Astro Bot passe de la démo technique sympa à un véritable jeu de plate-formes, qui plaira aux fans des jeux PlayStation comme aux mordus de platformers, ou encore aux débutants, même les plus jeunes ! (Note aux parents : voila un bon moment à passer avec vos enfants !)
Plus
- Fluide et joli en toute circonstance
- Les univers PlayStation
- Astro et ses variants trop mimis
- Les variations de gameplay et d’univers
Moins
- Action de plate-forme de base assez classique
- Tactile un peu sous-exploité
Astro le p’tit robot a fait du chemin depuis son apparition dans Astro’s Playroom, démo technique gratuite doublée d’un platformer sympathique. Vu la bonne réception de ce titre auprès des joueurs, voilà que débarque Astro Bot dans un jeu dédié, qui reprend ses bases mais ajoute également pas mal de petites choses bien sympathiques !
It’s-a-me, Astro !
Si l’intérêt principal de la première mouture était de proposer un panel d’expériences avec la DualSense, au-delà de ses qualités de platformer et de vecteur nostalgique, ici le mélange est beaucoup plus homogène.
L’histoire en elle-même reste un prétexte pour se retrouver dans les univers connus des fans de la console de Sony, car il va falloir réparer votre vaisseau spatial qui est en fait une PS5 volante. Enfin, elle volera beaucoup moins bien après s’être éclatée ! Il faudra donc arpenter une cinquantaine de planètes pour récupérer les pièces de votre vaisseau, et également sauver 300 robots, ce qui rappellera des souvenirs aux fans de Rayman et des Lums à sauver.
La partie plate-formes est bien sûr de la partie, reprenant les bases plaisantes de l’opus original, rajoutant des variantes pour multiplier les possibilités. Ainsi Astro pourra récupérer des sacs, lui permettant de prendre une forme animale : sa souris permet de rapetisser, l’éponge permet d’absorber l’eau pour devenir géant et défoncer des obstacles, de contrôler le temps avec le chronomètre, ou encore carrément incarner Nathan Drake, Kratos, Aloy… Mais on va pas tout spoiler, sachez qu’il y a ainsi une vingtaine de transformations possibles.
Cela apporte évidemment une belle variété dans le gameplay, et permet de toujours renouveler l’intérêt de niveau en niveau, nécessitant de se remuer les méninges un petit peu. D’autant plus que ce sont des mécaniques qui ne sont pas réutilisées à outrance, un très bon point pour l’originalité et la variété.
Variété qu’on constate également dans les différents environnements, que ce soit sur ou sous la mer, sur terre ou dans l’air, relevant tous les défis, les biomes ont aussi certaines thématiques avec notamment Uncharted ou Horizon. Ces niveaux en particulier vont même jusqu’à reprendre des gimmicks de gameplay des jeux dont ils font référence, c’est malin !
Aux doigts et à l’œil
En termes de maniabilité, le titre d’Asobi conserve sa précision et sa simplicité, d’une efficacité redoutable. Si vous foirez un saut, c’est clairement de votre faute, tant les contrôles sont précis et qualitatifs. Après, rien de révolutionnaire non plus à ce niveau-là, c’est assez classique pour ce qui est de la partie “basique” de la plate-forme.
Mais au-delà de la maniabilité, c’est aussi les autres possibilités de la DualSense qui sont mises en avant, avec le retour haptique, les gâchettes adaptatives, le gyroscope, le micro et le haut-parleur. Pour ce dernier d’ailleurs, il émet des sons pour les actions faites avec votre robot, avec également des bruits environnementaux étonnamment qualitatifs. Allez on va chipoter, seul le pavé tactile semble moins exploité.
Techniquement, Astro Bot flatte la rétine et fait honneur à la PS5, affichant non seulement un framerate solide et constant, mais aussi des graphismes superbement colorés dans des univers à la modélisation agréable et qui vous fera plus d’une fois briller les yeux.
Fanbots
Impossible de ne pas évoquer la gigatonne de références aux consoles et jeux Playstation présents dans Astro bot. Au-delà des personnages et mondes cités plus haut, les petits robots que vous devez sauver ont souvent des traits ou des mimiques qui reprennent d’anciens jeux de diverses générations de Playstation.
Nécessaires à votre progression pour débloquer d’autres planètes, ces petits prisonniers seront au final bien utiles au-delà d’être visuellement sympathiques. Vous aurez d’ailleurs l’occasion de les retrouver en vous rendant près de l’épave de votre vaisseau, et également de les personnaliser en payant des cosmétiques contre des pièces en jeu. Ce sera l’occasion de les regarder interagir pour certains, ou vivre leur vie et profiter du spectacle.
Au final, ce sont entre 15 et 20 heures de jeu qui vous attendent, dans ce titre fun, agréable à jouer et à regarder, qui utilise comme il se doit la DualSense et la puissance de la PS5 pour procurer au joueur à la foid un plaisir de la découverte, mais aussi un sentiment de nostalgie qui résonnera ici selon l’attachement et l’expérience de chacun avec les jeux Playstation. Espérons qu’un jour Astro pourra devenir le propre héros d’une aventure originale, car il mérite lui aussi sa propre place au milieu des autres IP Sony.
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