[Les jeudis de l’angoisse] Chair de Poule

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Après un épisode spécial Candyman. Retour une série qui va rappeler quelques souvenirs aux fans de R.L Stine : Chair de Poule.

Chair de Poule : aux origines

Souvent considéré comme le Stephen King des enfants, c’est en 1992 que R.L Stine connaîtra le succès avec Chair de Poule. Une série de livres comprenant soixante-quatorze livres. Et plusieurs spin-off, dont une seconde série d’ouvrages. Sortie au début des années 2000.

Une première série signée Deborah Forte avait été diffusée entre 1995 et 1998. Deux films s’inspirant de cet univers ont également vu le jour. Avant le grand retour de la saga sur le petit écran grâce à Disney+ en 2023.

Un retour sous le signe de la nostaglie

Bien décidé à séduire les précédentes générations tout en faisant découvrir Chair de Poule à un nouveau public. Le studio a tenté de renouveler la série, ce qui était un pari audacieux. Elle a été co-produite par Original Film et Sony Pictures. Qui ont également produit les deux adaptations cinématographiques. On retrouve aux commandes de la série Rob Letterman (réalisateur du premier film). Et Nicholas Stoller. La série a été lancée simultanément sur Disney + & Hulu. La première saison comporte dix épisodes. Contrairement à la toute première série, elle ne reprend pas le format épisodique dédié aux différents romans. Mais propose un scénario original, mais rendant hommage à ces derniers.

Tout débute dans la petite bourgade de Port Lawrence. Victime d’une mauvaise blague qui a mal tourné, le jeune Harold Biddle (Ben Cockell) perd la vie dans un incendie. Trente ans plus tard, la demeure est de nouveau habitée par un parent éloigné qui en a hérité : Nathan Bratt (Justin Long). Tout comme un groupe de jeunes du coin, il va vite se rendre compte qu’elle recèle bien des secrets. Ainsi que certains habitants qui n’ont jamais oublié cette fameuse nuit…

Mon avis

Dès le premier épisode, on retrouve rapidement cette ambiance qui nous faisait frissonner durant notre jeunesse. Tandis que le fil rouge s’installe progressivement, on prend plaisir à (re)découvrir certains ouvrages qui nous ont marqué plus jeunes.

De “Dangereuses photos” au “Masque Hanté” en passant par “Les vers contre-attaquent”, rien n’a été oublié au fil des épisodes. On pourrait bien entendu vous citer bien des réfs, mais à vous de les chercher… Nombreuses sont les références à cette saga culte, mais le fil rouge de l’intrigue n’en est pas moins prometteur…

Chacun d’entre eux est une vibrante référence à ses origines, tout en réussissant avec brio à s’en démarquer. Notre fine équipe de lycéens est assez performante sous le regard de la caméra. Nous permettant de s’attacher un tant soit peu aux protagonistes en tant que parent (suite à la perte d’un enfant qui doit être insupportable). Mais aussi pour le jeune public redécouvrant les origines de cette saga.

On prend également plaisir à retrouver ce cher Slappy devenu un antagoniste emblématique. L’occasion de lever le voile sur ses origines, ce que j’ai trouvé super sympa. C’est dans les vieilles marmites qu’on réalise les meilleures confitures…

Conclusion

Une première saison vraiment réussie et qui a su conserver l’aura de l’oeuvre de R.L. Stine. La nostalgie fait son petit effet, tout en séduisant les nouveaux venus. Il me tarde déjà de découvrir la saison 2 prévue pour janvier 2025, dont nous vous reparlerons en temps voulu…

Rédacteur :

Vox Populi

Fondateur de Game Cover. Grand amoureux du JV depuis la Master System et de l'univers post-apo. Joueur team Xbox chasseur de succès. Ici pour vous offrir le meilleur de l'actualité sans langue de bois!
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