[Test] Dustborn – Un road-trip sympathique mais pas sans défauts

Temps de lecture estimé :2 Minutes, 36 Secondes

Durant la période estivale, nous sommes à penser à une évasion totale pour déconnecter du quotidien pendant quelques jours voire plus. Pour ma part, c’est à bord dun mini-van qu’a débuté mon aventure avec Dustborn. On aurait pu miser vers la Norvège mais c’est dans une Amérique sur fond post-apocalytique que nous avons roulé pour réaliser ce test sur Xbox Series à partir d’une version presse fournie par l’éditeur.

Quelques bouchons mais un voyage de rêve

Tout aussi séduisant sur le papier que manette en main, Dustborn est un voyage ennivrant malgré quelques couacs en cours de route. Marquant pour son aspect visuel, sa bande-son mais surtout ses thématiques fortes sur fond de tolérance et de différence il impactera le paysage vidéoludique pour celles et ceux qui ne craignent pas de vivre expérience qui ose sortir des sentiers battus.

Points positifs

  • Un scénario prenant
  • Des thématiques qui ne vous laisserons pas indifférents
  • La bande son
  • Un gameplay diversifié
  • L’aspect graphique
  • Durée de vie solide…

Points négatifs

  • … mais quelques longueurs
  • Des phases d’exploration un peu trop vides

On the road again

Dustborn a été développé par le studio norvégien Red Thread Games et édité par par Quantic Dream Spotlight. Un plaisir de retrouver l’équipe de Dreamfall Chapter et Draugen qui fait son retour avec ce troisième titre qui fait parti de mon top des jeux attendus pour la période estivale.

Prenant la forme d’un comics interactif, tout débute en 2030 dans un futur dystopique. Nous découvrons l’évolution des Etats-Unis de l’après JFK ou les citoyens sont déchirés par les divers choix politiques ce qui ne s’arrange pas avec la désinformation constante. De plus, un mystérieux phénomène « la transmission » a frappé le pays trente ans plus tôt octroyant des pouvoirs à certaines personnes (non non il ne s’agit pas des X-Men). Dans ce joyeux bordel, nous découvrons Pacifica qui n’est autre que le nouveau nom de la californie mais aussi notre point de départ dans la peau de Pax qui est capable tout comme les jedi de manipuler les gens par la parole et souhaite quitter le pays. Mais elle n’est pas à la seule à disposer d’un don comme vous allez vite le découvrir…

Très vite, j’ai été happé par le scénario du jeu mais aussi l’aspect graphique qui n’était pas sans me rappeler l’excellent Road 96.

Les nouveaux mutants

Dès le début des embrouilles matérialisées par un casse assez mytérieux, on s’attache à Pax, véritable tête brulée et à ses compagnons de route mais aussi à Sai qui reste mon favori. Une galerie de personnages hauts en couleur mais aussi attachants chacun à leur manière qui nous promettent une sacrée ballade même si elle en sera pas de tout repos.

Côté gameplay, les apparences sont assez trompeuses. N’étant un simple jeu narratif/visual novel, Dustborn joue la carte de la diversité tout comme pour ses protagonistes. Au delà des phases de dialogue ou les mots ont un véritabl eimpact sur l’évolution du jeu, on prend plaisir à découvrir des phases de bastons qui rappeleront quelques souvenirs aux joueurs d’Hi-Fi Rush mais aussi des phases musicales oscillant entre punk et electro qui sont un plaisir pour les oreilles. On regrettera par contre les phases d’exploration parfois vide de sens ce qui est clairement regrettable pour un jeu de ce type.

The long walk

Côté durée de vie, parcourir les states m’a demandé une bonne vingtaine d’heures. Une durée tout à fait correcte me direz vous mais qui pour ma part était un poil trop longue pour un jeu de ce genre lors de ma première run. La rejouabilité est bel et bien présente mais je regrette l’aspect trop expéditif de la trame principale qui selon moi aurait pu être mieux travaillé sur une durée plus courte. Mais malgré ces quelques pierres présentes sur la route, Dustborn est un voyage initiatique qui ne laissera personne indifférent…

La légende raconte qu'il est apparu pour la première fois dans le rayon "horreur" du vidéoclub local. Grand amoureux du 7ème art , des survival horror et de la littérature sous toutes ses formes, sa plume est aussi aiguisée que le couteau de Michael Myers.

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