[Spooky Season #25] La boîte à Dibbouk

Préparez-vous à frissonner avec le nouveau volume de la collection Horreur Jeunesse « Quai des Cauchemars » des éditions Faute de frappe : La boîte à Dibbouk.

Présentation de l’ouvrage

Proposant régulièrement des petites pépites pour les amateurs du genre, les éditions Faute de frappe a également pensé aux plus jeunes avec la collection « Quai des Cauchemars » qui est accessible à partir de neuf ans. Après vous avoir fait découvrir quelques titres l’an dernier (vous pouvez retrouver l’article ici), c’est avec plaisir que j’ai découvert le petit dernier de la bande : La boîte à Dibbouk de Gaylord Kemp. Étant un adepte de la collection, je n’ai pas pu résister à ce nouvel appel d’Harold, le contrôleur au Quai des Cauchemars.

Sahteene et Lev sont deux collégiens et meilleurs amis. Lorsque Lev découvre que sa mère fréquente son professeur d’histoire, il décide d’élaborer un plan : acheter une fausse boîte à Dibbouk – réputée hantée – pour l’effrayer et que leur relation cesse. Mais, et si cette boîte n’était pas une fausse ? Et si les Dibbouks existaient vraiment ? Sahteene et Lev vont devoir faire face à d’étranges phénomènes… et réparer leur immense bêtise !

Synopsis

La boîte à Dibbouk est disponible en libraries, auprès des différents sites marchands et directement via le site des éditions Faute de frappe au prix de 12,90 €.

Chronique réalisée à partir d’une version presse fournie par l’éditeur que je remercie.

Mon avis

Tout débute dans la petite bourgade de Frightville. Nous découvrons Satheene, une jeune collégienne passionnée par les films d’horreur, le métal et les BD. Comme chaque matin, elle part chercher Lev, son voisin et meilleur ami depuis la maternelle. Ce dernier vit seul avec sa mère suite au décès de son père qu’il n’évoque jamais. Mais tout bascule pour lui lorsqu’il découvre que sa mère fréquent M. Brikenbauwer, son prof d’histoire. Lors du live de son streamer préféré, il assiste à l’unboxing d’une Boîte à Dibbouk. Il s’agit d’un démon issu de la mythologie Juive capable d’influencer voire de posséder un être humain. L’occasion idéale de s’en procurer une pour faire fuir son futur beau-père. Mais comme vous vous en doutez, rien ne va se passer comme prévu…

Je prends le risque ! Je fais ce que j’ai à faire ce soir. Dès lundi, nous déposerons la boîte devant la porte de sa maison en faisant croire qu’il s’agit d’un colis à son attention. Il la découvrira en rentrant du travail. Brikenbauwer a un conseil de classe. Il va rentrer vers 19 heures. Toi et moi serons dans ma chambre, prêts à activer les pièges et lui mettre la peur de sa vie !

Extrait de La boîte à Dibbouk

Dès les premières pages, j’ai été happé par La boîte à Dibbouk. La plume de l’auteur est agréable, l’intrigue au top, les personnages sont bien construits (mon petit coup de cœur va à Satheene et sa répartie légendaire), sans oublier les nombreuses références à la pop culture, dont Fright Night qui vient d’ailleurs d’intégrer la collection [Compact] chez l’éditeur (je reviendrais dessus prochainement).

A mi-chemin entre L’Exorciste et Les Contes de la crypte, La boîte à Dibbouk est une sympathique lecture horrifique pour les kids. Mais aussi les nostalgiques. Vous aimiez Chair de Poule étant gosses ? La relève est assurée avec le Quai des Cauchemars.