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[Test] White Day: A Labyrinth Named School

Séchez les cours!
Temps de lecture estimé :2 Minutes, 51 Secondes

Passé hors des radars lors de sa sortie initiale en 2001 sur PC, White Day: A Labyrinth Named School aura eu droit à bien des sorties durant les deux décennies suivantes. Après une première révision en 2017 c’est cette année que le survival horror de Sonnori édité par PQube pour l’occasion fait son retour sur PS5, Nintendo Switch et Xbox Series. Mais vingt ans après sa sortie, ce titre horrifique est-il toujours d’actualité?

Happy White Day

C’est donc le jour du white day (une fête asiatique qui a lieu un mois après la Saint-Valentin durant laquelle les hommes doivent offrir à leur petites amies ou à leurs collègues féminines un cadeau en remerciement des chocolats Giri-Choco offerts pour la Saint-Valentin par ces dernières) que débute nôtre aventure dans la peau de Lee Hui-min. Un jeune homme qui après avoir depuis peu intégré le lycée Yeondu s’est amouraché de la belle So-young.

Trop timide pour lui remettre en mains propres, il décide alors de s’infiltrer dans l’école tard le soir afin de le dissimuler dans son casier mais il va vite découvrir qu’il n’est pas seul en ces murs…

Nuit de terreur

White Day est un survival horror en vue subjective, une fonctionnalité naissante à l’époque mais que nous pouvons maintenant retrouver dans bon nombre de titres comme Visage, Outlast ou encore Resident Evil VII et VIIIage.

Durant votre périple, vous rencontrerez en dehors des ennemis (sur lesquels nous reviendrons ensuite) des personnages secondaires avec qui les relations viendront à évoluer. Ces choix auront une importance sur les différentes fins du jeu qui sont au nombre de neuf et ce sans oublier les différents modes de difficulté qui pimenteront cette terrifiante nuit divisée en cinq chapitres dont vous ne ressortirez peut être pas indemne…

Quitter ce lieu maudit ne sera pas chose facile. En effet en plus de devoir résoudre différentes énigmes et puzzles, vous devrez également tenter de survivre face aux différents esprits mais aussi le concierge qui sera en quelques sorte votre Némésis tout au long de l’aventure. Et croyez-moi c’est un cauchemar à lui seul…

Une progression plaisante mais laborieuse

Durant la première heure de jeu, on prend plaisir à retrouver ces mécaniques bien connues des amateurs de survival horror. Que ce soit la map, les différents documents à collecter,… Tout semble réuni pour faire passer au joueur un bon moment.

On se prend rapidement au jeu cherchant un moyen d’accéder aux différentes pièces, à collecter les différents objets afin de résoudre les énigmes et progresser tout en tentant d’échapper aux vilains fantômes mais surtout au concierge qui rappelle également le Scissorman de Clock Tower.

Prêts à prendre des heures de colle?

La bande son est également d’excellente qualité avec des musiques en parfaite adéquation avec le décor et l’ambiance sans oublier les différents bruits de pas du concierge, les murmures des esprits… On peut saluer le travail de Byungki Hwang / Sang Hyuk Park ainsi que l’ambiance horrifique qui est une franche réussite.

Mais au fil de la progression, on regrettera ces espaces de plus en plus exigus, des apparitions spectrales misant sur le jumpscare à outrance sans oublier les bugs du concierge qui passé la seconde moitié du jeu seront régulièrement synonyme de frustration. Arrivé par exemple au troisième bâtiment, vous devrez emprunter un escalier afin d’accéder aux salles du bas. Malheureusement nôtre gentil gardien garde la zone et il vous poursuivra si vous êtes repérés (ce qui arrivera fatalement). Après une dizaine de tentatives ratées puisque ce dernier semble inerte restant proche des marches boucler la zone deviendra très rapidement un calvaire sans oublier qu’en cas de mort, les objets amassés (si vous n’avez pas sauvegardé) seront disséminés à d’autres endroits…. Un bug parmi tant d’autres qui aura malheureusement gâché une partie de l’expérience qui se voulait pourtant prometteuse…

Conclusion

Malgré une bonne idée initiale et une ambiance qui en terrifiera plus d’un, White Day: A Labyrinth Named School n’est malheureusement pas exempts de défauts. On retiendra cet aspect survival old-school et cet affreux concierge qui vous fera sursauter plus d’une fois mais le tout sera quelque peu terni par ces nombreux bugs qui au final laisseront une sensation d’amertume dans le coeur des joueurs…

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[…] l’excellent White Day: A Labyrinth Named School, nous pensions tous pouvoir prifter de vacances bien méritées. Mais les cours ne sont pas […]

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