[Test] Uragun : bonnes idées, rien de plus
Uragun : robot particulier recherche partenaire particulière
Dans ce jeu de tir, vous incarnerez un robot qui se réveille après des longues années sans pilote. Sa quête : retrouver un pilote introuvable dans un monde où les humains sont devenus rares. Dans Uragun, pas question de devenir un robot pour le recyclage : des hordes entières n’attendent que vous pour les détruire.
Des bonnes idées, qui ne vont pas au-delà
Ce titre indépendant nous lance dès le trailer, du visuel prometteur, des idées intéressantes et donne envie de jouer au jeu. Malheureusement, le rêve s’arrête au trailer.
Dans un premier temps, en lançant le jeu, la découverte de ce monde dévasté, joliment détaillé fait monter une hype en moi : l’envie de tout détruire monte en moi. Nous sommes dans un roguelite après tout. En avançant un peu, l’humour se fait présent, donnant bon espoir pour la suite.
Roguelite, parlons-en justement. Comme dans tous bons jeux du genre, vous allez mourir, et revenir à la charge. Mais au fil du jeu, vous constaterez que le titre n’a pas grand chose à proposer, et même, est tristement fade : j’ai testé pour vous le jeu pendant 70 minutes. Durant ce laps de temps, j’aurais du découvrir des choses sympa, qui me motivent à revenir toujours plus fort. J’ai cherché, j’ai trouvé ceci : les monstres sont absolument tous similaires, quel que soit le niveau, les armes sont très peu diversifiées (surtout au début, vous n’aurez pour ainsi dire 2 armes uniques, et quelques améliorations). Je le rappelle : nous incarnons un robot, dans un roguelite, je m’attendais évidemment à un peu plus niveau gameplay.
Un gameplay qui laisse à désirer
Comme indiqué précédemment, le titre vous propose peu de chose, le rendant terriblement sans saveur.
A cela, nous pouvons ajouté un autre gros point noir : les phases d’actions sont, pour moi, imbuvables pour une seule raison. Lorsque nous sommes en pleine action, dans un bullet hell, nous prenons des coups, c’est quasiment inévitable. Ici, nous ne dérogerons donc pas à la règle, par contre, le décor, la présence d’ennemis qui vous foncent dessus, de projectiles vous ciblant, obligent le joueur à regarder son environnement, observer le personnage sur le champ de bataille d’un rapide coup d’œil afin de voir s’il est bien positionné et si nous visons bien nos cibles. Nous venons au problème principal de mon point de vue : lorsque vous prenez des dégâts, c’est quasiment imperceptible. Plusieurs fois, je me suis surpris à débuter une vague avec ma barre de vie complète, et la finir quasi mort, sans comprendre pourquoi.
Les éléments qui vous indiquent que vous avez pris un coup sont ces 2 éléments : des petites étincelles sur votre robot, et un contour qui s’allume légèrement, de la couleur dominante du décor (rouge – orange, pour la zone désertique), rien d’autre.
Pour ce qui est des ennemis, les schémas d’esquives, sessions d’attaques et même, design de ceux-ci ce trouvent être rapidement répétitifs. Nous pouvons constater qu’avancer dans les différents tableaux ne nous apportera pas de diversifications.
Uragun : le mot de la fin
Vous l’aurez compris, ce jeu est plein de promesse visuellement, qui ne va pas plus loin. Le domaine du roguelite est impitoyable, difficile à maitriser pour sortir un titre correct pour retenir le joueur de longues heures, le frustrer suffisamment tout en le récompensant pour la run qu’il vient de terminer, mort ou vivant. Ici, mourir signifie juste recommencer le niveau, les powers-up étant pour ainsi dire, inutiles.
Plus
- Visuellement très beau et fluide
- La prise en main est très agréable
- Humour présent au début…
Moins
- Contenu vide et fade
- Mauvaise vision lors des dégâts pris
- … l’humour devenu vite secondaire
- Ennemis : tous les mêmes
- Améliorations ? Armes ? Où ça ?
