Depuis la sortie du premier Star Wars en 1977 (accessoirement l’épisode IV), on ne compte plus les adaptations vidéoludiques de la saga qui ont parfois divisé les fans. Après plusieurs années de collaboration avec EA, Lucasfilm Games a confié à Massive Entertainment (l’une des filiales d’Ubisoft) la dernière adaptation : Star Wars Outlaws. Un titre annoncé en 2021 qui malgré quelques craintes pouvait être celui qui ramènerait l’équilibre dans la force. Blaster en main, nous sommes partis à la découverte de ce vaste univers et il faut avouer que nous avons été séduits.
Le GOTY d’Ubisoft
Pour une première dans l’univers de Star Wars, Ubisoft à réussi le pari fou de nous offrir un open-wolrd fidèle au matériau d’origine et de très haute qualité. Séduisant aussi bien pour son scénario, ses graphismes superbes et un contenu varié et prenant, Star Wars Outlaws est sans conteste l’une des meilleures productions du studio de ces dernières années.
Points positifs
- Fidèle à l’univers Star Wars
- Un scénario original
- Le souci du détail des différents environnements
- Le système de réputation
- Durée de vie solide
- Un gameplay accessible
- La richesse des activités secondaires
- Pas de fan service à outrance
Points négatifs
- Quelques bugs mineurs
Test réalisé sur Xbox Series à partir d’une version presse fournie par l’éditeur que nous remrcions.
Les pirates de la galaxie
Notre périple débute entre les épisodes V & VI (L’empire contre-attaque et Le retour du Jedi). Le combat opposant l’empire aux rebelles est sur le point d’atteindre son paroxysme, le moment idéal pour les contrebandiers de remettre quelques pendules à l’heures. Pas de jedi en vue puisque nous serons dans la peau d’une humaine tout à fait banale de prime abord : Kay Vess. Originaire de la planète Cantonica (plus connue sous le nom de Canto Bright) elle fût abandonnée très jeune par sa mère. Accompagnée de Nyx, un petit robot tout mimi, elle tente de survivre dans ce monde hostile en enchaînant escroqueries et petits larcins en tout genre. Mais lorsqu’un casse pouvant rapporter gros tourne au vinaigre, sa tête est mise à prix. La seule solution pour effacer sa dette plutôt colossale? Tenter de faire chuter Sirlo, l’homme qui a mis sa tête à prix afin de pouvoir enfin quitter sa planète natale…
Dès les premières heures de jeu, j’ai été happé par le scénario. De plus, le sound design est une pure merveille, le studio a été très minutieux côté soucis du détail. En bref, tout les éléments sont réunis pour vous faire devenir l’un des plus grands contrebandiers de la galaxie…
Fais comme Solo
A pied comme en speeder, on découvre tout un panel de planètes à explorer. Aucune planète ne se ressemble disposant de son propre biome. De plus, les endroits à explorer sont nombreux et recèle de nombreux secrets. Le tout sans fan service à outrance ajouté ce qui pour une fois fait du bien!
Côté scénario, le jeu regorge de missions secondaires en plus de la trame principale. De nombreux contrats vous seront proposés par les différents cartels qui serviront leur propre intérêt:
- L’Aube Ecarlate,
- Le Syndicat Pike,
- Le Cartel Hutt
- Le Clan Ashiga
Mais comme vous pouvez vous en douter, hors de question de manger dans toutes gamelles à l’oeil puisque vos choix auront un impact direct sur votre réputation. En effet, servir un clan vous octroiera quelques avantages mais aura aussi de lourdes conséquences. Tandis que l’aube écarlate vous accueillera à bras ouverts, les Hutt par exemple vous réserveront un petit comité d’accueil et n’hésiteront pas à vous canarder à vue ayant refilé à la concurrence quelques informations d’une grande importance. Quitte à envoyer des chasseurs de prime vous refroidir à l’autre bout de la galaxie… Un système qui n’est pas sans rappeler par exemple le système de factions de Fallout ou de The Outer Worlds ou chacun de vos choix avait un impact direct sur le déroulement de l’aventure. Les possibilités sont nombreuses et j’avoue avoir passé des heures à jouer des coudes afin de voir quel était le plus avantageux…
L’infitration sera bien entendu fortement recommandée mais pas de panique, si vous êtes du genre à tirer dans le tas tout comme moi, le jeu ne s’avère pas trop punitif et via vos arbres de compétences et un peu de bonne volonté vous aidera à emprunter la voie de la discrétion.
Côté gameplay ça donne quoi?
Le studio a opté pour un TPS ce qui pour ma part ne m’a pas dérangé. Cela permet de profiter de l’ensemble du décor que ce soit à pied ou durant les phases de vol permettant aussi d’explorer les champs d’astéroides entre deux planètes. Les phases de combat sont nerveuses et nous immergent vraiment dans l’action ce qui était un aspect du jeu que je redoutais mais au final l’effet de surprise est réussi.
Côté infiltration, l’ami Nyx en plus de devenir rapidement attachant est clairement un allié de premier choix. Ce dernier n’hésitera pas à distraire l’ennemi vous laissant le temps de vous faufiler mais aussi à pirater les terminaux vous faisant parfois gagner un temps précieux. Deux personnages bien différents mais très complémentaires tout au long de l’aventure.
Côté durée de vie, boucler le jeu en ligne droite demandera une grosse quinzaine d’heures. Mais pas question pour ma part de bâcler ce titre très attendu préférant flaner aux quatre coins de la galaxie pour en explorer tout les recoins. Il m’aura fallu une bonne quarantaine d’heures pour voir le bout du contrat. Une durée de vie plus qu’honnorable qui a aussi le mérite de nous proposer un jeu en open-world ne tirant pas artificiellement sur la longueur. De quoi donner envie de retenter le jeu avec une approche différente sans compter les DLC à venir. Un aventure réussie de bout en bout qui parvient à nous démonter qu’Ubisoft malgré les nombreuses critiques parvient encore à nous surprendre avec un titre de grande qualité qui mettra tout le monde d’accord…
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