Depuis de nombreuses années, l’univers post-apocalyptique est devenu un thème de prédilection pour bon nombre de jeux. On pourrait bien entendu citer des titres comme Chernobylite ou débatte des heures durant sur la saga Fallout mais aujourd’hui c’est du côté des jeux indés que nous mettons le cap avec Unlife. Une pépite indé venue des pays de l’est développée par le développeur solo indépendant Diedermor Studio et édité par Ratalaika Games que nous avons testé sur Xbox Series X à partir d’une version presse fournie par l’éditeur.
Plus
- Un seul homme derrière le jeu
- Une bonne dose d’horreur
- Un bestiaire varié
- Durée de vie correcte
- Le level design
Moins
- Le système de visée
- Gameplay un poil rigide
Seul au monde
Une fois de plus, le monde a été dévasté par une guerre nucléaire ce qui a entraîné une monté des eaux et a fait remonter des profondeurs une horde de créatures terrifiantes qui a leur tour répandent un virus qui décime la population. Tentant de survivre en compagnie de vos compagnons infecté, c’est dans la peau de Michael que vous devrez combattre cette nouvelle menace afin de pouvoir regagner votre base.
Un cri dans l’océan
Graphiquement, le titre est plutôt sympathique. La progression se fait au sein des différentes bases innondées par l’incident et étant désormais envahies par diverses créatures nous offrant une belle vision d’horreur. L’ambiance est assez immersive surtout que la visibilité sera en règle générale assez limitée ce qui rend la quête plus angoissante. Michael commencera le jeu armé d’une simple lampe torche avant de trouver une arme blanche (celle que nous avons le plus utilisée) mais trouvera ensuite diverses armes à feu allant du simple pistolet à la mitrailleuse en passant par le fusil à pompe. Un arsenal plutôt bien fourni pour tenter de survivre mais comme vous vous en doutez, les munitions seront en quantité limité. Mais pas de panique, vous pourrez en fouillant un peu glaner des munitions et des kits de soin qu’il sera également possible d’acheter entre deux niveaux via des pièces usées. Il sera également important d eramasser (avant qu’il ne disparraisse) l’ADN de vos ennemis afin de ralentir la propagation du virus dans votre organisme.
Vos missions réparties sur 9 niveaux seront assez simple: atteindre la base tenter de sauver le personnel et affronter des hordes de créatures qui vous feront passer de vie à trépas en deux voire trois coups. Un concept assez simple mais qui reste assez sympathique tout le bestiaire qui est assez varié allant du membre d’équipage contaminé aux ennemis rampants qui auront la bonne idée de réssuciter en se transformant pour vous offrir un nouveau challenge.
Le piège des profondeurs
Malgré la qualité du titre, on regrettera rapidement la complexité du gameplay qui en frustrera plus d’un à cause d enombreuses morts parfois injustes ce qui sera cepdannt amoindri quand vous parviendrez à maîtriser la jouabilité. En effet, le déplacement se fait via le joystick gauche (la base me direz-vous) mais le système de visée se fait avec le droit tout comme dans un twin stick. Cependant, il sera parfois difficile de viser juste gaspillant ainsi de précieuses munitions (raison pour laquelle nous avons fait la majeure partie du jeu au couteau) vous conduisant vers une mort certaine. De plus, certaines touches comme celle de soin sont mal indiquées (il faut presser LT et non LB) et l’interaction avec certains objets comme des portes refusant de se fermer si vous un êtes un poil en déca rendra certaines tentatives frustrantes sachant que les checkpoints sont peu nombreux!
En terme de durée de vie, comptez environ trois voire quatre heures pour voir le bout du tunnel. Afin de valider les différents trophées / succès, le développeur a eu la bonne idée d’ajouter un mode sélection d’épisodes qui vous permettra d’accéder à la fin alternative sans pour autant devoir refaire tout le jeu.