Demon’s Mirror est un roguelike parmi beaucoup d’autre, et dont la direction artistique nous fais énormément penser au très connu Slay the spyre. Mais qu’en est-il vraiment ?
Plus
- Un roguelike maîtrisé
- Innovation dans le gameplay
Moins
- Histoire assez inexistante
- Répétitif trop rapidement
- Seulement 3 personnages jouables
- Une excellente maîtrise du jeu est demandée rapidement
Un roguelike deck building novateur
Dans Demon’s Mirror, comme beaucoup de roguelike deck-building, il vous faudra avancer au gré des événements proposé sur un plateau. Le concept bien connu du genre est présent depuis quelques temps, et il est difficile de se démarquer. Cependant, le jeu va tenter d’apporter une nouveauté.
Ce qui va attiré notre regard au lancement du jeu, ce ne sera pas les cartes que nous tirerons, mais l’étrange grille sur le côté. Cette grille va être votre source principale d’action a effectuer. Dégâts, protection, ressources pour diverses actions ou bonus supplémentaires, on pourrait dire que nous sommes dans un simple Candy Crush. Mais ne nous arrêtons pas là. Vous pensiez être le seul à pouvoir interagir avec cette grille ? Raté : les ennemis pourront également le faire, et vous infligeant d’important malus ou dégâts supplémentaire en plus de jouer leur tour. Comment s’en défaire ? En combinant au maximum vos ressources dans le tableau.
L’idée aurait pu être davantage poussé, cependant, un équilibre parfait entre les cartes et le tableau est difficile à trouver. Si vous vous concentrer au début sur le tableau, par le suite, les cartes reprendront le dessus du fait que les effets sont d’autant plus intéressant. Si vous souhaitez jouer sur les deux tableaux (cartes et grille), il vous faudra des cartes dépendantes d’action effectuées sur votre grille.
De bonnes idées, mais ça en reste là
Demon’s Mirror est un jeu qui sort des sentiers battus et des habitudes que nous avons depuis un moment sur le genre qu’il nous montre. Cependant, l’histoire n’a pas grand intérêt à mes yeux, et voir, est même inexistante. Nous incarnons un personnage, armé de ses compétences, pour aller battre un boss de zone. L’aspect stratégique est l’élément principal, et vous devrez le maîtriser très rapidement, afin de ne pas vous faire submerger par les monstres qui deviennent quant à eux, de plus en plus fort et sans pitié. A chaque tentative, votre jeu changera, et vous devrez faire avec les éléments qui vous seront donnés : amulettes, cartes, parchemins et améliorations de vos cartes seront des bienfaits que vous ne voudrez pas vous passer.
La répétition du jeu survient très rapidement, et peut vite lasser, ce qui est mon cas personnellement. Une fois qu’on a bien pris le jeu en main, la difficulté n’est plus trop présente car on connait nos builds par cœur, on va viser ce avec quoi on sera le plus à l’aise, et rouler sur les maps.
Les différences entre les personnages reste assez intéressantes : le premier est équilibré et sert de tuto. Le second va jouer sur les altérations d’états aux ennemis, et le dernier sur la manipulation de la grille. Ce changement bien visible entre les styles de gameplay reste bienvenu.
Demon’s Mirror : le mot de la fin
Ici, nous avons un roguelike deck-building avec une grille de Candy Crush sans les bonbons.
Le jeu est dans l’idée excellent et ouvre les portes sur des nouvelles idées pour les futures titre du même genre, ce qui est très plaisant à voir. De plus, la charte graphique inspirée de Slay the spyre ne me déplaît pas, que du contraire. J’en attendais davantage peut-être sur le développement et la relation cartes-grilles, comme par exemple ajouter un bonus considérable dans la grille suite à l’utilisation d’une carte, un ajout à double tranchant lors d’utilisation de la même capacité à répétition, que sais-je ? J’ai un ressentis qu’il manque un petit quelque chose qui me ferait devenir accro. Demon’s Mirror est très bon, mais manque malheureusement d’un petit truc pour le rendre incroyable. Le titre trouvera certainement un publique sans en douter.