[Test] Ravenswatch – Le nouveau concurent d’Hadès

Après avoir brillé sur lors de sortie en early access sur PC en avril 2023 (vous pouvez retrouver notre test initial ici), le roguelike Ravenswatch est enfin arrivé sur les consoles de salon. Hadès aurait-il du souci à se faire? Réponse dans ce test.

Une revisite réussie

Avec un concept séduisant et une rejouabilité bien pensée, Ravenswatch se hisse sur le podium aux côté des classiques du genre. On aurait tendance à le placer à côté de Hadès avec qui il peut clairement rivaliser. Un titre riche en terme de contenu qui se découvre suel comme à plusieurs. N’hésitez pas à replonger dans les livres de contes, vous ne les verrez plus de la même façon…

Points positifs

• Un concept original
• Visuellement joli
• La diversité des protagonistes et du bestiaire
• Le crossplay pc/consoles
• Fun seul comme à plusieurs
• L’ajout des modifcateurs pour pimenter la partie

Points négatifs

• Prise en main un peu rude au départ

Test réalisé sur Xbox Series à partir d’une version presse fournie par l’éditeur que nous remercions.

Once Upon a Time…

Après l’excellent Curse of the Dead Gods le studio Made In France Passtech Games reste en terrain conquis mais ose une approche radicalement différente avec Ravenswatch.

Dixit la grande aventure pour une revisite des contes de notre enfance. Oubliez tout ce que vous pensiez savoir, on allez en découdre sévèrement! Notre quête nous emmènera dans le monde de rêverie où des Maîtres-Cauchemars ont décidés de corrompre ces univers que nous connaissons tous. Afin d’éradiquer cette menace, vous allez pouvoir incarner différents protagonistes dont La reine des neiges, Beowulf, le joueur de flûte de Hamelin et le petit chaperon rouge, neuf personnages au total sont disponibles). Chacun d’entre a été repensé pour nous proposer une vision totalement différente. Ce que vous allez découvrir en feuilletant l’ouvrage faisant office de hub central.

Le menu nous offre déjà un bel aperçu de ce qui nous attend. Mais propose aussi de nombreuses options de personnalisation pour une expérience sur mesure. On retrouve bien entendu les différents modes de difficulté habituels, un mode multijoueur mais aussi la possibilité de corser le jeu avec différents bonus/malus pour pimenter la partie. Pour un début, nous avons opté pour le mode aventure (normal) afin de pouvoir explorer le jeu en douceur et tenter de limiter les défaites qui au final ont été assez nombreuses dès le départ…

Highway to hell

Pour chaque personnage, l’histoire est divisée en chapitres qui sont au nombre de trois. Chacun d’entre eux correspond à une partie de la mp qui est infestée par la corruption. Au bout d’une vingtaine de minutes, vous serez confronté au boss de zone. Le combat se lancera automatiquement ce qui incite à explorer vite et bien la zone pour maximiser vos chances de victoire.

Manette en main, on se retrouve direct dans la fosse aux lions! L’absence d’un tutoriel est dommage surtout pour les novices. De plus, chaque protagoniste dispose d’une palett de coups allant de l’esquive à l’attaque de base en passant des coups ultimes qui peuvent s’avérer dévastateurs. Le scénario est assez sommaire mais c’est sur le gameplay tire son épingle du jeu.

Sur la palette de personnages que nous avons testés, Scarlet alias le petit chaperon rouge s’avère le personnage que j’ai le plus utilisé. En explorant la première map (qui n’était pas sans me rappeler les mécaniques de Diablo), j’ai appris à dompter la bête. on découvre rapidement divers coffres, du contenu annexe utile où pas? Mais surtout un bestiaire diversifié dont il faudra trouver les faiblesses. Pour être clair : la mort fait parti de l’apprentissage! Durant les premières heures de jeu, je vous avoue avoir de sacrées roustes le temps d’apprendre à dompter la bête. Chaque ennemi a une force, une rapidité et des attaques totalement différentes. N’hésitant pas à vous tuer en un coup, où exploser dans une belle zone de dégâts. L’esquive est de mise à condition d’en avoir le temps…

Cependant, on prend plaisir à voir notre personnages avoluer au fil des runs, acquérant de l’xp mais aussi de nouveaux traits bien utile pour la suite. Scarlet par exemple est une experte en armes à deux mains. Sa rapidité est un bel atout et avec la bonne combinaison d’attaques, les ennemis ne feront pas le feu. Quand vient la nuit tout change! Cette dernière devient alors le grand méchant loup, l’occasion de faire un véritable carnage sur la map où durant les épreuves chronométrées vous demandant par exemple de tuer un certain nombre d’ennemis sur un certain laps de temps, d’exterminer des boss secondaires,… Le tout devient un plaisir à jouer une fois que vous maîtriser le jeu. Aucune partie ne se ressemble et c’est l’une des ses plus grandes forces.

Une fable de toute beauté

Visuellement, j’ai été séduit par les grahhismes de Ravenswatch. Le chara design anime des persos est une réussite tout comme l’environnement dans lequel on évulue au fil des parties. De plus, les devs ont une l’excellente idée d’ajouter le crossplay PC/Consoles. Un ajout qui fait plaisir et parfois trop rare. Mais ne criez pas victoire trop vite, ils ont aussi été assez vicieux pour adapter la difficulter en fonction du niveau des joueurs. C’est fun à plusieurs mais quand la mort passe dans le coin ça fait mal croyez moi. Surtout si vous tombez à court de réanimations.

Côté durée de vie, j’ai passé une bonne vingtaine d’heures sur le jeu. La page de fin n’est pas encore arrivée mais je ne voulais pas précipiter mon aventure. La richesse du jeu et sa rejouabilité sont des points importants qui valent le coup de la découverte…

Ravenswatch est disponible sur PC (Steam), PS4/PS5 et Xbox One/Xbox Series.