Plongez dans l’horreur glacière
Plus
- L’ambiance Lovecraft bien mise en place et oppressante
- L’histoire et le mystère qui s’épaississent toujours plus
- Des personnages secondaires qui peuvent décéder
- Une DA en 2D fait main incroyable
Moins
- Le gameplay est répétitif rapidement
- Relativement court
- Manque de rejouabilité
Imaginez-vous en Alaska, durant les années 60-70, où le froid n’est pas le seul danger qui guette. Edge of Sanity vous immerge dans un survival/horror psychologique où vous incarnez Carter, un scientifique dont la vie bascule après une nuit mystérieuse. Seul dans les ruines d’un laboratoire, armé de sa lampe torche, il doit retrouver des survivants et découvrir la vérité derrière cette nuit fatidique.
Nous allons donc explorer les vestiges désolés de laboratoires et de mines. Du camp de base, il faudra choisir où notre quête de survie vous mènera. Exploration des complexes scientifiques abandonnés, visite des profondeurs des mines ou promenade dans les forêts sombres. Chaque lieu est une énigme à résoudre, une nouvelle couche de terreur à découvrir.
Préparez-vous à un voyage où chaque ombre pourrait cacher un secret… ou un danger mortel.
Vous êtes en danger, mais pas seul
Pour sauver un survivant dans Edge of Sanity, il faut être méthodique et fouiller chaque coin d’ombre des zones d’exploration. Localiser un survivant est une chose, le convaincre en est une autre. Vous aurez plusieurs options à votre disposition : engagez-le dans un dialogue persuasif, ou trouvez des objets ou documents qui pourraient gagner sa confiance. Une fois qu’il accepte de vous accompagner, retour au camp pour intégrer votre nouvel allié. Cependant, chaque allié à son histoire, et son implication dans les événements actuels… Méfiez-vous de chacun d’entre eux, il pourrait vous arrivez quelque chose.
Au camp, chaque survivant peut être assigné à des rôles spécifiques comme l’atelier, la cuisine, ou la gestion de la citerne. Ces rôles sont cruciaux pour rationner les ressources vitales, assurant la survie du groupe. De plus, envoyer des survivants en reconnaissance autour du camp débloque de nouveaux sites à explorer, facilitant la collecte des ressources nécessaires pour clore chaque chapitre.
Une collecte de ressources qui est importante
Les ressources essentielles à la survie seront disséminées pendant nos explorations, souvent dans des conteneurs accessibles. Cependant, certains conteneurs seront verrouillés par des cadenas, nécessitant une recherche approfondie pour dénicher un code d’ouverture. Les ressources sont précieuses et ne sont pas infinies. Il faudra doser entre exploration, et avancée dans l’histoire. Si vous allez trop vite, vous manquerez de ressources, si vous avancez trop lentement, vos ressources vont également s’épuisées et venir à manquer. Un équilibre difficile à trouver.
Dans les ténèbres, la frontière entre réalité et démence s’efface
La survie n’est pas seulement un combat contre l’extérieur glacial, mais aussi une lutte contre l’ombre grandissante de la folie. À mesure que le temps passe, votre esprit s’enfonce dans les abîmes de la démence. Votre périple vous conduira à travers quatre stades de folie. Les stades vous apporterons un malus mais également un bonus. A vous de voir si c’est positif ou négatif pour votre avancée.
Le style graphique en 2D nous plonge dans un univers lovecraftien. Le dessin fait à la main permet d’avoir un rendu incroyablement précis et qui fait son effet. Nous sentons la terreur venir, la panique de notre protagoniste monter, qui nous met également mal à l’aise. L’ambiance est magnifiquement maîtrisée.
Edge of Sanity, le mot de la fin
Edge of Sanity est linéaire, narratif et relativement court. En moins de 15 heures de jeu, nous pouvons avoir la conclusion. Le jeu tisse son récit en trois chapitres seulement, mais chaque chapitre est un labyrinthe de possibilités et d’horreurs. La difficulté et votre approche détermineront combien de survivants seront à vos côtés dans le camp, et si vous excellez, vous pourriez même entrevoir les passe-temps macabres de ces âmes perdues. Cependant, pour atteindre cet équilibre fragile, il faut veiller à ce que les besoins des vôtres soient comblés – une tâche ardue, même à la difficulté la plus clémente. Nul doute que si vous aimez le genre, il vous plaire, les yeux fermés.