[Preview / Gamescom 2025] The Eternal Life of Goldman – Aussi beau que bon

La gamescom, c’est l’occasion de tester plein de jeux, de genres différents, d’inspirations variées, quand soudain, paf, il y en a un qui vous met une baffe. Ca peut venir de l’histoire, du design, du gameplay, ou encore de la direction artistique ou des visuels, ou un savant mélange de tout ça. A ce titre, cette preview de The Eternal Life of Goldman a su nous conquérir à plusieurs niveaux, après une démo jouable de près d’une demi-heure.

Ce n’est certes pas la première fois que le titre est montré lors d’une Gamescom, mais il s’agit de notre première approche de The Eternal Life of Goldman, dont les trailers ont su nous transporter avant de pouvoir mettre les mains sur une démo fort intéressante. Commençons par le protagoniste : Goldman, dont l’histoire nous est narrée, par de courtes saynètes qui entourent les phases de gameplay. Nous n’avons pas d’indice particulier sur les tenants et aboutissants de l’histoire, mais on imagine une histoire de famille pas forcément reluisante derrière tout ça.

Ce qui est brillant par contre, c’est l’aspect technique du jeu : entièrement dessiné à la main, on pourrait juste poser la manette et regarder la richesse des détails qui s’offrent à nous. En particulier, lors d’un passage dans un petit village côtier, bourré de vie, avec l’animation des vagues, les oiseaux qui passent en avant et arrière-plans, la nature, les habitations, les jeux de lumière : c’est juste un régal pour les yeux ! Et rassurez-vous, ce n’est pas le seul intérêt du jeu.

Car le jeu assure aussi en termes de gameplay. Goldman dispose d’une canne, qui lui servira à effectuer diverses actions et qu’il est possible de customiser à la volée pour utiliser certaines capacités. Vous pouvez changer le pommeau, le milieu et le bout de la canne, soit en entrant dans un menu dédié, ou juste à l’aide de la croix directionnelle pour changer la partie qui vous intéresse. Par exemple, certaines parties de la canne une fois équipées permettent d’augmenter la taille des sauts, pratique pour passer certains gouffres, mais il faut faire attention à ne pas l’équiper si le plafond est trop bas ou plein de piques, en rééquipant le bon embout ! D’où l’utilité de changer à la volée et de bien connaître les différentes mécaniques proposées par la canne. Vous les débloquerez petit à petit au fil de l’aventure, ce n’est rien de bien sorcier.

Il est possible d’attaquer également en sautant sur la tête des ennemis avec la canne, à l’instar de Picsou dans le jeu Duck Tales sur NES : on apprécie la référence. Vous pourrez aussi agripper votre canne à des anneaux, soit dans les airs pour vous y accrocher et sauter plus loin, soit pour tirer des caisses ou autres objets lourds pour passer certains obstacles. The Eternal Life of Goldman propose ainsi une certaine verticalité dans ses tableaux, ainsi qu’une diversité dans sa progression et incite à avancer intelligemment pour avancer dans l’aventure.

Le dosage entre action et plateforme était subtilement jaugé, il faut parfois étudier un peu le terrain avant de foncer comme un bourrin et éviter de décéder de façon tragique. Le jeu n’est pas injuste : le gameplay étant vraiment précis, les erreurs ne viendront que de votre part et chaque passage peut nécessiter plusieurs essais mais ne vous feront pas revenir trop en arrière. Bref, il y a du challenge mais rien d’insurmontable non plus. Et quand on voit la carte du monde, on imagine que les missions principales et secondaires vont vous faire passer du temps manette en mains.

C’est peu dire que nous avons hâte de voir The Eternal Life of Goldman plus en détails, le titre était vraiment agréable à jouer et à regarder, avec son gameplay subtil et engageant, ses graphismes somptueux ou encore son histoire mystérieuse qu’on est curieux de découvrir.