[Spooky Season #4] 32 octobre d’Émilie Hoffmann

Cette année, Halloween joue les prolongations ! Mais les festivités auront quelque chose de différent dans 32 octobre d‘Émilie Hoffmann.

C’est Michael qui va être content

Halloween pour certains, c’est un peu comme Noël. Une fête que l’on attend avec impatience, mais que l’on trouve toujours trop courte. Par chance, cette année, nous avons un jour de plus sur le calendrier. L’occasion de forcer sur les sucreries, de conserver nos citrouilles et pour les psychopates de service dont Michaël Myers de terroriser la foule un jour de plus.

Des bonbons ou un sort ? Oh ta gueule !
Quand la quête des sucreries vire au cauchemar, que les tueurs en série songent à une pause bien méritée et que les citrouilles changent de face.
Peu importe la date, Halloween se célèbre à tout moment, même décalé !

Synopsis, Émilie Hoffmann

Envie de passer un agréable moment sous la couette en compagnie d’une bonne lecture ? Vous pouvez retrouver 32 octobre dans toutes les bonnes librairies et directement via Amazon au prix de 14,00 €. Une version Kindle est également disponible au prix de 6,00 €.

Chronique réalisée à partir d’une version presse numérique fournie par l’auteure que je remercie.

Fantômes en fête

Ayant toujours eu un penchant pour les recueils de nouvelles, je ne pouvais que craquer pour ce petit recueil qui est pile dans le thème. Au programme, six histoires tout aussi décalées l’une que l’autre qui vous attend. Mais afin d’éviter les insomnies, l’auteure a pris soin de glisser une petite mise en garde en guise d’introduction. Petite découverte des nouvelles en détails :

• Butin de merde : Une fois de plus (on nous le rabâche depuis la maternelle, la mère Michelle a perdu son chat). Perso, je pensais qu’Alf avait fini par lui faire la peau, mais elle à un autre souci à gérer : les vacances scolaires et l’approche d’Halloween. Et ce n’est pas son cher et tendre Edmond qui a cassé sa pipe cinq ans plus tôt qui va la soutenir moralement. Il aurait pourtant été bien utile lorsque l’animal de la famille refait surface étant à l’article de la mort. Mais notre chère Tatie Danielle n’a pas dit son dernier mot et semble bien décidée à faire passer un sale quart d’heure aux mioches du quartier…
• Rat-iches : Jena cinq ans s’apprête à perdre sa première dent de lait. Un petit moment riche en émotions surtout quand on attend la venue de la petite souris. Ramenant fièrement son butin à l’école, elle devient malheureusement la risée de la classe. Ses camarades n’hésitant pas à briser le mythe par la même occasion. La chute des dents s’enchaîne, mais la réalité est au final bien plus atroce que nos rêves de gosses…
• Ça slash pour nous : Plusieurs personnes se retrouvent pour la réunion d’un groupe de paroles. Mais celui-ci est un peu particulier puisqu’il s’agit de tueurs en série. Mais qu’ont fait Djay-Son, Ghost-fesses, Choucky, et toute la troupe l’été dernier ?
• Et un jour, les cons courent… : Alors qu’il est occupé à accrocher des affiches dans le quartier, Tim se fait encore agresser par les loubards du coin suite à un accident de vélo. Mais notre petit looser va pouvoir se venger durant le concours de la citrouille la plus effrayante…
• La gourmandise est ennemie des excès : Alors qu’il pensait passer une soirée paisible pour le 31 octobre, Gilbert Bonnepoire va passer une soirée dont il va se souvenir toute sa vie. Mieux vaut parfois éviter les sucreries…
• Les masques que l’on porte : Blasé par son quotidien et le monde qui l’entoure, un psychopathe revient sur sa rencontre avec sa première victime.

Mon avis

Plonger dans la lecture de 32 octobre, c’est un peu comme entamer une boîte de chocolat sans avoir regardé le descriptif. On ne sait pas sur quoi on va tomber. Six nouvelles, six thèmes différents que nous découvrons au fil des pages.

Une lecture très agréable dans l’ensemble. Même si j’ai eu un peu plus de mal à cerner le sens de quelques nouvelles. Certaines ne sont pas sans rappeler l’aspect parodique des Scary Movie… Tandis que d’autres comme Rat-iches (ma préférée) vous glaceront le sang. En bref, la qualité est au rendez-vous et les amateurs de frissons prendront plaisir à cerner les nombreux hommages au genre. Même si contrairement aux gros mots, certains boogeymans ont été maltraité durant l’écriture de ce recueil.