[Test] Monster Hunter Stories – le spin-off fait peau neuve
Découvrez notre test de Monster Hunter Stories, le spin-ff de la célèbre frainchise de Capcom initialement sorti sur Nintendo 3DS en 2016 puis remasterisé sur Playstation et Switch depuis le 14 juin tout comme sa suite Monster Hunter Stories 2: Wings of Ruin sur PlayStation 4.
Une belle entrée dans l’univers de MH
N’ayant jamais joué à Monster Hunter, c’est piqué par la curiosité que je me suis lancé dans cette grande aventure. Plus léger que les derniers opus, Monster Hunter Stories est une belle entrée en matière qui permettra aux vétérans de découvrir ce titre remis au goût du jour mais aussi aux novices de s’initier à la licence. Un titre qui ravira à coup sur les joueurs à la recherche d’une pépite estivale.
Points positifs
- Un gameplay original
- L’OST
- Terriblement addictif
- La diversité des quêtes principales et annexes
- Une remasterisation réussie
- Un bestiaire bien fourni
Points négatifs
- Les nombreux temps de chargement
Test réalisé sur Nintendo Switch à partir d’une version presse fournie par l’éditeur que nous remercions.
Un jour je serais le meilleur riders
Notre périple débute dans le petit village Hakum. Un lieu d’apparence paisible ou la chasse a été remplacée par l’élevage de monstres. Une tache qui n’est pas à la portée de tous comme nous le comprenons en déécouvrant notre héros qu’il sera possible de façonner à votre image inspirant à devenir un rider (une personne capable de chevaucher les monstres).
Pour se faire, vous devrez passer un examen d’entrée afin d’obtenir votre pierre de l’amitié afin de voir si vous êtes capable d’apprivoiser votre première créature après une excursion en forêt introductive ou vous entendrez parler la terreur noire. Une mystérieuse menace détruisant tout sur son passage et menaçant votre lieu de vie et ses habitants. Un postulat de départ intéressant qui nous offre une belle invitation au voyage même si ce dernier sera semé d’embûches.
Une histoire de monstres et d’amitié
Dès les premières minutes, on est rapidement séduit par l’aspect visuel du titre. Le côté animé n’est pas sans rappeler celui des derniers opus Pokméon ce qui risque de rapidement plaire aux plus jeunes. De plus, le jeu a bénéficié d’une belle refonte graphique proposant des textures et d’éclairages en haute définition pour profiter pleinement du jeu sur les écrans 16:9, d’un mode 60 FPS sur les consoles Playstation mais aussi d’un doublge intégral vous permettant de bénéficier de voix japonaises et anglaises ainsi que d’une et des sous- titres en français.
Une fois les bases apprises, il sera temps de vous mettre en route en compagnie de votre chamarade Navirou. Vous aurez à votre guise la possibilité de vous focaliser sur la quête principale mais aussi sur la centaine de quêtes secondaires accessibles via le tableau des quêtes du village ou encore dispensées par les habitants du village et les différents protagonistes. Il sera également possible de nettoyer les différents nids qui vous permettront d’augmenter votre level mais aussi d’acquérir de nouveaux monsties pour embellir votre équipe.
A pied comme à dos de monsties, la maniabilité est extrêment bonne et ne souffre d’aucun ralentissement. Un point positif que l’on pouvait appréhender au vu des performances de la Nintendo Switch.
Un système de combat bien pensé
Côté combat, vous aurez la possibilité d’affronter toute créature sur votre route en foncant dessus. Si vous jouez la carte de l’infiltration, vous aurez la possibilité de le prendre en embuscade et ainsi effectuer une première attaque surprise pouvant infliger de sérieux dégâts.
Passé cette étape, nous découvrons que le système de combat direct a été abandonné laissant place à une mécanique au tour par tour comme pour les JRPG mais avec une petite particularité. En effet cette dernière s’inspire du jeu pierre / feuille / ciseau reposant sur trois types d’attaque différentes: Force, Vitesse ou Technique.
Au fil des comabts, il vous faudra donc déceler les forces et faiblesses de vos adversaires afin de pouvoir remporter la victoire. Vos tentatives donneront à de courtes séquences ou il faudra parfois marteler la touche indiquée pour réussir votre attaque ce qui aura aussi pour but de renforcer le lien d’amitié avec votre monstie. De plus une fois le cap atteint, il sera possible de le chevaucher pour réaliser une attaque spéciale qui pourra s’avérer dévastatrice. En cas de victoire, s’affichera un tableau de score vous octroyant une note. Le fait d’avoir de bons résultats vous aidera acquérir plus d’xp mais permettra aussi d’obtenir quelques objets intéressants.
Au fil de votre progression, vous serez cofrontés à des créatures lambda mais aussi à des créatures bien plus impressionantes et plus coriaces. Rigueur et haut level seront les bases pour les terrasser mais aussi récupérer les précieux oeufs pour votre collection. Une fois en poche, il faudra vous rendre au village pour les faire éclore. En fonction du résultat, vous aurez la possibilité d el’intégrer à votre équipe ou de le relâcher si vous l’avez déjà dans vos rangs.
Une aventure qui vaut le détour
Côté durée de vie, j’ai joué une grosse cinquantaine d’heures et n’ai pas encore atteint le générique de fin mais si le boss final n’est pas bien loin. Monster Hunter Stories brille par la diversité de son contenu qui vous tiendra en haleine de longues heures cet été. Un classique à (re)découvrir d’urgence si vous êtes passé à côté lors de sa sortie ou curieux de le refaire en profitant de ses nouvelles performances techniques. Pour ma part, j’avoue avoir été séduit par le jeu et avoue que je suis loin d’en avoir fini avec la licence étant désormais décidé à découvrir les autres opus…
