[Test] Bramble: The Mountain King
Disponible depuis fin avril sur PC et consoles, le jeu de Dimfrost Studio (une version physique est disponible via la boutique de Just For Games), Bramble: The Mountain King a su trouver et terrifier son public. Après moult heures passées à errer dans les bois, il est temps de vous faire part de notre avis.
Promenons nous dans les bois
C’est en pleine nuit que se réveille le jeune Ollie. Seul dans la chambre qu’il occupe avec sa soeur Lillemor, il découvrira un lit vide, une fenêtre ouverte et sur la table, un livre de conte entrouvert sur un conte narrant l’histoire d’un jeune garçon fugueur qui part à la découverte d’une forêt bon nombre de créatures enchantées. Mais c’est à la tombée de la nuit que ce cadre féerique va révéler ses sombres secrets.
Il semblerait que Lillemor soit à son tour partie à l’aventure et il vous faudra donc tenter de la retrouver et la ramener saine et sauve…
Un univers aussi somptueux que terrifiant
Dès les premières minutes, on prend plaisir à contempler cette majestueuse forêt dans laquelle se déroulera l’aventure d’Ollie. Grandes étendues d’herbes, champ fleuris cohabitent en parfaitent harmonie avec gnomes et autres créatures enchantées. La patte graphique est juste superbe et flatte la rétine pas à pas enfin jusqu’au coucher du soleil ou vous allez découvrir l’envers du décor.
Destiné de prime abord à un jeune public, on se rend vite compte que ce cadre n’est pas aussi idyllique qu’on le pensait. Les eprsonnages tout mignons laissent ici place à de terrifiantes crétures bien décidées à faire de vous leur prochain repas. Les ennemis sont gigantesques et la tannière de certains est vraiement malaisante. Mention spéciale au boucher qui vous obligera à prendre la fuite dans un dédale de tripes et de boyaux qui en marquera plus d’un…
Le bestiaire fait clairement parti des points forts du jeu. on appréciera d’ailleurs moyennant quelques recherches découvrir d’autres livres de contes qui vous expliqueront l’histoire de ces différents protagonistes parfois humains par le passé et qui pour d’obscures raisons sont devenues maléfiques… Des thématiques parfois assez fortes qui renforcent l’immersion du jeu qui brille par la qualité de sa direction artistique et sa bande son qui s’accorde parfaitement aux différents paysages.
Accessible mais parfois dirigiste
Manette en main, diriger Ollie s’avère être assez simple. N’étant pas sans rappeler Little Nightmares, vous alternerez entre des phases plateforme, de réflexion avec quelques énigmes et action tout en prenant le temps d’explorer les lieux afin de découvrir quels secrets recèle la forêt. Vous aurez la possibilité de collecter de petites figurines bien sympathiques à l’effigie des personnages que vous rencontrerez.
L’occasion d’amasser de quoi embellir votre chambre à votre retour (si vous y parvenez). Vous pourrez également débloquer quelques succès/trophées au passage mais l’un d’entre eux vous demandant de terminer le jeu sans mourrir ne sera pas une promenade de santé malgré malgré la présence de nombreux chekpoints!
Côté durée de vie, comptez environ 5/6h pour voir le bout de l’aventure. Une durée de vie plus que correcte que vous pourrez prolonger un peu si vous souhaitez obtenir les derniers collectibles en relançant les différents chapitres.
Conclusion
En grand amateur de jeux d’horreur, j’avais été séduit par l’univers de Bramble the Mountain King lors des premières annonces. Avec un petit buget, l’équipe de Dimfrost Studioa réussi a nous offrir un titre aussi terrifiant que féerique. Malgré une durée de vie un poil courte, on ne peut que saluer le travail accompli nous offrant ainsi une petite pépite horrifique qui n’est cependant pas à mettre en toutes les mains.
Points positifs
- Une DA sublime
- L’ambiance
- Des boss impressionnants
- De belles frayeurs
- Immersif du début à la fin
- La bande son & le sound design
Points négatifs
- On aurait aimé prolonger l’aventure quelques heures de plus
Conditions de tests: Test réalisé sur Xbox Séries à partir d’une version presse fournie par l’éditeur que nous remercions pour sa confiance.
