
Choisissez votre classe héros
En effet notre protagoniste bénéficiera tout comme ses alliés d’un système d’archétype (explorateur, chevalier, guerrier,…). Représentés sur une sorte de réplique de l’Homme de Vitruve, ces derniers vous donneront accès à différents pouvoir permettant d’augementer vos stats, de pouvoir guérir vos alliés et bien entendu différents pouvoir vous permettant de détruire vos ennemis en fonction de leurs forces et faiblesses.
Chaque personnage aura la possibilité de les apprendre moyennant un certain coût. Il sera également possible d’hériter des pouvoir de certains archétypes pour pouvoir créer un héros quasi invincible. On apprécie la diversité des différents attributs mais aussi les différentes combinaisons que nous découvront en faisant évoluer nos personnages.
Bien entendu, il vous faudra étudier chaquer ennemi en pressant la touche L2/LT afin de déceler ses points faibles. Il pourra bien entendu arriver de ne pas livrer le combat avec les pouvoirs adéquats (ce qui m’est arrivé face à un boss). N’hésitez donc pas à farmer pour augmenter votre level et/ou à tenter de nouvelles combinaisons, ce qui sera parfois nécessaire.
Concernant la durée de vie, je ne saurais vous dire le temps nécessaire pour arriver au bout du jeu ne l’ayant pas encore terminé (je dois en être aux 2/3). Selon les retours de certains confrères, il faudrait une bonne soixantaine d’heure pour la trame principale, et quelques annexes. Connaissant la richesse des titres d’Atlus, Metaphor : ReFantazio proposera au global une durée de vie assez conséquente comme toujours.
Quoi qu’il en soit, je ne peux que vous recommander de partir découvrir cette aventure qui aux côté de Visions of Mana est l’un des meilleurs RPG que nous ayons pu voir cette année.
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