[Test] Psychonauts 2 – une suite indispensable?
Seize après la sortie du premier opus qui est désormais devenu un incontournable, la team DoubleFine menée par le talentueux Tim Schafer (créateur de Monkey Island, Grim Fandango,…) revient en force avec Psychonauts 2. A l’occasion de la sortie du jeu au format physique en octobre dernier chez Just For Games, nous vous proposons de retrouver Razputin (Raz) Aquato dans cette nouvelle aventure qui valait la peine d’attendre.
Docteur ou patient?
Si vous découvrez pour la première fois la licence, pas de panique puisqu’un petit récapitulatif vous sera proposé afin de vous narrer les mésaventures de Raz dans l’épisode précédent. L’occasion de se rafraîchir la mémoire ou tout simplement pour les nouveaux venus de ne pas être perdus dès les premières minutes de jeu.
Après avoir déserté le cirque familial pour rejoindre l’équipe des psychonautes, Raz qui a participé au sauvetage de leur chef Truman Zanotto se voit attribuer le rôle de stagiaire. L’occasion rêvée de découvrir de ses propres yeux le QG. Mais bon nombre de questions dont l’identité du commanditaire de ce kidnapping raison pour laquelle Raz devra pénétrer dans l’esprit torturé de dangereux criminels afin de mettre un terme à tout ça.
Une progression old-school mais efficace
Dès les premières minutes de jeu, on prend plaisir à retrouver cet univers aussi coloré que décalé dans lequel devra progresser nôtre stagiaire en quête de réponses. Le tout démarre au sein d’un hub central qui n’est autre que le quartier général faisant office d’open-world à taille réduite. Au fil de votre progression, vous pourrez converser avec différents PNJ plus originaux les uns que les autres afin d’acquérir de nouvelles missions et progresser dans l’histoire principale qui se compose de treize cerveaux mêlant avec brio aventure et plateforme.
Côté gameplay, la prise en main de Raz se fait assez rapidement. Ce dernier est bien entendu capable de courir, sauter, d’esquiver et bien entendu d’utiliser ses différents pouvoirs (télékinésie, pyrokinésie, lévitation,…) qui sont au nombre de dix afin de vaincre les ennemis, résoudre différentes énigmes et bien d’autres choses qui nous offrent un gameplay assez varié. Cependant tout comme les plasmides dans Bioshock, leur utilisation sera limité puisque vous ne pourrez en équiper que quatre à la fois répartis sur les gâchettes de votre manette.
De plus, vous aurez également les améliorer pas à pas afin d’augmenter les dégâts, la durée des différents effets via les différents collectibles à ramasser tout au long de l’aventure. On ne peut que saluer la diversité des mécaniques de gameplay mais aussi de cet univers assez riche en contenu qui est cependant réservé à une typologie de joueurs plus mâtures.
Pas mal de diversité mais peu de difficulté
Même si j’ai été séduit par la richesse des différentes zones à explorer (mention spéciale pour le casino et le cours de cuisine qui reste mémorable à bien des égards) le tout avec un affichage en 4K et 120 fps sur la génération de consoles actuelle. Cependant, j’aurais aimé une difficulté un peu plus dosée au fil des niveaux qui sont parfois inégaux tout comme les différents combats de boss. Heureusement, certaines énigmes qui s’avèrent parfois assez tordues sont là pour pimenter un peu le tout qui est cependant loin d’être linéaire.
On retiendra également la richesse des dialogues (même si on regrette l’absence de la vf) qui font le charme de Psychonauts 2 tout comme les précédentes productions de Tim Schafer. Ces derniers sont un plaisir de chaque instant tout comme la bande son signée Peter McConnel qui est un véritable plaisir auditif tout au long de la quinzaine d’heures de jeu nécessaire pour voir le bout de l’aventure.
Conclusion
Malgré le nombre d’années qui sépare Psychonauts 2 de son aîné, Raz n’a rien perdu de sa superbe et n’a rien à envier aux ténors de la génération actuelle. Une belle prise de risque qui fait mouche dès les premiers instants et qui aura gommé pour l’occasion les défauts du premier volet. On retiendra les décors aussi étranges que séduisant tout comme les différents protagonistes qui resteront longtemps dans l’esprit des joueurs…
Plus
- DoubleFine toujours aussi inspiré
- Un univers coloré
- La bande-son
- Durée de vie correcte
- Un gameplay varié
Moins
- L’absence de doublage français
- Des boss inégaux
