[Test] Godlike Burger - Cauchemar en cuisine

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Par les temps qui courent, rentabiliser son fond de commerce est la priorité de tout patron. Mais jusqu’où iriez-vous pour sauver le votre? On peut dire que celui présenté dans Godlike Burger est prêt à employer la manière forte qui à trancher dans le gras…

Au programme :

C’est la crise

Dans ce jeu de simulation développé par Liquid Pug et édité par Daedalic Entertainment pour le moins atypique, vous incarnez un cuistot malheureusement unijambiste qui enchaîne les petits jobs sans succès.

Gardant en mémoire, les bons moments passés en cuisine avec sa grand mère, il décide de monter son propre fast-food. Mais comment se démarquer de la concurrence? Tout simplement en ajoutant une petite touche d’originalité dans les burgers: transformer les clients en steaks savoureux…

Premier service

Pour bien débuter l’aventure, vous aurez droit à un tutoriel plutôt riche en contenu. L’ensemble peu paraître assez lourd de prime abord mais les diverses explications sont assez bien amenées et vous permettent de rapidement prendre vos marques. Vient alors l’heure de débuter votre première journée qui comme toutes les autres sera découpées en deux phases.

De jour, vous devrez tout simplement assurer le servie à la manière d’Overcooked. Un à un arriveront vos premiers clients qui ont chacun un profil différent. Diverses informations s’afficheront alors à l’écran comme sa patience pour le délai de livraison de la commande, les ingrédients nécessaires à la réalisation de sa commande mais aussi son taux de suspicion / contrariété sur lequel nous reviendrons ensuite. On peut dès les premiers pas en cuisine saluer le travail des développeurs qui ont rendu le tout accessible via de petites vignettes qui aident à la prise en main et ce assez rapidement.

Afin d’offrir à vos clients un service de qualité, il faudra bien entendu surveiller bon nombre de critère comme ne pas brûler la viande, respecter les ingrédients mais aussi veiller à ce que les différents équipements ne tombent pas en panne.

Mais comme vous vous en doutez, il faudra entre deux commandes penser à faire le plein de viande fraîche. C’est que la partie originale du service entre en scène. Pour cela vous pourrez par exemple ajouter une petite sauce dans le burger qui incitera vos clients à sortir fumer à l’issue du repas (l’occasion de glisser quelques pièges en extérieur pour vous faciliter la vie) ou les enverront fissa aux toilettes.

C’est à ce moment là que vous entrerez en scène hachoir à la main pour remplir le frigo. Il faudra cependant être prudent au moment ou vous ferez passer le malheureux de vie à trépas. En effet, ces derniers seront en mesure de se défendre et donc de vous envoyer au tapis mais vous pourrez aussi être vu par d’autres clients qui s’empresseront de quitter les lieux ou pire d’appeler la police! Un concept des plus originaux qui pimente justement un titre qui essaie de trouver sa place dans un registre déjà bien exploité.

Une fois le service et votre sombre besogne accomplie, il sera donc l’heure du bilan qui vous permettra de voir l’argent amassé, le nombre de victimes et bien entendu les différentes charges à payer. Il sera nécessaire de contrôler l’ensemble de ces critères pour survivre, acheter de nouvelles améliorations et pourquoi pas changer de planète.

A la nuit tombée, c’est en sous-sol que cela se passe. Vous pourrez ainsi recharger les différents ingrédients culinaires, améliorer les équipements de la cuisine (réfrigérateur, plaque de cuisson,…) ou encore confectionner de nouvelles sauces afin d’attendrir la viande…

On peut dire que les développeurs ont développé le concept jusqu’au bout. Au fil des améliorations qui se débloqueront également via des défis, on se rend compte que ces génies du mal ont pensés à tout afin de nous divertir et ce tout au long de l’aventure.

Conclusion

Complètement déjanté et totalement addictif, Godlike Burger brille tant pour l’originalité de son scénario que pour ses mécaniques de jeu. L’une des bonnes surprises indés de cette fin d’année qui promet des parties endiablés à condition de ne pas venir déjeuner dans ce drôle d’établissment…