[News] Dying Light : The Beast – Kyle Crayne, le retour !

Kyle Crane fait son grand retour dans Dying Light: The Beast le 19 septembre. Le studio Techland sait très bien ce qu’il représente pour vous. C’est pourquoi les développeurs redoublé d’efforts pour lui donner une apparence, une voix et une gestuelle les plus fidèles possible à son original. Et pour notre plus grand plaisir, ils lui avons ajouté une certaine profondeur qui correspond parfaitement au Kyle que vous aimez tant. Si Kyle est toujours le bon vieux héros que nous connaissons, il a évolué pour vous proposer une aventure des plus captivantes. 

Appuyez sur F5 pour rafraîchir

En travaillant sur le style du Kyle (ndlr : qui aura vieilli de dix ans dans cet opus), l’équipe artistique de Techland s’est rapidement rendu compte que le faire évoluer sans trahir son essence serait un défi. Après plusieurs essais, les développeurs ont décidé d’éviter les signes trop évidents de vieillissement comme les cheveux blancs ou la calvitie, qui auraient altéré l’aura héroïque du personnage. Le studio a donc opté pour des changements subtils, peaufinant son modèle à plusieurs reprises pour aboutir à un style jugé authentique.

L’objectif était de faire ressentir, à travers les marques sur son corps et son visage, les séquelles d’une décennie de captivité. Kyle arbore désormais des cicatrices et des traces indélébiles des expériences infligées par le Baron. Les concepteurs n’ont pas simplement ajouté des blessures aléatoires : ils ont réfléchi aux tortures qu’il aurait pu subir et à leurs conséquences physiques. Par exemple, la cicatrice de son combat final avec Rais dans Dying Light 1 est toujours présente.

Dans un jeu à la première personne, l’apparence du personnage est difficile à transmettre. C’est pourquoi les artistes ont concentré leurs efforts sur les mains de Kyle, recréées à partir du premier jeu, mais enrichies de cicatrices et de marques de torture. Ces détails traduisent visuellement sa transformation en mode Bête, notamment par l’apparition de veines sombres et menaçantes.

Son visage prolonge cette narration : des rides creusées par la douleur, un œil singulier inspiré du rapace, qui le rend méconnaissable et souligne qu’il n’est plus tout à fait humain.

Un homme impartial ? Non… bestial !

La dualité du personnage se reflète dans son design. Le côté gauche, humain, porte la montre iconique de Dying Light 1 et le collier de Jade, enroulé autour du poignet. Le côté droit, bestial, est marqué par une cicatrice faciale, un œil corrompu et un bras entouré d’épines. Chaque élément de son équipement (radio, vêtements, accessoires) a été choisi avec soin pour raconter son histoire. Par exemple, la batterie de son talkie-walkie diminue au fil du jeu, un détail immersif pensé par les développeurs.

Evolution du « game…plaie » (vous l’avez ?)

Pour ancrer le retour de Kyle, les animateurs ont repris les mouvements de Dying Light 1, en les adaptant à son évolution. Le style de combat devait être brutal et impitoyable, à l’image de sa colère. L’équipe d’animation s’est fixé plusieurs objectifs : conserver la mémoire musculaire du personnage, tout en introduisant un contraste entre le Kyle humain (précis, pragmatique) et le Kyle Bête (incontrôlable, présomptueux).

Marcin Bahryn-Kamiński, animateur principal, explique que les animations de mêlée ont été ajustées pour renforcer l’impact des coups. Les armes à feu ont été repensées pour refléter l’expertise militaire de Kyle, avec un recul initial suivi d’une stabilisation progressive. Les animations de rechargement ont été rendues plus fluides, et le parkour a été adapté à sa nouvelle corpulence, avec une physique plus lourde et ancrée.

Une transformation émotionnelle

Le studio Techland a toujours vu Kyle comme un personnage en transformation. Dans Dying Light 1, il passe de mercenaire à héros. Dans The Beast, après des années de torture, il revient avec une soif de vengeance. Mais comme auparavant, il comprend qu’il ne peut réussir seul. Il forme des alliances, monte une résistance, et sa quête personnelle devient un combat collectif.

Un casting qui a de la voix

Pour incarner cette évolution, les développeurs ont fait appel à Roger Craig Smith, voix emblématique de Kyle. Sa performance, pleine de nuances, accompagne la transformation du personnage : voix fatiguée au début, puis de plus en plus affirmée. Les scènes cinématiques traduisent cette intensité, avec des détails réalistes comme la sueur ou la respiration haletante lors des crises de panique.