[Test] Vengeful Guardian: Moonrider

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Vengeful Guardian: Moonrider est un hommage aux jeux d’action-plateforme des années 90 qui ont marqué toute une génération de joueurs. Avec son style rétro pixelisé et sa bande-son synthwave, le jeu nous plonge dans un univers dystopique où un guerrier ninja doit affronter ses anciens maîtres et leurs armées de super-soldats. Le jeu se veut à la fois nostalgique et innovant, en reprenant les codes du genre tout en y ajoutant des éléments modernes comme des mécaniques de combat variées, des niveaux secrets et des boss impressionnants.

Le gameplay de Vengeful Guardian : Moonrider est inspiré par des jeux comme Mega Man et Shinobi. Vous contrôlez le Moonrider, un super soldat qui peut se déplacer rapidement, sauter, glisser, faire des wall-jumps, utiliser des armes à feu et des lames. Au fil du jeu, vous débloquerez de nouvelles capacités grâce à des puces cachées dans les niveaux, ou en battant les boss. A vous ensuite les joies du double-saut , une armure améliorée ou le détecteur de zones cachées. Attention cependant, car vous ne pourrez équiper que deux capacités à la fois !

Le niveau de difficulté de Vengeful Guardian : Moonrider est plutôt modéré, corsé par moments mais pas trop, avec des niveaux assez bien dosés. Notez que le jeu n’est pas très long et propose des checkpoints réguliers. Le joueur peut également améliorer son score en collectant des puces et en terminant les niveaux rapidement. Le jeu offre une expérience rétro sans être frustrante.

Le jeu propose différents niveaux avec des ennemis variés et des boss à affronter. Vous pourrez d’abord passer par un niveau tuto qui se révèlera bien utile, et vous pourrez ensuite choisir parmi les 6 niveaux proposés, dans l’ordre de votre choix. N’étant pas générés aléatoirement, il sera donc utile (voire nécessaire) d’apprendre la nomenclature des niveaux, et les patterns de vos ennemis, afin de ne pas subir une défaite cuisante… Cela dit, le jeu est bien conçu dans son level-design et vous ne pourrez vous en prendre qu’à vous-même en cas de défaite !

La variété des environnements est bien pensée, avec divers niveaux en intérieur, extérieur, dans des phases parfois plus naturelles ou totalement métalliques. Vous aurez même droit à une phase à moto assez cool, qui s’insère vraiment bien dans l’ambiance et le design du titre.

Le gameplay impeccable, le framerate toujours constant et la configuration astucieuse des niveaux sont autant d’éléments qui font que si vous voulez rager, ce ne sera que contre vous-même !

Techniquement, le jeu utilise un style pixel-art 16 bits qui rappelle les jeux classiques à défilement latéral, avec une petite vibe à la Hagane pour le design du Moonrider, et propose une variété visuelle plutôt sympa avec des environnements variés, allant du cyberpunk, mais aussi des espaces sous-marins et futuristes Il est possible d’appliquer un filtre vidéo CRT pour un rendu semblable à celui des visuels sur les télés cathodiques, à recommander pour les fans de ce type d’expérience. Cela dit, le rendu des captures avec ce filtre ne rend pas hommage à sa qualité. Le jeu est également doté d’une bande-son dynamique qui s’adapte à l’action, et propose des thèmes variés qui vont du rock au synthwave en passant par le metal et le jazz. La bande-son est un hommage aux sonorités des années 80 et des machines 16 bits.

Avec Vengeful Guardian: Moorider, vous allez en prendre plein la tête ! Pas forcément à cause de sa difficulté, qui reste abordable si on est un minimum attentif, mais plutôt avec son gameplay au poil, des phases d’action nerveuses, un design plutôt cool et une ambiance sonore de belle qualité. Comptez trois à quatre heures pour compléter le jeu, ce qui paraît peu mais ce sont des moments intenses et gratifiants. D’autant plus que le jeu est axé speedrun, et cela rentabilisera largement l’achat du titre.