[Test] Unicorn Overlord – un rpg tactique innovant
Bien connu des fans de titres comme 13 Sentinels: Aegis Rim, Odin Sphere et Dragon’s Crown, ce n’est que fin 2023 que Vanillaware a annoncé Unicorn Overlord développé avec Atlus. Un titre qui aurait pu passer inaperçu mais qui nous a vite séduit pour ses qualités artistiques. Le jeu en valit-il la chandelle? Réponse dans ce test réalisé sur Xbox Series à partir d’une version presse fournie par l’éditeur.
Un titre maîtrisé
Points positifs
- Adapté à tous
- Visuellement soigné
- L’OST
- Accessible à tous
- Durée de vie solide
Points négatifs
- Un scénario oubliable
- Prise en main un peu difficile au départ
N’étant pas adepte du genre, c’est après avoir été séduit par Persona 5 Tactica (qui m’a réconcilié avec le genre) que je me suis lancé dans cette aventure. Malgré un scénario vite expédié, Vanillaware et Atlus nous proposent ici un titre aussi riche qu’abouti qui séduira tes amateurs de T-RPG et potentiellement ceux qui souhaitent s’initier au genre.
Alain s’en va-t-en guerre
Le jeu débute sur une scène d’invasion du royaume de Cornia dans laquelle le général Valmore adepte de la magie noire fini par le conquérir. Face à lui, la reine Ilénia, (votre mère) qui donnera sa vie pour permettre à son jeune fils Alain de prendre la fuite lui léguant juste avant l’anneau de la licrone qui est le symbole de la royauté. Un scénario basique en somme mais qui se suffit à lui même pour poser les bases du jeu.
Nous reprenons notre périple dix ans plus tard et retrouvons donc Alain qui accompagné de son mentor revient sur ses terres natales. Le but sera donc d’atteindre la base ennemie située au centre de la carte afin de rendre à votre royaume sa gloire d’antan.
SOS Village
Afin d’atteindre le niveau suffisant (la bannière indique lvl 40) vous devrez parcourir l’ensemble des châteaux et villages afin de gagner de l’expérience ce qui ne se fera pas sans combattre comme vous pouvez vous en douter. Sur le champ de bataille, vous disposerez de différentes unités comme des épéistes, des archers, des cavaliers disposant de leurs propres forces et faiblesses (possibilité d’équiper différentes armes, faible face aux cavaliers,…) et pouvant compter jusqu’à 5 unités. Le déplacement se fait en temps réel mais il sera important de bien combiner les forces et de bien les disposer sur la carte sous peine de périr et de devoir recommencer la bataille. Un point essentiel tout comme l’utilisation des PA (compétences actives) et les PP (compétences passives) ce qui pourra s’avérer dévastateur si vous avez fait le bon choix. La diversité du gameplay est clairement l’un des points forts du jeu qui de plus propose plusieurs modes de difficulté ce qui permettra aux néophytes de tenter l’expérience.
La victoire vous permettra de libérer la zone en question permettant ainsi de collecter de nouvelles ressources mais aussi d’améliorer votre équipement via les marchands locaux. On pourrait craindre une boucle de gameplay répétitive mais au delà des nombreuses quêtes principales, libératrices et secondaires ainsi que la pléthore de personnages disponible à le mérite d’étoffer le tout permettant d’aggrandir votre armée de rebelles tout en montant en compétences vos troupes entre deux reconstructions de la ville. Un ensemble cohérent et bien pensé qui fait que l’on ne s’ennuie jamais durant la grosse quarantaine d’heures nécessaire pour apercevoir le bout de l’aventure.
Le charme du rétro
Visuellement le studio n’a plus besoin de faire ses preuves mais on prend plaisir à contempler la beauté des graphismes 2D du jeu qui sont clairement une réussite. Entre les décors, les effets de lumière ou encore le chara-design, Vanillaware nous offre ici son jeu le plus abouti sur le plan graphique.
Côté bande-son, le studio a joué la sureté en optant pour Mitsuhiro Kaneda et Basiscape sur ce point. Pas moins de cinq heures de musique envoutante qui accompagnera avec brio les sous titres fr que nous avons eu la chance de retrouver ce qui facilite grandement la compréhension du jeu.
