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[Test] The Devil in Me – Un final terrifiant

Petits meurtres entre amis
Temps de lecture estimé :3 Minutes, 1 Secondes

Après un lancement réussi en 2019, l’anthologie horrifique de Supermassive Games (et éditée par Bandai Namco) achève sa première saison avec The Devil in Me. Un quatrième opus qui apporte de nombreux changements mais cela suffira t-il à faire signer pour une seconde saison?

Détour mortel

Dixit l’intro paranormale digne d’un épisode d’Xfiles pour laisser place ici au premier tueur en série des Etats-Unis: H.H Holmes (ayant avoué vingt-sept meurtres mais soupçonné d’en avoir assassiné deux-cent) que nous pourrons découvrir dans la peau d’un couple de jeunes mariés durant l’exposition universelle de Columbia en l’an de grâce 1983. L’ambiance est posée dès les premières minutes et ce pour le plus grand plaisir des amateurs du genre.

Le paranormal laisse ici place à un sérial killer

Plusieurs décennies plus tard, nous incarnons les membres de l’équipe de tournage de Lonnit Entertainment. Le studio semble dans une mauvaise passe depuis pas mal de temps et c’est suite à l’appel du mystérieux Granthem Du’Met que Charlie (le leader) décidera d’embarquer son équipe afin de réaliser un reportage sur le “Château des meurtres” qui n’est autre qu’un hôtel/musée étant une réplique de celui ou sévissait le tristement célèbre serial killer du XIXe siècle. Une offre à ne pas manquer et qui pourrait offrir au studio un second souffle mais à quel prix?

Un reportage qui pourrait être le dernier!

Bate’s Motel

C’est donc caméra en main que débute le périple de cinq protagonistes. Chacun d’entre eux sera comme toujours jouable en alternance et proposera son lot de dialogues ayant tout comme certaines actions un impact sur la suite de l’aventure. En bref: rien de bien neuf sur ce point comme vous l’aurez compris.

Concernant les actions par contre, on découvre avec plaisir quelques belles nouveautés comme la possibilité d’interagir avec certains éléments du décor afin d’accéder à de nouvelles zones. Grimper, escalader ou encore sauter dans le vide… Un ajout plutôt bienvenu qui était attendu dès le second opus par les joueurs tout comme la possibilité d’accéder aux objets “utiles” via une simple pression sur le stick directionnel.

Graphiquement, le titre est plutôt agréable à l’oeil. Les séquences en extérieures sont plutôt bien réussies, la modélisation des visages est assez soignée mais l’on regrettera parfois des animations corporelles un peu ratées (ce qui se ressent dans certaines phases de dialogue), une traduction parfois absente et un petit aspect répétitif dans certaines zones en intérieur ce qui cependant peut se justifier par le fait qu’il s’agisse d’un hôtel et donc qu’il dispose de parties communes assez semblables les unes aux autres.

La mort aux trousses

Passé ces petits défauts techniques, on prend plaisir à explorer l’environnement et à tenter de faire survivre nos malheureuses victimes en devenir. On aime comme on déteste chacun des personnages jouables qui au fil du jeu lutteront tant bien que mal pour leur survie.

L’ambiance du château des meurtres est plutôt réussie reprenant les bases des classiques de l’horreur avec ce sentiment d’être observé à chacun de nos pas tel l’une des victimes de Norman Bates dans Psychose ou encore pris au pièges dans un lieu macabre n’étant pas sans rappeler Jigsaw ou la moindre erreur vous fera passer de vie à trépas en moins de temps qu’il n’en faut pour réaliser avec brio une QTE.

La peur est de ce fait omniprésente tout en étant ponctué par les prémonitions qui vous offrent un bel aperçu de ce qui vous attend en cas d’échec.

Concernant la durée de vie, comptez environ 6/8 heures lors de votre premier run. Une durée de vie honorable qui permet de découvrir le scénario du jeu seul ou à plusieurs. Comptez le double voire le triple si vous souhaitez découvrir l’ensemble des tenants et aboutissants du jeu et ainsi amasser l’ensemble des collectibles.

Conclusion

Etant un grand fan des jeux narratifs horrifiques, il me tardait de plonger une nouvelle fois dans les profondeurs de la Dark Pictures Anthology. Malgré quelques défauts techniques, le jeu a su se renouveler par son scénario sortant un peu des sentiers battus tout en rendant un bel hommage aux classiques de l’horreur. Reste maintenant à patienter jusqu’à l’arrivée de la saison 2 qui espérons le ne se reposera pas sur ses acquis afin de proposer aux fans une nouvelle expérience en perpétuelle évolution…

Points positifs

  • Un scénario original inspiré d’une histoire vraie
  • Un gameplay qui a évolué
  • De belles frayeurs
  • Bonne rejouabilité
  • Une atmosphère pesante

Points négatifs

  • Une caméra parfois capricieuse
  • Quelques animations ratées
  • Certains dialogues mal traduits
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