[Les jeudis de l’angoisse] The Rule of Jenny Pen

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Envie de jouer à la poupée? Ne manquez pas notre critique de The Rule of Jenny Pen fraîchement débarqué sur Shadowz.

A propos de The Rule of Jenny Pen

Présenté lors du PIFFF 2024, The Rule of Jenny Pen est la dernière pépite en date du réalisateur James Ashcroft (Balade Meutrière). Ayant raté cette projection qui avait été saluée par les critiques, j’ai donc pris le train en marche pour découvrir ce film adapté du roman éponyme d’Owen Marshall qui avait piqué ma curiosité. Et qui est disponible en exclu sur Shadowz, l’incontournable plateforme de Screaming que nous avons plaisir à partager le contenu dans notre rubrique. Mais aussi chaque semaine pour vous présenter les dernières nouveautés en date chaque semaine.

Confiné dans une maison de repos isolée après avoir été frappé par un AVC, un ancien juge doit faire face à un pensionnaire tortionnaire. Celui-ci ne se sépare jamais de Jenny Pen, une poupée avec laquelle il instaure un règne de terreur sadique et absolu.

Synopsis

Joyeuse retraite

Alors qu’il s’apprête à annoncer une sentence, le juge Stephan Mortensen (Geoffrey Rush) est victime d’un AVC. Partiellement immobilisé par ce dernier, il possède cependant toutes ses facultés mentales. Une chance, mais cet incident l’oblige à résider (temporairement?) Dans une résidence de retraite.

Il fait alors la rencontre de son voisin de chambre qui n’est autre que Tony Garfield (George Henare), un ancien joueur de rugby. Mais aussi de Dave Crealy (John Lightgow), un résident de longue date qui prend un malin plaisir à terroriser les patients une fois la nuit tombée avec sa poupée Jenny Pen. Ce séjour forcé va rapidement virer au cauchemar…

Mon avis

Dès les premières minutes, le réalisateur parvient à nous captiver avec cette histoire d’apparence banale. Acariâtre et quelque peu snob, le juge peine à s’acclimater à sa nouvelle demeure et à ses nouveaux compagnons. Chacune est ici pour finir ses jours, parfois contrainte de rester à cause de la maladie qui les ronge. J’ai eu de la peine pour la petite dame qui pense que ses enfants l’ont laissée ici pour les fêtes et viendront la rechercher ensuite. Mais nous sommes en octobre…

Les aléas de la vieillesse sont mises en avant à chaque isntant ce qui ne laisse pas indifférent. Le duo Rush / Lightow marche à merveille. Deux acteurs au sommet de leur carrière, vieillissants donc taillés à merveille pour ce rôle. Angoissant et sombre, le film interroge également sur le rôle du personnel de la résidence. L’un est une victime, tout comme les autres patients. Tandis que le second, qui est le mal incarné, accomplit les pires méfaits sans jamais être inquiété.

La tension monte crescendo jusqu’à un final glaçant, mais que j’ai vraiment apprécié. Malgré quelques longueurs, The Rule of Jenny Pen exploite avec brio le concept de film d’horreur en maison de retraite. Une pépite à découvrir d’urgence si ce n’est pas encore fait. Et qui ne donne clairement pas envie de rejoindre le club du troisième âge…

La légende raconte qu'il est apparu pour la première fois dans le rayon "horreur" du vidéoclub local. Grand amoureux du 7ème art , des survival horror et de la littérature sous toutes ses formes, sa plume est aussi aiguisée que le couteau de Michael Myers.

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