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Voilà enfin un jeu que j’attendais! Après un premier épisode vivement critiqué par son manque d’ambition et ses inspirations fades, Fairy Tail 2 bénéficiait pour moi d’un capital sympathie assez fort lors de son annonce puisque du peu que l’on pouvait en voir Gust semblait enfin tenir la recette miracle ou tout du moins de s’en approcher. L’heure du changement semblait avoir avoir sonné.

Plus

  • Un arc intéressant mais
  • Identité sonore et visuelle respectée
  • Quelques bonnes idées mais

Moins

  • Destiné au connaisseurs de l’arc
  • Système de combat ennuyant
  • Où sont passés tous les personnages?
  • DLC dans le DLC ???

Pétard mouillé

Nous vous faisons pas trop attendre, Fairy Tail 2 n’est malheureusement pas le jeu qui fera date dans l’histoire des adaptations vidéoludiques de shōnen. Gust rate même complétement sa copie ; l’ensemble est indigeste mal amené, et pire encore, le cœur du jeu : son système de combat est d’une morosité à faire peur à n’importe quel amateur du genre. Alors oui, la charte graphique du jeu est là : les personnages sont reconnaissables au premier coup d’œil mais ne suffisent pas à vous faire garder la manette en main. La première erreur de Gust est que selon moi, il aurait fallu un peu plus de finition puisque d’entrée de jeu on vous balance au beau milieu d’un arc narratif de Fairy Tail qui, si vous n’êtes pas aficionados de l’œuvre, vous verra complétement perdu à son commencement… Pas très malin.

Mais ce n’est pas tout … Là où nous aurions pu avoir malgré cela un contenu généreux, qualitatif mettant en avant de la plus belle des manières cet arc, nous avons un morceau d’histoire complètement décousu, ne respectant à aucun moment le fan de la première heure qui aurait pu y trouver un plaisir non dissimulé en traversant durant une cinquantaine d’heure un arc fourni. Encore une fois non, l’ensemble est juste honteusement travaillé à la “va-vite”, ne dure qu’une toute petite dizaine d’heures et encore en prenant son temps mais en souffrant également car non, les points négatifs ne s’arrêtent pas là…. On se retrouve vite coincé entre une multitude d’inspiration ou de genre sans vraiment obtenir une identité propre : est ce un RPG ou non ? On ne sait le dire puisque même si certain marqueurs sont là ( arbre de compétences, points de compétences, équipement, alliés ) ils ne suffisent malheureusement pas à l’envol de ce Fairy Tail 2.

Et ça continue encore et encore

Le premier Fairy Tail1 vous donnait au moins l’impression de jouer à un RPG, ici tout a disparu au bénéfice de champs de batailles sans saveurs que l’on use jusqu’à la corde. Exit le tour par tour bonjour le combat en mode ATB où votre seule but sera de briser le “barre de choc” de votre adversaire afin d’en venir à bout rapidement. Et ce ne sont pas les quelques ajouts de dégâts ( sous forme de DOT : comprenez par là dégâts sur la durée ou interruption d’attaque de l’adversaire ) octroyés par vos compagnons là encore non gérés qui viendront vous donner envie de vous plonger dans ce système devenant vite lassant puisque que votre équipe sans “farmer” deviendra juste bien plus forte que vos ennemis vous faisant face ; là encore c’est raté, pas d’ennemis calqués sur votre progression nous sommes sur un minimum syndical bien bas rendant cet ensemble bien trop simpliste sur la durée. L’écran s’engorge alors d’une suite de portraits faisant apparaitre vos alliés au fur et à mesure qu’ils interviennent et leurs vocalises finiront par vous énerver à force de répétitions, enfin les attaques en duo qui se déclenchent ( Unison Raid ) sont eux aussi assez pauvres en possibilités puisque le roster est limité.

Quelque chose à ajouter ?

Il est souvent difficile de juger ou noter un jeu lors d’un test. La vraie question réside dans ce qui peu encourager à acheter un tel jeu ? Dans les points positifs vous retrouverez une bande son impeccable, des voix fidèles à l’anime, une modélisation classique mais efficaces, les effets des sorts sont là aussi intéressants avec les différentes formes d’éveil et ….ça s’arrête là. Les “cut scène” sont minimalistes, le roster pas complet, et l’idée du saison pass ne vends clairement pas du rêve quand on voit l’effort mis dans la production de ce Fairy Tail 2. Oubliez aussi l’idée des quêtes annexes puisque là encore aucun génies n’est venu éclairer le studio de développement afin de rendre cette guerre éclair attrayante.

Le plus effrayant en y repensant est de se dire que même Naruto: Ultimate Ninja Storm sorti en 2008 sur Playstation 3 fait mieux en terme de contenu et de combat car il laisse ses protagonistes se déplacer lors des affrontements par exemple mais les comparaisons sont en réalité bien plus dures en étant tout à fait objectif! Les décors aussi fidèles soit ils sont eux aussi vides d’interaction et de vies sous toute forme soit elles. Elles vous donneront aussi rapidement une sensation d’enfermement puisque trop portées vers les routes couloir : le monde ouvert n’est alors qu’une chimère prétexte à l’étonnement lorsqu’une route annexe apparait mais qui là aussi fini en flop en découvrant un coffre au bout : téléphoné!

Le end-game n’est également pas à marquer d’une croix au fer rouge mais je préfère vous en laisser la saveur si toutefois vous avez envie de vous y plonger.

Pas un conte de fée

Je ne comprends pas ce qu’a cherché Gust avec ce Fairy Tail 2. Le matériau de base était pourtant qualitatif et on nous donne une suite pour une suite. Comme si l’échec du premier opus avait scellé le destin de ce deuxième épisode permettant de boucler la boucle sans vraiment penser aux gamers et aux amoureux de Fairy Tales. Oui visuellement le titre s’en tire bien mais c’est tout ! Nous avons bien trop de jeu qui respirent le médiocre et Fairy Tales 2 ne fait aucun effort dans sa construction pour en faire un titre restant dans les mémoires.

Rédacteur :

Eiko

Fondateur de Game Cover. Amoureux de JRPG, des MMO ou des jeux de combats en tout genre. Vous me retrouverez pour des sessions lives sur twitch, des tests ainsi que certaines chroniques.

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