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Eiko
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[Chronique] Les secrets d’Assassin’s Creed – De 2014 à 2023 : Révolutions
Temps de lecture estimé :4 Minutes, 57 Secondes
Ça y est, le nouveau livre de Thomas Mereur : Les secrets d’Assassin’s creed – De 2014 à 2023 : Révolutions est enfin sorti chez Third Editions. Et avec lui une lecture que j’attendais avec impatience étant fan de la licence d’Ubisoft mais ayant surtout aimé la proposition faite dans son précédent ouvrage dont je vous parlait déjà à sa sortie dans cet article.
L’ouvrage en détail
Cette fois, le livre arbore une couverture bleu roi foncé dont l’illustration est une nouvelle fois proposée par Marion Millier qui reprends trait pour trait le logo de l’aigle mais en y ajoutant cette fois des pictogrammes différents mettant en lumière les sujets abordés en son sein, le marque page est quand à lui blanc ; il n’y a pas à dire nous sommes bien en plein cœur de la révolution entamée par ce nouveau virage prit par Ubisoft. Le livre est comme toujours au format 160X240, dispose de 264 pages et est toujours disponible sur le site de l’éditeur au prix habituel de 24,90€ dans sa version classique que nous avons eu la chance d’obtenir grâce à l’éditeur que nous remercions une fois de plus.

Comme toujours une version First Print est disponible et y ajoute différents bonus dont une illustration plus personnelle ainsi qu’un un ex-libris de Raphaël Lacoste, une jaquette réversible reprenant la couverture de l’édition classique ainsi que le livre en version numérique pour le même prix que la version classique soit 29,90€ !

De quoi ça parle ?
Les secrets d’Assassin’s creed – De 2014 à 2023 : Révolutions se décompose à l’aide d’une préface, d’un avant propos et de six chapitres ( ce qui nous intéresse ici ) reprenant AC Unity, Syndicate, Origins, Odyssey, Valhalla et Mirage, puis se termine comme toujours par une conclusion et des remerciements.
Mon premier ressenti en voyant les différents chapitres proposés a été d’être surpris, puisqu’il met en avant une quantité de jeux assez conséquente dans l’ouvrage. En y regardant des plus près je me suis fait la réflexion sur le fait que les chapitres paraissaient assez inégaux en termes de contenu de par le nombre de page proposées. Mais surtout qu’une fois l’avant propos terminé cette promesse faite sur la dissection des remous créatifs avait attisé ma curiosité. J’en connaissais déjà une quantité assez importante et je pense qu’une fois l’ouvrage terminé l’ensemble se suffit à lui même. L’écriture est en ce sens dans la lignée du précédent ouvrage, arbore des titres accrocheurs, et distille savamment toutes les petites informations que l’on attends sur les secrets de conception, les changements au sein des équipes et les nouveautés bonnes ou mauvaises choisies à l’instant T ( jouabilité en ligne seulement, système de coop, annualisation du jeu ou pas, jeu de chaises musicales au sein des équipes etc ). Enfin sachez que chaque fin de chapitre s’accompagne d’un logo reprenant la thématique de ce dernier : un chapeau haut de forme pour Syndicate, l’Œil oudjat qui est un symbole protecteur représentant l’Œil du dieu faucon Horus pour être plus précis pour Origins!


Des chapitres à dévorer
Le premier chapitre sur Unity nous montre vraiment à quel point il semble compliqué de changer les choses, d’en imaginer de nouvelles, tout en faisant face au doutes, aux questions que chacun est en droit de se poser sur les tendances, les capacités des personnes engagées alors mais surtout les répercutions de tant de choix, de changement de cap ou d’avertissements non pris en compte et surtout le virage pris à ce moment par le jeu vidéo dans sa globalité et a quel point il semble compliqué d’avoir un avis sur un projet lorsque ce dernier échappe complètement à ses créateurs.
Vient ensuite le deuxième chapitre sur AC Syndicate, le mal aimé ! Alors qu’Unity est un naufrage sans nom, les yeux se rivent désormais sur cette nouvelle vision du jeu qui malheureusement suivra les trace de son prédécesseur : la ligne créative change complètement en décidant de changer le fer de lance de la licence se voulant historique en imaginant pour l’occasion une histoire dans sa totalité : place à la fiction donc ( malgré le fait d’y retrouver quelques visages connus à commencer par Charles Dickens ) créant là une infidélité sans précédant mais surtout en choisissant de ne pas se servir de ses acquis précédent, il en résulte un titre à part, que l’on pourrait qualifier de Spin Off, voir même de l’enlever de sa ludothèque tant il dénote de nos habitudes puisque prenant pour cible une révolte à l’origine pacifique… Dommage surtout quand on voit que pile à ce moment émerge le premier personnage féminin de l’histoire d’Assassin’s Creed : Evie Frye, le tout dans un chamboulement médiatique qui depuis continue de soulever les foules et les sensibilités autours des problèmes de sexisme ou de racisme. Coté gameplay on y découvre la nouveauté des calèches et surtout le paradoxe de la fin de la furtivité tout en créant un axe RPG sans précédent sur les différences de niveau de vos héros vis a vis de leurs opposants.
Origins sera pour le jeu qui aura marqué ma mémoire de joueur d’Assassin’s Creed puisqu’il renoue avec le passé et l’histoire en plus de prendre pour trame l’Égypte, mon amour, et quand je vois tout le travail fourni par les équipes pour se rapprocher au plus près de cette réalité disparue, je ne peux qu’aimer encore plus cet opus. Ce chapitre était d’ailleurs pour moi une madeleine de Proust puisqu’on y découvre les aides d’historiennes dont Evelyne Ferron ( et Perrine Poiron ) qui aura un rôle déterminant à découvrir dans le livre, mais surtout ce choix de créer le tout premier assassin puisque l’histoire se déroule bien avant la création des templiers! Comme pour Syndicate, Origins mets donc en avant deux personnages ( masculin et féminin ) dans une intrigue faisant la part belle aux origines de la confrérie mais surtout évoluant autour de personnages emblématiques tels que Cléopâtre dont modélisation aura laissée quelques regrets à notre historienne Evelyne Ferron, tout en sublimant son ensemble grâce à Senu. Enfin dernier coup de maître : le rôle essentiel que représente l’armement ouvrant un champ des possibles sur la manière de jouer qui insuffle plus que jamais à cet épisode une âme disparue depuis quelques épisodes permettant enfin à la licence de s’élever là ou nous l’attendions.
Je ne rentrerais pas dans les détails des autres chapitres afin de vous laisser les découvrir par vous même mais sachez qu’ils ont eux aussi un intérêt et procure une sensation agréable quand au développé entourant Odysée, Valhalla mais également Mirage qui malgré son manque de temps et de budget aura su trouver son publique tout en apparaissant comme le dernier épisode de l’ère Playstation 4, puisque le prochain opus Shadows n’est annoncé que sur les consoles de dernière génération et PC le jour de la Saint Valentin ; notre futur coup de cœur ?

Chronique oblige, nous vous laissons juste ici l’habituel extrait PDF de l’ouvrage qui est gratuit mais qui surtout vous permettra de vous faire un avis sur ce merveilleux livre Les secrets d’Assassin’s Creed – De 2014 à 2023 : Révolutions.
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