[Test] Deathbound : un souls-like pas évident à prendre en main

Temps de lecture estimé :2 Minutes, 11 Secondes

From Software a inspiré bon nombre de jeux dorénavant classés “Souls-like”. Lies of P, Ni-Oh, Wo-Long Fallen Dynasty, Steelrising sont des jeux qui ont réussi à se faire remarquer et démarquer dans le domaine. Qu’en est-il donc de Deathbound ? Voyons ça ensemble

Plus

  • Les graphismes sont magnifiques…
  • Bande son excellente
  • L’histoire est très bonne
  • La fusion entre les points de vie et l’endurance

Moins

  • Mais pas au gout du jour
  • Arrive après les autres souls-like pour pouvoir se démarquer
Deathbound

Deathbound pose d’excellentes idées

Dans ce jeu, nul doute que vous pourriez être surpris sur plusieurs points.

Le premier est la jauge de vie qui est fusionnée avec la jauge d’endurance. En effet, dans Deathbound, vous allez prendre des coups, et cela va vous impacter sur votre gameplay directement, car vous devrez gérer de plus en plus difficilement vous jauge d’endurance liée à la vitalité. Plus celle-ci est basse, moins vous pourrez esquiver et porter des coups importants. Cet aspect est déjà difficile à prendre en main et demande un temps d’adaptation.

De plus, nous avons ici le premier souls-like qui gère une équipe. Vous croiserez des “essences”, vous permettant de changer de classe au fil du combat. Chaque classe aura bien évidemment son propre panel d’armes, compétences et même la personnalité. Bien que les touches soient similaires aux Souls-like pour une prise en main rapide, maitriser votre personnage va vous demander du temps, de la stratégie et une bonne dose d’apprentissage. De plus, en mourant les premières fois, vous rencontrerez la frustration de ne pas incarner une autre classe qui possède encore de la vitalité. Chaque situation vous demandera d’utiliser la bonne essence pour pouvoir continuer d’avancer, vous forçant à les connaitre toutes un minimum.

Un monde vaste, mais linéaire

Un autre point sur Deathbound est son monde. Il est grand, vaste, mais cruellement linéaire. L’exploration est rapidement répétitif : entrée dans la zone, exploration, peu de zones secrètes à découvrir, remplies de pièges et trésors précieux, peu de défis pour les acquérir. De plus, on s’approche d’autant plus d’un Dark Souls, avec ses nombreux raccourcis vous octroyant le droit de “mourir plus souvent” pour reprendre la où vos pas vous ont laissés.

Pas pour les âmes sensibles

Deathbound est un souls-like exigeant, avec des ajouts de gameplay novateur, augmentant sensiblement la difficulté du jeu. De plus, les ennemis également ont une courbe de difficulté assez élevée, rendant impitoyable les phases de combats, que ça soit dans les couloirs, ou contre les boss qui sont également redoutables. Devoir gérer vos différentes classes, l’environnement et votre stock d’objets est un réel défi, vous obligeant de persévérer malgré le nombre d’échecs grandissant.

Deathbound, faut-il y jouer ?

Le jeu est incroyablement intéressant, autant par son gameplay novateur, que son histoire captivante. La difficulté peut en choquer plus d’un, et c’est compréhensible. Cependant, il est bon de garder à l’esprit que nous sommes sur un Souls-like. De ce fait, si vous cherchez un défi, un nouveau Souls-like à ajouter à votre collection de jeux difficiles terminés, Deathbound est un incontournable cette année.

Je tiens à remercier l’éditeur qui nous a fait parvenir une clef CD pour effectuer le test. Je ne savais pas que mon sang pouvait contenir des morceaux de briques en le recrachant.

Rédacteur :

Neikko

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