[Les jeudis de l’angoisse] Chair de poule : disparitions
Après une première saison sympathique, Disney + remet le couvert avec Chair de poule : disparitions. Que vaut cette nouvelle saison?
De Friends à Chair de poule
Attendue par les fans de l’oeuvre de R.L Stine, cette saison 2 était attendue par les fans. En plus d’offrir une seconde jeunesse à ces romans phares, elle signe aussi le retour d’un acteur de la série Friends : David Schwimmer qui incarne ici un ancien professeur de botanique.

Chair de poule : disparitions est disponible depuis le 10 janvier sur Disney +. Cette seconde saison comprend 8 épisodes, deux de moins que la précédente.
Avis de recherche
Tout débute à Brooklyn en 1994. Afin de relever un défi de fin d’année, une bande d’adolescents décide d’aller passer la nuit au camp de la peur. Un ancien fort qui, en plus d’avoir été une colo pour les scouts, aurait été une base secrète du gouvernement qui y aurait mené des expériences.
Mais ce petit jeu de virilité va finir de façon tragique. Causant la disparition du groupe, laissé pour mort sous les yeux du jeune Anthony Brewer qui restera traumatisé par la disparition de son frère.

Trente ans plus tard, cet événement tragique marque encore Anthony, qui a réalisé son rêve de gosse en étant devenu botaniste. L’arrivée de ses enfants Cece (Jayden Bartels) et Devin (Sam McCarthy) est l’occasion de se changer les idées. Mais cette sombre histoire du passé ne tarde pas à les rattraper…
Une belle évolution pour la suite
Etant de bonne qualité, la première saison de Chair de poule était un vibrant hommage à l’oeuvre originale, mais sans grande prise de risque mis à part les nombreuses références. Pour la suite, Rob Letterman sort des sentiers battus en nous proposant une seconde saison toujours orientée teen mais avec de belles nouveautés.
On retrouve ici une bande d’ados qui fleure bon les slashers d’antan, mais avec une histoire plus originale rendant hommage au cinéma d’horreur à travers de nombreux classiques. Même si le nom des épisodes rappelle les nombreux tomes de lacollection, nous avons un fil conducteur qui se rapproche plus de l’invasion des profanateurs. Sur fond d’invasion extraterrestre, Chair de poule : disparition s’inspire de classiques comme Christine de John Carpenter, Re-Animator de Stuart Gordon (adapté de la nouvelle de H.P Lovecraft). Mais aussi du maître de l’épouvante : Stephen King. Comment ne pas penser à Dreamcatcher sur le fond, mais aussi à Ça lorsque l’on voit cette bande de jeunes qui rappelle le club des ratés?

Disparitions flirte aussi avec le body horror, nous proposant des scènes dignes des plus grands films de science-fiction. Contamination, possession d’hôte humain,… En bref, rien n’est mis de côté ici ! L’équipe nous offrant une saison 2 radicalement différente. Qui, au-delà du public cible, parviendra à séduire les passionnés de cinéma de genre…
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