[Preview] The First Descendant : Laissez moi shooter, looter en liberté

Nous avons eu la chance de pouvoir tester The First Descendant avant sa sortie, prévue pour le 2 juillet en free-to-play sur PC via Steam, PlayStation 4 & 5 et Xbox One et Series X|S. S’il était possible de choisir le mode boost afin de voir l’étendue des possibilités des personnages proposés, nous avons opté pour le mode classique permettant de profiter de l’histoire et de prendre en main les différents éléments de gameplay.

Des présentations s’imposent

The First Descendant est un jeu de tir style RPG coopératif gratuit à la troisième personne, jouable en coopération à 4 joueurs avec divers personnages uniques dotés de compétences propres à chacun. Vous aurez à disposition une variété d’équipements nécessaires pour être efficace, que vous pouvez obtenir en terminant des missions de scénario dans le jeu, dans les missions mondiales où la coopération est cruciale ou encore les batailles avec d’énormes boss.

Devenez un Descendant dans le jeu et luttez contre les envahisseurs pour la survie des humains en protégeant le continent Ingris. Vous pourrez vivre une histoire spectaculaire en devenant plus fort à travers diverses missions et histoires pour enfin découvrir le secret des Descendants.

Vous aurez à votre disposition plusieurs personnages aux styles différents et aux compétences variées :

Certains sont plus efficaces en attaque, comme Lepic ou Bunny, d’autres en soutien comme Jayber ou Gley, ou encore en défense, avec Ajax. Au départ, vous pourrez choisir un Descendant, mais les autres seront déblocables au fil de l’aventure en dénichant les composants nécessaires. Ou alors vous pourrez passer par la case carte bancaire, c’est selon vos moyens, free-to-play oblige. Notez que chaque personnage peut avoir jusqu’à 4 compétences activables, qu’il faudra parfaitement connaître pour espérer être le plus efficace possible. Justement, passons à l’action, littéralement ! Mais avant, un peu de finesse avec l’ami Ajax :

Gunfights et autres joyeusetés

Lors de cette bêta nous avons surtout utilisé Lepic, personnage offensif et mobile, pouvant utiliser des grenades à fragmentation, d’autres explosifs qui attirent les ennemis au point d’impact ou encore un boost d’attaque. Au fil de vos combats vous looterez de nouvelles armes et modules, de rareté variable et aux effets aléatoires selon ce qui tombe. Sur ces armes, vous pourrez greffer des sortes de runes, qui sont des composants complémentaires, permettant de rajouter des bonus pour augmenter par exemple le chargeur, votre vitesse ou encore l’efficacité des effets élémentaires. Un esprit de personnalisation qui n’est pas rare dans le genre, mais qui ici est assez simple et qui peut pourtant faire toute la différence en combat. A vous de bien choisir selon votre style de jeu !

Les joutes contre les adversaires sont jouissives, rapides et nerveuses à souhait, les vagues d’ennemis qui veulent vous anéantir n’attendent pas leur tour pour vous exploser. Alors oui, les combats peuvent paraître récurrents car il s’agit dans l’ordre de lancer une mission, naviguer sur une portion de map ouverte et nettoyer la zone, rincer et répéter. Cela dit la variété des endroits et des compétences permettent de ne pas s’ennuyer, et encore moins si vous jouez en coop pour éclater les ennemis entre potes.

Le grappin mis à votre disposition permet de donner une verticalité aux combats, ainsi qu’un côté stratégique pas déconnant, par exemple avec Lepic, balancez une grenade de gravité, grimpez sur un surplomb et arrosez les ennemis ainsi bloqués, ou balancez une petite grenade qui peut faire le ménage rapidement. Vous l’aurez compris : The First Descendant propose de l’action efficace, mais possède aussi une histoire, à découvrir au fil de vos aventures.

Notez que vous pourrez porter jusqu’à 3 armes en même temps, avec l’arsenal classique des armes de poing, mitrailleuses ou autres snipers, là on reste dans un terrain assez connu qui n’en déroutera pas certains mais qui peut faire grincer des dents les amoureux de SF qui auraient préféré des formes plus exotiques. Idem pour les ennemis, dont le design reste sensiblement basique : souvent de forme humanoïde avec une taille variable selon leur vitesse, puissance, agilité… Le côté positif ce ce genre de marqueur facile à repérer réside dans votre rapidité de compréhension face à ces adversaires : ah, un machin maigrichon avec des griffes : je m’éloigne, un balèze avec un bouclier, je balance des explosifs ou je le contourne… Bref chacun y trouvera des points discutables, c’est bien légitime.

Une technique qui en impose

Le jeu a été mis en avant notamment avec l’Unreal Engine 5, et ça envoie du pâté. Sur Xbox Series X, nous avons pu essayer les différents modes graphiques, le jeu reste toujours agréable à l’œil et fluide. En termes de netcode, aucun véritable souci n’a été rencontré, ce qui est crucial car la moindre action ratée à cause d’un lag ou de rollback peut avoir des conséquences funestes…

Vous pourrez régler selon vos préférences le framerate à atteindre, 30 ou 60, adapter la priorité à la qualité ou aux performances, et l’activation ou non du flou cinétique ou du raytracing. Forcément mettre 60 fps et raytracing va influencer la qualité de la résolution qui sera sacrifiée pour garder une constance dans la fluidité. Ce genre de choix reste agréable, même si les joueurs PC ont évidemment ces possibilités de base, on note l’effort pour un tel titre sur consoles de salon.

Vous errerez souvent dans le hub d’Albion, déjà parce que visuellement, ça envoie du pâté, mais surtout parce que c’est le centre névralgique de The First Descendant : crafter, choisir l’emplacement pour démarrer vos missions seul ou entre amis, les combats de boss énormes en coop dans les batailles d’interception du néant, ou encore améliorer vos armes et compléments auprès d’un maître.

Vous l’aurez compris : The First Descendant a un potentiel intéressant, malgré son côté nettoyage de zones qui pourrait en lasser certains, et dont l’histoire pour l’instant reste un prétexte à l’action, mais il s’agit là d’un titre free-to-play fun en solo et d’autant plus en coop, avec à ce jour une prise en main assez simple mais diablement efficace, paré d’atours ravageurs.

Rédacteur :

HerrKamper

Le retrogaming est ma passion principale, mais il ne faut pas tomber dans la tristesse du "c'était mieux avant" ! Les jeux aujourd'hui sont hyper variés, et proposent parfois des choses assez incroyables. Gardons l'esprit ouvert, loin des gueguerres et des clivages stupides et stériles, et n'oublions pas que le jeu est un loisir qui doit nous rassembler ! J'aime particulièrement les RPG, les jeux d'action et d'aventure, et j'apprécie particulièrement les titres avec une histoire riche et les univers déjantés ou atypiques.

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