[Test] Sorry We’re Closed
Plutôt ange ou démon? Découvrez notre test de Sorry We’re Closed, un survival horror old school qui vient de débarquer sur consoles.
Bénédiction ou malédiction?
Sorry We’re Closed est un premier titre prometteur pour le studio. On ne peut que saluer les nombreuses qualités du titre. Ainsi que le vibrant hommage aux classiques du genre. Un titre à découvrir rapidement et à promouvoir afin de soutenir une petite équipe de passionnés qui pourrait nous réserver d’autres surprises…
Points positifs
- Un concept original
- L’hommage aux classiques du genre
- Bonne rejouabilité
- L’interface et les sous-titres FR
- Un bestiaire varié
- Le système du troisième oeil
- L’OST
Points négatifs
- Le dernier chapitre un poil trop long
- Un arsenal un peu limité
Test réalisé sur Xbox à partir d’une version presse fournie par l’éditeur que nous remercions.
Le paradis c’est l’enfer
Edité par Akupara Games, Sorry We’re Closed est le premier jeu du studio indépendant à la mode games composé de deux personnes. Il est disponible sur PC (Steam, GOG, Epic Game Store) depuis novembre 2024. Et sur PS5/PS4, Xbox One/Séries, Nintendo Switch depuis le 6 mars. Un titre séduisant sur le papier, promettant un concept original sur fond d’hommage au survival horror d’antan. Manette en main, ça donne quoi?
Début de soirée
Avant de partir à la découverte de ce titre atypique, il est important de souligner que le titre dispose de sous-titres français. Un bon point contrairement à d’autres titres indés qui ne prennent pas la langue en charge. Pour débuter, trois modes de difficulté sont proposés, nous avons tenté l’expérience en mode normal.



Rien ne va pour la pauvre Michelle. Entre son boulot qui n’a rien d’agréable, et sa rupture amoureuse, elle a du mal à aller de l’avant. Ce qui n’est pas simple quand votre ex passe à la télévision chaque jour dans le soap opéra : les pétales de l’amour. En échangeant avec ses amis et collègues, tous commerçants dans un joli quartier londonnien, elle veut tenter d’aller de l’avant et de trouver l’amour.
Malheureusement pour elle, il va débarquer de manière inattendue lors de sa rencontre avec la Duchesse : une entité démoniaque qui, en attendant de la voir succomber à son charme, lui transmet une malédiction. Parviendra-t-elle à la briser et reconquérir l’élue de son coeur? Où par tomber sous le charme de cette entité en quête d’amour?


Dès l’intro, on plonge à l’aveugle dans ce récit. Le périple de Michelle ne s’annonce pas simple. Aidée d’êtres aussi divins que démoniaques, elle va devoir rassembler divers artefacts pour briser ce mauvais sort. Tout débute dans une ancienne station de métro où sont tapies toute sorte de créatures. Serait-ce l’enfer sur terre?
De prime abord, il faut prendre le temps de s’habituer aux graphismes un peu rétro, ce qui en soi ne m’a pas dérangé. On retrouve l’ambiance de classiques du genre comme celle de Resident Evil et de Silent Hill. Mais aussi les bons vieux plans de caméra fixe qui fleurent bon la nostalgie. Fidèle au pilier du genre, le jeu en reprend les codes avec brio, proposant un bestiaire varié et des boss assez impressionnants. Mais l’une des particularités des phases de combat réside dans le troisième oeil.

The Medium
En plus de votre traditionnel arsenal qui sera composé de trois armes, vous devrez utiliser le pouvoir de cette surprenante capacité. D’une simple pression sur la touche Y, vous découvrirez une version alternative du monde dans lequel vous évoluez, pourrez reconstituer certains événements mais surtout trouver le point faible de votre ennemi. Ce dernier pourra en avoir un voire plusieurs. Ce qui en plus de le faire passer de vie à trépas, vous permettra de déclencher une attaque spéciale : le crève-coeur. Cette dernière pourra s’avérer dévastatrice sur de petits ennemis mais sera surtout utile lors des affrontements de boss qui sont assez solides.


Côté level design, chaque niveau a été bien pensé. Ces derniers sont variés et proposent divers défis. En plus d’une horde d’ennemis qui en veulent à votre âme damnée… Chacun d’entre eux vous réserve son lot de collectibles. Ils prennent la forme de divers artefacts, d’insectes à écraser ce qui comptera pour votre note finale.
Une fois le niveau achevé, vous aurez droit à une sorte de classement. Ce dernier reviendra sur différents points dont :
- Le temps passé pour terminer le niveau
- Votre nombre de morts
- Le nombre de collectibles amassé
- Le taux de précision
- …
Le tout vous donnera une note via un système d’étoiles. J’ai achevé chaque niveau dans la moyenne, il me reste à les retenter pour découvrir comment obtenir la note maximale qui sera demandée pour chaque niveau. Une bonne nouvelle pour les amateurs de speedrun mais moins pour les chasseurs de succès/trohpées.


Les feux de l’amour
Au-delà de l’aspect survival-horror qui est très réussi, le jeu nous réserve aussi d’autres surprises du côté des liens qui unissent les personnages. L’amour reste la thématique forte Entre les êtes divins et les mortels qui paratagent votre vie, vous serez parfois conseiller amoureux afin de consolider ou de briser leur relation. Entre l’amour interdit d’un ange et d’un démon, celui du restaurateur local qui fricotte avec le barman qui bosse pour la duchesse,… Les peines de coeur ne manquent pas et vos choix auront un impact direct sur votre partie.
Ces quêtes se feront entre deux chapitres dans le monde des humains et dans l’hôtel de la duchesse ou vous pourrez également apporter quelques ingrédients au chef cuisinier. Mais aussi améliorer vos équipements en vendants les objets trouvés à blé, le revendeur local.


Une rejouabilité solide
Pour ma première partie, il m’a fallu un peu moins de sept heures pour arriver au boss final (le dernier chapitre était un peu trop long à mon goût). Une durée de vie tout à fait correcte pour un petit jeu indé. Mais c’était sans compter sur sa rejouabilité.
En effet, le jeu comporte quatre fins différentes en fonction de vos différents choix, et il est possible de retenter l’expérience avec une difficulté un cran au dessus et/ou d’améliorer votre score. L’occasion de découvrir les différents aspects du jeu et de décrocher le platine/les 1000g pour les plus valeureux. Le tout via le mode New Game + accessible dès la fin de votre première run.


Sorry We’re Closed est un premier titre prometteur pour le studio. On ne peut que saluer les nombreuses qualités du titre. Ainsi que le vibrant hommage aux classiques du genre. Un titre à découvrir rapidement et à promouvoir afin de soutenir une petite équipe de passionnés qui pourrait nous réserver d’autres surprises…
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