[Test] Monster Hunter Wilds
Plus
- Accessible
- Univers de toute beauteeey !
- Addictif
- Gemma !!!
Moins
- Mais trop facile !
- Histoire trop simpliste
- Quelques bugs graphiques
- Nata…
Avant propos
Vous le savez maintenant si vous suivez le site, je suis un grand fan de Monster Hunter. Après un Rise/Sunbreak d’abord destiné à la Switch puis porté sur toutes les autres console et PC plutôt addictif, il était temps pour moi de revenir à mes premiers amours : la chasse, la vraie où le challenge n’attendais que moi. Avec l’annonce de Monster Hunter Wilds, mes espoirs de voir enfin une vraie suite à Monster Hunter World/Iceborne étaient enfin là! Je ne vous cache pas que j’ai énormément de choses à vous dire alors ne faisons plus durer le suspense!
Pastel de Nata
Tout commence avec une histoire. Comme d’habitude dans les Monster Hunter, celle ci n’est qu’un prétexte à la chasse, une sorte de tutoriel et là encore aucune surprise. On nous mets par contre dans la peau d’un chasseur aguerri, rompu à l’utilisation d’armes, en nous plongeant dans le feu de l’action. Les personnes ayant fait la démo proposée lors de la première phase n’ont donc pas été surpris puisque le début de l’aventure est strictement identique.
On y découvre différents protagoniste en commençant par le plus …. agaçant : Nata! Ce jeune garçon fait parti du clan des veilleurs. Et ce sera donc le fil conducteur de votre aventure : qui sont les veilleurs? Pourquoi ce peuple a t il disparu? A quoi servent ils dans ce monde au climat en constante évolution. En effet ici la vie a appris à s’adapter aux environnements difficiles, la faune développant son propre écosystème et les humains en son sein développant leur propre culture. C’est ainsi que durant vos excursions, vous serez amenés à rencontrer différents peuples aux croyances bien ancrées. Nata comme je vous le disait est un garçon à la tête bien dure et sera trop souvent à l’origine de vos problèmes puisqu’il prendra un malin plaisir à foncer tête baissée malgré ses dires: « Promis la prochaine fois je ne recommencerais pas ! »… mais bien sur.

Au menu des différents protagonistes vous accompagnant il y aura également Alma votre assistante qui ne cessera de vous donner le feu vert pour occire chaque monstre, ce qui aura aussi tendance à devenir énervant, sa phrase « la guilde vous autorise à chassez tel ou tel monstre » en deviendra usant, il est dommage que nous n’ayons pas eu plus de » profondeur, surtout sachant que le personnage est féru d’anthropologie.
Vient ensuite Gemma, notre forgeronne au décolleté généreux, qui partagera avec nous une grande partie de son histoire. Cette dernière s’avèrera émouvante et nous donnera par la même occasion une petite leçon de vie plutôt agréable. Votre palico est évidemment de la partie, ainsi que d’autres personnages clés tels que Ronin le Wudwud, Olivia et son gros marteau ou encore Erik le biologiste curieux. D’autres viendront encore garnir ce tableau mais nous vous laissons les découvrir afin de profiter au mieux de l’histoire.





L’arme Fatale
Qui dit Monster Hunter dit arme. Comme pour les épisodes précédent ici pas de surprise puisque les quatorze armes répondent présente ; de la morpho-hache à l’épée longue en passant par la corne de chasse! Ce qui est intéressant ici c’est surtout la possibilité d’équiper deux armes sur votre Seikret!

En effet ici, contrairement à Monster Hunter World où nous pouvions monter certains petits monstres, Capcom nous offre ni plus ni moins que la possibilité de nous servir d’un Seikret, sorte mélange entre un Archéoptéryx et un Dromaeosauridae doté d’écailles brunes et vertes, le dessous de son corps est de couleur sable. Il est en partie recouvert de plumes vertes et mauves, en particulier au niveau de la tête, des bras (devenant ainsi des ailes lorsqu’il les déploie) et de la queue.
Rassurez vous toutefois puisqu’il vous sera possible de le personnaliser par la suite, les couleurs de son plumage ou de sa tête seront alors à redéfinir. Cette monture ne sera pas sans rappeler le célèbre Chocobo de par sa démarche et vous permettra donc de rallier vos équipiers plus rapidement, vous pourrez également combattre sur son dos ou utiliser votre fronde afin de faire s’effondrer des pièges où activer différents bonus. Attention toutefois, nous vous conseillons fortement de changer les paramètres de déplacement puisqu’ils s’avèrent assez rigide au départ.
Monster Killer
Monster Hunter Wilds apporte avec lui un bestiaire bien complet puisque 29 grands monstres sont à « saigner » ou à capturer et avec eux un nombre de nouveaux pattern bien distinct. La grande force de cet opus réside d’ailleurs sur l’arrivée de nouveaux monstres tout en laissant les espèces iconiques, rathalos en tête, venir nous casser les dents! Enfin, ça c’est sur le papier!
Pour faire simple, la première partie de l’histoire se fait en quatorze heures environ si vous regardez toutes les cinématiques. Comptez vingt heures pour terminer les quêtes annexes et ainsi débloquer les premiers alpha qui vous donneront accès aux armes et armures d’artisan constituant le début du end game puisqu’il vous sera demandé de monter en rangs afin de débloquer d’autres monstres bien plus coriaces dont je tairais le nom.

Le jeu se découpe alors en trois parties : la partie tutoriel des patterns avec le mode novice constitué des premiers monstres, la partie renforcement des compétences avec l’expert constitué des monstres un petit plus robuste et la partie « gardienne » avec les monstres alpha qui vous occupera le plus en end game. On retrouve ainsi comme toujours les chasses en mode libre, vous permettant de chasser les couronnes et farmer vos composants.
Ici la recette est la même que Monster Hunter World/Iceborne : tuer un monstre, le dépouiller, attendre les récompenses et espérer obtenir les bons morceaux utiles aux crafts puis recommencer pour un nouveau set d’arme/armure.
Pour être efficace il vous faudra alors étudier les faiblesses des monstres, souvent élémentaires, et vous équiper en conséquence mais également et surtout mixer vos armures, c’est à dire mettre différentes pièces de différents monstres afin d’optimiser vos bonus. Les plus anciens savent que des sets efficaces sont déjà mis en ligne, les plus pointilleux essayeront de créer leur ensemble avec quelques variantes. Les quêtes évènements sont aussi de la partie et vous permettront d’obtenir des objets bien sympathique mélangeant skin ou bonus à ne surtout pas négliger, des sphères d’armures sont également au programme.

Monster Slacker
Le jeu aussi bon soit il me ronge tant je lui ai trouvé quelques imperfections qui pourraient s’avérer « fatale » pour les anciens tels que moi. La première chose à savoir est que j’ai fait tout le jeu avec la première armure de Chatacabra en ne changeant que deux fois d’arme avant de voir la fin de l’histoire.
Cela me dérange profondément surtout quand on sait que la difficulté était avant tout LA recherche de tout chasseur! Alors oui, l’ouverture est une chose à prendre en compte, mais tout comme un Street Fighter 6 et son mode M qui n’apprends rien aux joueurs, et leur donne cette impression de puissance, on se retrouve exactement dans le même cas! A aucun moment, et même sur les alpha je n’ai ressenti de difficulté ou de sentiment d’accomplissement comme j’ai pu en avoir sur Monster Hunter World/Iceborne lorsque l’on rencontre le Rajang qui ne nous lâche pas ou le brachydios tempête et sa dernière phase très compliquée. Même Monster Hunter Rise nous avait gratifié d’un Magnamalo en RC bien compliqué en début de jeu et que dire de son final avec l’Ibushi?
Ici le constat est simple, même si le jeu est beau à se damner la difficulté n’y est pas! La faute à des PNJ appelé en fusée de détresse trop fort lorsque nous ne sommes pas en multi? L’autre problème vient selon moi du Seikret, bonne idée au départ mais favorisant les déplacement pour affuter, se soigner en urgence et même pour se battre! Prenons par exemple le cas d’un Fusilarbalète (léger ou lourd) qui une fois sur le Seikret deviennent juste incroyablement fort en arène.
L’autre grand absent est selon moi, le mur. Grande innovation de Monster Hunter World/Iceborne, qui est ici complètement oublié! Quel dommage! Je trouvais que pouvoir l’espace d’un instant coller la tête du monstre dans le mur pour lui faire subir une quantité folle de dégâts tout en le faisant tomber était juste jubilatoire! Aurons nous plus tard la possibilité de recommencer, voir même de monter les monstres comme dans Rise/Iceborne pour plus de possibilité ? Cela ajouterai un coté épique aux affrontements lorsque nous voyons deux grands monstres s’affronter et pourquoi pas voir gagner le plus faible des deux!
Que manque t il à ce Monster Hunter pour être la nouvelle référence? Je pense que c’est assez simple. Premièrement un monstre au gigantisme sans pareil disposant de différentes phases et sur lequel nous pourrions utiliser des canons ou des engins de sièges comme nous avons déjà pu le voir (coucou Gaismagorm) ce qui aurait aussi pu permettre aux anciens joueurs tels que moi de retrouver ce challenge, cette pression mise en avant poar l’arrivée de débutant ou de joueurs découvrant le combat et pouvant à tout moment mettre en péril ladite quête en cours.
Deuxièmement un boss de raid de type Kulve taroth, Alatréon, Vouivre immortelle, Shara Ishvalda, ou encore Safi’jiiva. Alors oui, il s’agit de monstres de rang maitre mais nous avions tout de même eu quelques phases sympathiques sur le Zorah Magdaros ou le Nergigante au tout début de l’aventure Monster Hunter World et faisant cruellement défaut dans le cas de Monster Hunter Wilds.
Enfin la dernière « frustration » est à mettre au profit d’un ATH et d’un menu identique à celui de Monster Hunter World/Iceborne. Aucun effort, tout est identique jusqu’aux mécaniques de flacons/ potions de froids-chaud/ nourriture etc. Alors oui c’est efficace mais cela tranche avec le reste du jeu.



Hunter Power
Vous l’aurez compris, le jeu est beau, doté de possibilités infinies en terme de création de personnage, Monster Hunter Wilds n’a pas fait les choses à moitié en matière de définition d’armure, d’effets, et d’envie! Il ne sera pas rare de baver devant les sets portés par d’autres chasseurs et de passer plus de temps à farmer qu’à véritablement avancer dans le jeu pour avancer et c’est tant mieux! Les cinématiques mettent plus que jamais en avant votre chasseur, et nous prendrons un plaisir non dissimulé à rayer de la surface du globe toute espèce de grands monstre se baladant.



La cerise sur le gâteau est à mettre au crédit du farm de ressources et de la pêche qui vous occuperont des heures et des heures tant les composants sont essentiels aux chasses. La chasse est ici rapide, peut être un peu trop, mais tant pis ça nous laisse plus de monstres à démembrer. Un tas de petites nouveautés sont d’ailleurs à signaler comme le fait de voir les cadavres de monstres laisser place à une végétation que nous pouvons ramasser par exemple.
Les différentes zones de jeu sont aussi différentes que passionnantes, nous passerons des plaines venteuses, à la foret écarlate puis au bassin pétrolier et aux falaises de glace. Chaque zone est constituée d’une faune et d’une flore propre mais surtout d’un environnement marquant son propos! Pour faire simple chaque zone dispose de monstres correspondant à l’élément ( feu, glace, poison etc ) et avec elle le monstre « boss » de la zone.



GOTY
Monster Hunter Wilds est le jeu que l’on attendait! Il permettra de rassembler les fans de la première heure comme les nouveaux venus n’ayant pas besoin d’avoir de connaissance en lore puisque nous partout sur un nouveau monde. Les fans de la première heure attendront plus de challenge avec les mises à jours pendant que les nouveaux feront leurs armes et gagneront en confiance. Capcom nous démontre une fois de plus sa maitrise du sujet ; le jeu est beau, fluide ( quoiqu’en disent les rageux … et ils sont nombreux), les musiques sont une nouvelle fois incroyables, le thème déjà iconique et je suis sure que l’avenir s’avère radieux pour ce MH dont les vente ne cesse d’exploser tout sur leur passage! A ne surtout pas rater, et on peut peut être s’avancer : GOTY! ( malgré sa facilité d’accès )
Merci à l’éditeur qui nous a fourni une clé Playstation 5 et sans qui nous n’aurions pas pu vous présenter ce test.
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