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[Test] Miasma Chronicles : du miasme jusque dans vos os

Prenez du miasme dans votre café.
Miasma
Temps de lecture estimé :4 Minutes, 23 Secondes

Découvrez Miasma Chronicles, un jeu qui tente de s’inscrire dans la lignée de Mutant Year Zero, avec des combats tactiques palpitants. Mais malheureusement, nous ne pouvons pas ignorer les lacunes qui parsèment cette expérience. Je vous en parle ici pour vous.

Plongeons d’abord dans l’univers de Miasma Chronicles. Inspiré par le gameplay de Mutant Year Zero, ce titre vous met aux commandes d’une équipe de trois héros affrontant des hordes d’ennemis. Oui, vous avez bien entendu, affronter entre dix et vingt ennemis simultanément est une réalité dans ce jeu. On peut se demander pourquoi, mais c’est ainsi que les choses se déroulent. Trois héros contre un océan de menaces, une véritable lutte pour la survie.

Une difficulté mal adaptée, même en mode “narration”

Il est essentiel de souligner que le jeu est extrêmement difficile. Même en mode normal, les ennemis possèdent une quantité de points de vie considérable, allant de 70 à 180 dès le début du jeu, et pouvant atteindre jusqu’à 300 vers la fin. Les dégâts infligés par les armes, quant à eux, oscillent entre 40 et 50 points. Il est donc impossible de se débarrasser rapidement des méchants avec les modestes “lance-pierres” de nos protagonistes. Les combats se prolongent indéfiniment, nécessitant de nombreux essais, ce qui rend l’expérience tout simplement désagréable. Le jeu semble vouloir m’écraser, faire marche arrière pour me rouler de nouveau dessus.

Ainsi, Je suis contraint de passer en mode narratif. Cette fois-ci, le jeu nous roule simplement sur le pied. Nous devons travailler dur pendant les premières heures pour enfin obtenir de nouvelles armes, qui, dans le mode narratif, permettent de massacrer rapidement les chair à canon que certains ennemis envoient à notre rencontre. Il est impératif d’exploiter toutes les possibilités offertes par le gameplay. Par exemple, Jade possède une arme équipée d’un silencieux qui lui permet d’éliminer discrètement certains combattants isolés sans alerter le reste de la troupe ennemie. Nous commençons enfin à trouver un certain intérêt dans ces affrontements.

Il est donc primordial de souligner que, dans le mode narratif, il faut souffrir jusqu’à recruter Jade et sa précieuse arme silencieuse, exploiter l’environnement et éviter les affrontements frontaux. Cachez-vous dans les hautes herbes, faufilez-vous dans la zone de combat tel un serpent pour frapper vos ennemis. Dit ainsi, le jeu semble en effet plus attrayant.

Miasma Chronicles

Cependant, ne nous emballons pas trop vite, car même dans ces conditions, la satisfaction est de courte durée. Il faut environ dix heures de jeu, soit la moitié du temps, pour obtenir une équipe correctement armée et développée. Des compétences sont à débloquer au fur et à mesure de la progression, offrant quelques bonus tels que des pourcentages de précision ou de dégâts critiques, ainsi que des points d’action supplémentaires selon les situations et les mouvements propres à chaque héros. Rien de révolutionnaire, mais ces améliorations sont les bienvenues, car dans ce jeu, chaque avantage est crucial pour survivre.

Revenons maintenant au cœur du problème : les pourcentages de chance que nos tirs atteignent leur cible. Les habitués des jeux de ce genre sont familiers avec le concept de probabilité de toucher en fonction de la distance qui nous sépare de l’ennemi. Cependant, dans Miasma Chronicles, cette mécanique est loin d’être équilibrée. À bout portant, il arrive fréquemment que nous ayons seulement 50% de chances de toucher notre cible, voire moins. Il y a clairement un problème dans cette mécanique. Par exemple, un ennemi se met à l’abri derrière une surface avec une couverture à 100%, mais juste devant nous, à seulement deux mètres de distance et de profil, nous pensons avoir une bonne chance de l’atteindre. Eh bien non, le jeu nous annonce avec aplomb : “Désolé, mais tu as seulement 20% de chances de le toucher !”

De plus, le jeu ajoute une couche supplémentaire de frustration avec ses nombreux bugs. À la fin de chaque combat, une sauvegarde automatique s’effectue. Si nous éliminons un ennemi isolé sans alerter les autres, le système considère que le combat est terminé. Mais en cas de défaite, la sauvegarde automatique se charge, et les ennemis que nous avions déjà vaincus réapparaissent miraculeusement. Oui, ils reviennent à la vie en tant que fantômes, ou plus précisément, en étant invisibles et totalement inaccessibles.

De même, lors de ces chargements interminables, nos personnages peuvent réapparaître sous la carte, ce qui entraîne parfois des crashes du jeu. Les problèmes techniques ne s’arrêtent pas là : bugs de chargement avec des crashs aléatoires en plein combat, glitchs graphiques dans certaines zones, chutes importantes du nombre d’images par seconde en mode qualité ou performance, des cinématiques saccadées qui décalent les effets sonores. Enfin, la synchronisation labiale est soit absente, soit très mal gérée. Nous espérons sincèrement qu’un correctif sera rapidement disponible pour remédier à tous ces problèmes.

Miasma Chronicles

La technique propre, mais pas tout le temps

Passons maintenant à l’aspect technique du jeu. Le design du jeu est soigné, l’univers post-apocalyptique est parfaitement réalisé, et les effets de lumière contribuent à l’immersion. Certaines zones sont particulièrement bien conçues. Cependant, je ne peux ignorer le manque de variété dans les différents environnements. Le jeu est constamment sombre en raison de la présence omniprésente du Miasme, ce qui renforce cette impression de déjà-vu.

Malheureusement, le jeu souffre d’un manque flagrant de finitions. Pendant les combats, la caméra zoome trop souvent ou s’élève au-dessus de la zone de jeu. Les cinématiques et certaines séquences de gameplay souffrent de problèmes de chargement des textures, nous montrant des modèles 3D lisses et dénués de détails. Dans l’ensemble, le jeu peut être esthétiquement agréable, mais pour reprendre une expression imagée, on pourrait dire qu’il est “beau de loin, mais loin d’être beau”.

“Miasma Chronicles” : le mot de la fin

En conclusion, Miasma Chronicles reprend les bases du gameplay solide de Mutant Year Zero, mais il ne parvient pas à les améliorer de manière significative. Les combats tactiques, pourtant au cœur du jeu, deviennent rapidement frustrants en raison de la difficulté excessive et des mécaniques de tir déséquilibrées. Les bugs et les problèmes techniques viennent encore aggraver la situation, rendant l’expérience de jeu parfois insupportable. Malgré des aspects visuels réussis, le manque de variété et les défauts de finition viennent ternir l’ensemble. Miasma Chronicles est un jeu qui a du potentiel, mais qui souffre de nombreuses lacunes. Espérons que les développeurs apporteront les corrections nécessaires pour offrir une expérience plus fluide et agréable aux joueurs.

Plus

  • Histoire intéressante
  • Un gameplay très stratégique
  • Le mélange RPG/exploration

Moins

  • Protagonistes fades
  • Très difficile pour un mode normal et narration
  • Manque de soin dans le hub principal
  • Techniquement bancale
  • De nombreux bugs à l’heure actuelle
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