[Critique Flash] Loups-Garous de François Uzan

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Après le célèbre jeu de société et le roman de Silène Edgard réedité aux éditions Castelmore début octobre, retour dans l’univers de Loups-Garous sur petit écran. Une adaptation réliasée par François Uzan et disponible sur Netflix depuis le 23 octobre.

Un air de famille

Tout débute lorsque Jérome (Franck Dubosc), son épouse Marie (Suzanne Clément) ainsi que leurs enfants viennent rendre visite au père (Jean Reno) de ce dernier. L’ennui semble gagner chaque membre de la famille et les pertes de mémoire du doyen n’arrangent rien.

L’occasion de se faire un petit jeu de société en famille pour se remémorer quelques souvenirs. Mais lorsque ce dernier prend vie et les propulse en 1497, le petit moment de détente va virer à la chasse aux loups-garous. S’ils parviennent à survivre dans les rues de Thiercelieux…

Quand vient la nuit

Dès l’introduction, on se rend compte que cette adaptation a bénéficiée d’un casting XXL. Au delà des rôles principaux, nous retrouvons par la suite d’autres stars bien connues. On retiendra la performance de Jonathan Lambert ou encore Bruno Gouery. De plus, pas moins de 1200 figurants ont été employés pour le tournage du film qui avait été annoncé en mai 2023 sur les réseaux.

Bon nombre d’éléments sont donc réunis pour cette adaptation issue du célèbre jeu crée par Hervé Marly et Philippe des Pallières. Mais le tout suffit-il à en faire un bon film qui mine de rien est n°1 au classement Netflix cette semaine?

Un Jumanji-like prometteur mais qui déçoit

Même si je ne suis pas un grand fan de Loups-Garous, le premier teaser avait piqué ma curiosité. Un scénario de départ sympathique, une bonne dose d’humour (peu surprenant avec Franck Dubosc en tête d’affiche). Mais la sauce ne prend pas car le film s’essoufle rapidement.

Même si l’on retrouve bon nombre d’éléments qui font le sel de ce jeu, ce dernier manque cruellement de rythme. On assiste plus à une comédie française se déroulant au moyen-âge. La chasse aux monstres est mise en retrait, mettant plus en avant la folie de l’époque le capitaine exécutant quasi toujours les gens par erreur. Sans oublier Marie qui passe le plus clair de film à milliter pour le droits des femmes.

De plus le duo Dubosc / Reno peine à convaincre ne serait-ce que pour l’écart d’âge entre père et fils qui a fait pas mal jaser sur les réseaux. On retiendra cependant la qualité des décors qui sont une belle réussite, tout comme le design des créatures qui reste tout de même impressionnantes.

Mieux vaut chasser le loup-garou entre amis que devant son écran

A l’approche d’Halloween, on pouvait espérer que Loups-Garous seraint un incontournable à voir en famille. Mais à trop vouloir pousser les curseurs de la comédie française, on perd tout l’aspect fantastique de la franchise. Un énième film de genre oubliable là où Jumanji reste dans les esprtis et vaut le détour pour passer une bonne soirée…

La légende raconte qu'il est apparu pour la première fois dans le rayon "horreur" du vidéoclub local. Grand amoureux du 7ème art , des survival horror et de la littérature sous toutes ses formes, sa plume est aussi aiguisée que le couteau de Michael Myers.

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