[Test] Curse of the Sea Rats – un naufrage réussi?
Annoncé fin 2022, c’est le 6 avril prochain, que Curse of the Sea Rats prendra la mer sur PC et consoles (une version physique a été annoncée sur PS4 et Nintendo Switch chez Just For Games) pour une aventure qui s’annonce épique développée par Petoons Studio. En attendant le grand jour, nous avons tenté de lever la malédiction pour vous proposer notre test réalisé sur Xbox Series à partir d’une version presse fournie par l’éditeur que nous remercions pour sa confiance.
Les rats quittent le navire
Le jeu débute en l’an de grâce 1777 près des côtes Irlandaises. Prisonnier de la marine britannique qui rentre au pays après avoir vogué sur la mer des Caraïbes, vous incarnez un prisonnier qui s’apprête à être jugé. Parmi les détenus, la ténébreuse Flora l’ardente qui n’est autre qu’une maléfique sorcière. Ayant mis la main sur une relique ancestrale: l’oeil de serpent, cette dernière va transformer l’ensemble des personnes présentes à bord en vilain rat avant de kidnapper le fils du gouverneur et de prendre la fuite. Afin d’éviter la potence, c’est avec vos compagnons d’infortune que vous devrez retrouver l’enfant et tirer les moustaches de la vilaine sorcière afin de conjurer le sort.
Pour débuter votre quête, il vous faudra choisir l’un des quatre protagonistes proposés. Chacun d’entre dispose de ses propres compétences comme vous pouvez le voir ci-dessous:
David Douglas – Le rat des mers casse-cou
Avec une affinité élémentaire pour le feu, il peut débloquer plusieurs capacités pyro :
- Wild Fire qui augmente les dégâts des sorts et brûle les ennemis au fil du temps
- Flaming Discharge qui permet de projeter une vague de feu, causant des dégâts magiques en zone.
- Blazing Tornado qui lui permet de projeter un énorme lance-flammes pour infliger d’énormes dégâts !
Buffalo Calf – La féroce chasseuse cheyenne
Avec une affinité élémentaire pour l’air, Buffalo Calf peut infuser ses dagues avec une charge électrique pour donner un bonus de choc supplémentaire aux ennemis sans méfiance. Elle peut aussi utiliser :
- Piercing Storm provoque une pluie de couteaux mortels depuis le ciel.
- Thunderbird est une invocation puissante et coûteuse en énergie spirituelle, mais permet d’infliger des dégâts magiques à quiconque a la malchance de se trouver sur son chemin !
Bussa – Le bagarreur Bajan
Bussa a une affinité élémentaire avec la terre, ce qui lui permet de déclencher un tremblement de terre juste devant lui, mais aussi :
- Heavy Drill permet à Bussa de tourner rapidement sur lui-même et de frapper tous ceux qui se trouvent sur son chemin.
- Survivor qui donne à Bussa la capacité d’endurer une attaque mortelle.
- Rock Rain qui provoque une pluie de rochers depuis le ciel, tombant sur les ennemis proches.
Akane Yamakawa – L’Onna-bugeisha
Akane, la plus calme et la plus gracieuse de l’équipage, a une affinité élémentaire avec l’eau qui lui permet de lancer :
- Typhon, un torrent qu’elle utilise pour se propulser en avant !
- Water Shield, un bouclier qui inflige des dégâts à toute personne qui s’approche trop près.
- Ice Breaker, qui confère une résistance aux dégâts.
- Water Fall, qui permet à Akane de recharger son énergie lors de longs combats.
- Tsunami, qui lui permet d’invoquer un terrifiant raz-de-marée qui s’abat sur ses ennemis.
Nous avons pris le temps de tester les différents protagonistes avec une petite préférence pour David Douglas. A savoir que vous pourrez changer de personnage en cours de partie mais aussi que le jeu dispose d’un mode coop jusqu’à quatre joueurs en local. Une mécanique qui se fait rare et qui est franchement appréciable.
Il ne manque plus que ce bon vieux Jack
Malgré un scénario quelque peu convenu, on peut saluer l’ambiance générale du jeu. Après avoir récupéré un morceau de l’amulette offert par un vieux sage sur lequel nous reviendrons ensuite, nous ferons la connaissance de personnages assez décalés et à l’humour bien dosé. Entre la garde qui se repose sur ses lauriers, un groupe de joyeux drille et qui chante et danse en coeur dans les tréfonds d’une vieille granfe, on prend plaisir à avancer pur découvrir ces PNJ hauts en couleur. Il ne manquait plus qu’une petit caméo de Jack Sparrow pour enfoncer le clou.
Côté gameplay, on retrouve une ambiance digne du grand classique Metroid Prime et de certains opus de Castlevania ce qui est un réel plaisir pour les amateurs du genre dont je fais parti. Dans ce jeu entièrement modélisé en 2D, l’axe principal sera l’exploration qui sera utile pour retrouver votre cible, mais aussi amasser quelques objets et de quoi apprendre de nouvelles compétences. Pour cela, il faudra faire appel à votre sens de l’observation afin de vous y retrouver dans ce dédale labyrinthique.
En haut, en bas, à gauche mais aussi à droite,… Bien des itinéraires s’offriront à vous et pourront faire de vous un rat riche ou à contrario vous faire passer de vie à trépas.
Bien se préparer pour mieux progresser
A l’issue des phases de combats, vous pourrez droper deux types d’éléments: de l’or ce qui vous permettra des consommables et divers objets chez le marchand mais aussi des runes qui vous permettront d’améliorer vos compétences chez l’ancien.
Si les objets vous seront utiles dans le cas ou vous envisagez de faire les quêtes secondaires afin de prolonger l’aventure, les runes seront un point essentiel afin de progresser dans l’histoire. En effet, vous pourrez grâce à ces dernières augmenter vos PV, votre défenses mais aussi apprendre de nouvelles attaques ce qui sera très utiles pour vaincre les différents ennemis mais aussi les boss.
Concernant les boss, il faudra malgré ce côté “sac à PV” prendre le temps d’apprendre leurs pattern afin de ne pas mordre la poussière dès le premier essai. Une petite touche Souls-like sympathique qui vous ramènera en cas d’échec au dernier point de sauvegarde qui sachez-le ne sera pas forcément à proximité vous obligeant à reparcourir la map et donc à vous mettre en danger avant la prochaine tentative.
Quand aux boss, le design de ces derniers est plutôt sympathique tout comme les petits clin d’oeil disséminés ici et là qui ne seront pas sans rappeler les piliers du genre.
Un titre proposant de petits challenges bien sympathiques mais qui se veut aussi accessible pour les néohpytes du genre qui pourront découvrir le genre à petit prix mais aussi avec une durée de vie correcte puisqu’il vous faudra environ 8 heures pour lever la malédiction.
Conclusion
En grand amateur du genre, c’est avec impatience que j’attendais Curse of the Sea Rats. Après moult heures passer à traquer la vilaine sorcière et ses sbires, j’avoue avoir été conquis par le titre de Petoons Studio. Vibrant hommage aux classiques du genre, le jeu brille également par son originalité et vous fera passer un bon moment et pourrait bien être l’une des grosses surprises indés de l’année.
Points positifs
- Un magnifique hommage aux metroidvania d’antan
- La coop locale jusqu’à quatre joueurs
- Une DA sublime
- Un gameplay addictif
- Une difficulté adaptée aux vétérans comme aux néophytes
- Le level design
Points négatifs
- Un scénario oubliable mais sympathique
[…] vous hésitez encore à prendre la mer, n’hésitez pas à naviguer vers notre test qui devrait vous […]