[Chronique Manga] Inexistents

Vouée à écrire pour ne pas disparaître… Découvrez notre critique de Inexistents, la nouvelle pépite de Miki Makasu et Takeliongawa qui arrive aux éditions Glénat le 21 mai.

Présentation de Inexistents

Annoncé depuis plusieurs semaines, Inexistents faisait partie des titres que j’attendais le plus au catalogue Glénat en ce mois de mai. Grâce à l’éditeur, j’ai eu l’honneur et le plaisir d’interviewer le scénariste : Miki Makasu. Un échange plaisant et instructif permettant de découvrir cette oeuvre et de revenir sur sa carrière que vous pouvez retrouver ici.

Si l’ouvrage n’est pas dans vos précommandes, vous pourrez vous le procurer dès le 21 mai en librairies et directement sur le site des éditions Glénat au prix de 10€95. Une version numérique est également disponible pour la modique somme de 6€99.

L’Univers commet aussi des erreurs, car certains humains, appelés Inexistents, ne sont pas censés exister. C’est le cas de Tsugumi, autrice taiwanaise à succès du manga “Demon Smile”. Lorsqu’elle découvre la vérité sur sa nature, son monde s’effondre. Seulement, Sof, la créature chargée de corriger l’univers, est aussi un fan absolu du manga “Demon Smile” et se refuse à voir disparaître Tsugumi avant de connaître la fin de l’histoire. Tous deux s’allient alors pour tenter d’empêcher l’effacement…
Fruit de la collaboration de la dessinatrice Takeliongawa et du scénariste Miki Makasu, ce one shot percutant vous projette dans les tourments de la création, où créateurs et créatures œuvrent de concert pour s’opposer à la loi de l’univers. Le Grand Plan peut-il seulement se confronter à la volonté farouche de ses êtres vivants ?  

Synopsis

Chronique réalisée à partir d’une version presse fournie par l’éditeur que je remercie.

Mon avis

On dit toujours que toutes les bonnes choses ont une fin! Afin de préserver l’équilibre, Sof et ses semblables sont chargés de faire le ménage dans l’univers. Mais les erreurs arrivent, ce qui est le cas pour une mangaka à qui l’on doit la série à succès Demon Smile. Ce qui fait d’elle une inexistants. Mais difficile de la faire disparaître Sof étant fan de son oeuvre…

Ainsi débute ce one-shot percutant dont le protagoniste n’était pas sans me rappeler Ryûk dans Death Note. Allant contre ses directives, il est prêt à tout pour préserver notre héroïne, comme nous le découvrons au fil des pages. Mais ce choix a un prix, dont l’effacement de souvenirs que ses proches oublient petit à petit…

Tout au long du récit, on découvre les thématiques de la création et du rapport avec les fans abordées avec brio par notre duo. Une remise en question de soi, la perte d’identité et des choix faits pour plaire aux fans… Mais aussi l’idée de disparaître en laissant un travail inachevé!

L’un de mes plus gros coups de coeur de ce premier semestre 2025 côté manga.