[Test] Octopath Traveler II

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Alors que Squarenix semble de plus en plus en clin à nous fournir toujours plus de jeux de type RPG old school où pixels riment avec nostalgie, c’est tout naturellement qu’Octopath Traveler II pointe à son tour le bout de son nez. Pas évident au premier abord surtout quand on sait la magie et l’excellence proposée par son ainé pratiquement exempt de défauts. En effet ce dernier avait à sa sortie de nouveau propulsé le genre à un niveau jusqu’alors jamais atteint ! Après de nombreuses heures ( surement trop d’ailleurs ) à errer dans ces lieux dont la lumière est à elle seule un facteur non négligeable voici notre verdict sans langue de bois.

Il était une fois ….

Qui dit nouvel épisode dit nouveau lieu, voici donc Solistia, qui quoi que séparé en deux ( un continent occidental et un oriental ) saura vous immerger dans une création réaliste aux évolutions révolutionnaires. En voyant la carte la première fois il ne peux en résulter qu’une impression de grandeur où l’eau semble pourtant omniprésente. En plus de ce nouvel “habitat”, vous aurez également une nouvelle proposition de héros ayant chacun leur propre histoire et c’est ici le premier point d’orgue du jeu : huit nouveaux héros aux histoires et aux origines diverses et variées et dont chaque background sera proposé via un court extrait afin de vous orienter vers tel ou tel personnage au départ. Ces derniers disposent d’actions de rôle favorisant votre avancée en jeu.

Trône Anguis – Classe: Voleur Actions de chemin : Vol, embuscade – Voleuse souhaitant plus que tout se défaire de l’organisation dont elle est l’instrument.
Ochette – Classe: Chasseur Actions de chemin : Provoquer, se lier d’amitié – Chasseuse dont son monde repose sur ses épaules.
Temenos Mistral – Classe: Clerc Actions de chemin : Guider, contraindre – Prêtre prêt à tout pour découvrir un mystère bien ancré au sein de sa communauté.
Osvald V.Vanstein – Classe: Savant Actions de chemin : Scruter, Tasse – Erudit aveuglé par la vengence.
Hikari Ku- Classe: Guerrier Actions de chemin : Défi, pot-de-vin – Il est le prince de son pays partagé entre les conflits qui ronge son pays et le ressenti de son peuple.
Castti Florenz Classe: Apothicaire Actions de chemin : Renseignez-vous, apaisez – En qête de réponse dûes à son amnésie.
Partition Yellowil – Classe: Marchand Actions de chemin : Acheter, louer – Marchand au grand cœur désireux de rendre le monde meilleur
Agnée Bristani – Classe: Danseur Actions de chemin : Allure, Prières – Jeune danseuse se rêvant en haut de l’affiche

La première chose qui frappe c’est que squarenix semble avoir conservé son OCTOPATH ( mais qu’est ce donc ? Et bien si l’on reprend chaque première lettre des prénoms des personnages disponibles nous nous rendons compte qu’elle forme le mot OCTOPATH et en cela la suite tient déjà sa première étoile ). Comme toujours chaque personnage, peu importe l’ordre établi dans vos choix commenceront tous avec leur histoire, leur développement et finiront à un moment par se retrouver et ne former qu’un. Principe de base des RPG 2D de squarenix Final fantasy IX en tête. Même si certaine fois, il nous sera quelque peu evident de comprendre comment toute ce petit groupe arrive à se supporter, à s’apprécier, force est de constater que l’alchimie marche malgré quelques tours de passe passe assez faciles.

De ces histoires naitront des relations, des dualités qui amènent un vent de fraicheur sur le titre. Les textes se voudront résolument matures, à l’instar de l’histoire de Trône qui, quoi qu’en penseront certains, restera ma préférée et qui de plus dispose d’un thème où violon et contrebasse ne saurons vous laisser indifférent. C’est ici toute la maestria mise en point d’orgue et si vous choisissez bien votre première histoire vous ne pourrez que vous sentir happé par ce jeu.

Combats et levelling

L’élément central du jeu réside dans son système de combat au tour par tour, et malheureusement ou heureusement ( les deux trouveront leur intérêt ) ce dernier est exactement le même que le premier titre. Là où certains pourront pester pour ce choix, d’autres comme moi, y trouveront leur compte. Tout ou presque est une harmonie d’équilibre où votre matière grise sera un temps mise à rude épreuve pour enfin vous conforter dans une habitude mécanique vous permettant de profiter des possibilités offertes par une merveilleuse invention. Le système reste fidèle à tout ce que vous avez pu connaitre : chaque ennemi ayant un point faible à trouver qui une fois connue vous ouvrira la porte du “brise garde” ( plus vous tapez avec l’élément sensible et plus vous ouvrez la garde de ce dernier qui fini par se briser sous vos assauts ; BREAK s’affiche alors à l’écran et le combat devient tout de suite plus simple. L’affichage se voudra minimaliste mais pourtant au combien important puisque même le nombre de coups restant avant notre BREAK est indiqué ! Ajoutez à cela le système de BP ( Boost Point ) consistant à être cumulés afin d’augmenter vos actions. Ils favoriseront alors le nombre d’attaques, les dégâts infligés et les sorts de soutien. Chaque choix devra se faire de manière judicieuse sous peine de sanction notamment lors des affrontements de boss. Le levelling est également au centre des débats puisque vous ne pourrez jamais pousser un combattant plus haut qu’un autre en expérience et créer ainsi un “fossé” entre chaque personnage.

Une ode à la contemplation visuelle et musicale

On ne le répétera jamais assez mais Octopath Traveler II est toujours aussi beau à contempler ; les effets de lumière, les structures, les choix des couleurs, des environnement tout est fait avec goût et la recette de son ainé fait toujours des miracles. Là où nous pouvions avoir des réserves : comment vont ils faire pour sublimer le premier essai est une question à s’enlever définitivement de notre têtes. Chaque zone allant d’Hinoeuma au royaume de Timberain semble avoir fait l’objet d’un soin certain. Nous pouvons, sans trop nous avancer, dire qu’Octopath Traveler 2 est sans conteste le plus beau jeu de son genre et qu’il rend hommage à une époque bénie des dieux en matière de jeu 16-bits.

Musicalement parlant que dire de ces thèmes ? Là encore l’esprit Final Fantasy n’est pas loin ( même si le compositeur Yasunori Nishiki n’a été présent que très peu sur le récent FFVII Remake ) : comprenez par là ce coté assez redondant où nous réutilisons une œuvre existante pour la réorchestrer afin de faire vibrer votre fibre de fan de la première heure. Bravo Monsieur, vous qui avez cette seule saga avez réussi un pari fou de vous imposer là où peu de monde semblait vous attendre. Que dire de la justesse de titres tels que Castti, the Apothecary et ses arpèges enchanteurs sur fond de drama pouvant vous faire frissonner ou encore du très rassurant thème Hikari, the Warrior où le mot épique prends tout son sens. Une telle profusion d’émotions vous parcourrons à n’en pas douter !

Octopath Traveler II : Conclusion

Octopath Traveler II sublime en tout point son ainé, plus dense, un système jour/nuit des plus intéressants, le jeu suffira à lui seul à rassurer les fans de la première heure comme peut être donner envie au personnes, découvrant un genre à part entière, de se lancer à corps perdu dans une œuvre magnifique aux multiples émotions distillées et explorées. La nouveau continent vit, existe, vous pousse à vouloir en apprendre d’avantage et rien qu’en cela c’est un sacré tour de force. Les personnages sont tous attachants, vous provoqueront un nombre incalculable de sentiments. Une grande, très grande réussite surtout quand on voit le nombre d’heures nécessaires demandés pour en voir le bout !