neptunia game maker test

[Test] Neptunia Game Maker R :Evolution

Temps de lecture estimé :4 Minutes, 44 Secondes

Un nouvel opus encore bien barré et surtout en français !

  • Les clins d’oeil aux consoles Jaguar, 3DO et Pippin
  • La traduction française
  • Techniquement sympa
  • Quelques discussions rigolotes
  • Doublage impeccable

Moins

  • Le côté « création de jeux » rigolo mais qui tourne en rond
  • Un peu long sur la fin

Bref, Neptunia Game Maker R :Evolution est une nouvelle entrée solide dans la franchise de longue date qui souffle le chaud et le froid. Le combat est rapide, mais devient épuisant en raison de la structure répétitive des donjons et de l’absence de combat automatique. Heureusement, le doublage sympa sert de motivation pour continuer, tout comme pour voir où mène cette histoire amusante. Visuellement, il conserve l’aspect de base de la série, mais avec un look plus propre à tous les niveaux par rapport aux épisodes précédents. Heureusement, le framerate ne faiblit pas et le jeu dans son ensemble est très sympa à suivre pour ceux qui apprécient déjà la franchise – et constitue un point de départ solide pour ceux qui cherchent à s’y lancer, avec sa localisation française et son histoire qui se comprend sans avoir fait aucun épisode au préalable.


La saga des jeux Neptunia prend encore de l’ampleur avec Neptunia Game Maker R :Evolution, un RPG encore bien barré, entre exploration, combat et création de jeux, entouré de compagnons pour le moins intéressants. Mais avant tout, faisons un petit point sur cette saga

Les histoires de papy Kamper

J’aime bien parfois faire un point personnel sur une saga ou un jeu en particulier, et pour Hyperdimension Neptunia, on va pas déroger à la règle, s’agissant d’une licence à la fois méconnue et à laquelle on prête facilement des intentions, ce qui peut tout à fait se comprendre quand on regarde juste les artworks.

On va remonter bien loin dans le passé, en l’an de grâce 2011, c’était une période assez charnue en termes de jeux vidéo, notamment dans cette période Playstation 3 que j’adorais pour ses RPG et quelques titres inoubliables, et Xbox 360 qui était mon socle principal pour les FPS ou le jeu en multi de façon générale. Toujours en quête de jeux originaux et sympathiques, je tombai nez-à-nez avec une jaquette d’un jeu PS3 qui ne me disait rien. Alors non, je suis pas fan de loli ou autres genres animes sujets à controverse, mais l’ami vendeur qui connaissait bien mes goûts à juste dit « prends-le et kiffe »

Et ouais, en effet j’ai kiffé, peut-être plus que je n’aurai imaginé. Le jeu est somme toute assez classique dans ses mécaniques, mais c’est le fond qui était intéressant, et après plus d’une vingtaine de jeux, je trouve toujours un intérêt dans ces titres qui cherchent non seulement à changer la formule selon les années, mais aussi l’histoire qui évolue selon les sorties de consoles et selon les variations du marché du jeu vidéo.

Si le canon principal du jeu propose du tour par tour dynamique façon FFXIII par exemple, on a dans les spin-offs des Action-RPG, du musou, de l’action en coop, des simulations de jeux online façon .hack sur PS2, du rythme, du dating sim, du Shmup ou du Tactical-RPG. La variété est là, et si la qualité est toujours un peu aléatoire selon les genres, la DA est toujours aussi sympa et permet de garder une cohésion dans le temps quel que soit l’épisode. Bref, c’est bien joli, mais de quoi ça parle ?

Neptune et les trois nazes

L’histoire suit ici Neptune alors qu’elle s’est une fois de plus aventurée dans une nouvelle dimension. Elle se retrouve bientôt à la tête d’un studio de jeux défunt dirigé par des déesses ratées. Peut-elle aider à redonner à ce studio sa gloire d’antan et aider ces déesses sur le chemin de la rédemption ?

Les nouveaux personnages Jagaa, Pippih et Reedio se révèlent être d’excellents ajouts à la fantastique distribution de Neptunia. Ces filles sont basées sur des consoles foireuses : Jagaa est l’Atari Jaguar, Reedio la 3DO et Pippih représente l’Apple Pippin. On retrouve d’ailleurs des petites références tout au long de l’histoire, comme Jagaa qui dit constamment « Faites le calcul », ce qui était le slogan d’une vieille publicité pour la Jaguar. Les filles interagissent très bien les unes avec les autres et Neptune ajoute une grande dynamique à ce quatuor.

Premier point intéressant du jeu : il est totalement traduit en français. Un peu foireux parfois, avec quelques lettres qui s’affichent mal, mais on note l’effort pour l’accessibilité. Graphiquement, Neptunia Game Maker R :Evolution s’en sort plutôt bien. Tous les modèles de personnages sont bien faits et les étapes ont également beaucoup de détails. Cependant, on note que beaucoup d’assets été réutilisés à partir du jeu Sisters VS. Sisters qui est sorti il y a quelque temps. Le framerate est satisfaisant, mieux optimisé que le jeu précité d’ailleurs.

Une vraie R :evolution ?

La mécanique originale de ce titre, c’est la création de jeux, c’est là que le développement du disque entre en jeu. Vous choisirez certains développeurs en fonction de leurs compétences dans le genre que vous essayez de créer et de créer des disques de jeu. Plus ces créateurs sont talentueux et plus vous avez débloqué d’améliorations, meilleur est le jeu que vous créez. Ceux-ci seront remplis de compétences qui peuvent être utilisées au combat si elles sont équipées sur les filles, tout comme dans les jeux précédents, il vaut donc la peine d’en faire quelques-unes dès que vous le pouvez.

C’est un concept sympa mais qui tourne en rond passé un certain cap dans le jeu, nécessaire car les bonus apportés sont sympas, mais au final cela n’apporte pas grand chose en termes de gameplay. A ce sujet, si les combats sont plutôt sympas, ils manquent d’un mode automatique qui serait bienvenu pour passer plus rapidement certaines zones longuettes, voire répétitives. Pareil pour l’exploration, la possibilité de se promener en moto accélère ces phases qui étaient parfois rébarbatives, mais le contrôle du véhicule manque encore de précision. Cela dit, on note l’effort !

Bref, Neptunia Game Maker R :Evolution est une nouvelle entrée solide dans la franchise de longue date qui souffle le chaud et le froid. Le combat est rapide, mais devient épuisant en raison de la structure répétitive des donjons et de l’absence de combat automatique. Heureusement, le doublage sympa sert de motivation pour continuer, tout comme pour voir où mène cette histoire amusante. Visuellement, il conserve l’aspect de base de la série, mais avec un look plus propre à tous les niveaux par rapport aux épisodes précédents. Heureusement, le framerate ne faiblit pas et le jeu dans son ensemble est très sympa à suivre pour ceux qui apprécient déjà la franchise – et constitue un point de départ solide pour ceux qui cherchent à s’y lancer, avec sa localisation française et son histoire qui se comprend sans avoir fait aucun épisode au préalable.

Le retrogaming est ma passion principale, mais il ne faut pas tomber dans la tristesse du "c'était mieux avant" ! Les jeux aujourd'hui sont hyper variés, et proposent parfois des choses assez incroyables. Gardons l'esprit ouvert, loin des gueguerres et des clivages stupides et stériles, et n'oublions pas que le jeu est un loisir qui doit nous rassembler ! J'aime particulièrement les RPG, les jeux d'action et d'aventure, et j'apprécie particulièrement les titres avec une histoire riche et les univers déjantés ou atypiques.

Laisser un commentaire

Avant de partir...

En LIVE sur Twitch ! OFFLINE on Twitch