[Chronique] La légende Final Fantasy XII de Rémi Lopez
Arrêt sur image
Nous ne vous présentons ici la que version classique du livre dont la pochette qui est un grand classique fait dans la continuité avec les séries Final Fantasy de chez Third Edition et qui est réalisée par le créatif Johann Blais. Le livre présenté a la particularité d’être une réédition allégée de son contenu mettant en avant Vagrant Story puisque son auteur Remi Lopes a récemment sorti un live « Dans les ténèbres de Vagrant Story » dont nous avons couvert la sortie ici même : https://gamecover.fr/chronique-dans-les-tenebres-de-vagrant-story-de-remi-lopez/
Avant Réédition
Nouvelle édition ( reçue et détaillée ici même )
Son prix affiché sur le site est de 29,90€, l’ouvrage fait 280 pages remerciements compris et possède un marque page blanc cassé, son format est de 160 x 240 mm ce qui respecte la norme chez l’éditeur.
Un ebook est disponible à 11,99€
Un mot sur l’auteur
Remi Lopes, se fait une fois de plus le sauveur des causes perdues, enfin, si l’on peu dire puisque ce final fantasy en question n’a pas forcément connu le succès de ses petits et grands frères malgré une proposition intéressante, avec une Ivalice comme point d’orgue.
Quand le fer remplace le sang
L’histoire assez complexe mélange savamment la géopolitique et la religion avec au milieu un conflit comprenant deux grandes puissances, Archadia à l’est et Rozarria à l’ouest, coupant le monde d’Ivalice. Dalmasca, le théâtre des événements sera incendié et ravagé dans cet événement tragique.
Tout commence donc en 704 à la Cité royale de Rabanastre, capitale du royaume de Dalmasca, où l’on célèbre le mariage de la Princesse Ashe, héritière du trône de Dalmasca, avec le Prince Rasler, héritier du trône de Nabradia. Alors que tout est cencé n’être que festivité, rire et joie, tout le monde se fait surprendre par le choix de l’empire d’Archadia d’attaquer simultanément le royaume de Nabradia, et plus précisément sa capitale : Nabudis avec pour but principal d’obtenir l’Eclat de la Nuit. Le Haut Juge Zecht – alors était envoyé par Cid – découvrit et fit usage de la relique, rayant de la carte Nabudis dans une explosion demeusurée. Alors que le prince Rasler accompagne Bash et ses hommes se rendent à Nalbina avec la ferme intention de se défendre, ce dernier y perdra la vie en pensant défendre un point stratégique. Raminas, roi du royaume de Dalmasca, constatant les dommages causés prend la décision de se rendre en concluant un traité de paix avec Archadia.
Un dieu et des Mythes
L’ouvrage revient sur tout ce qui fait la spécificité de cet opus ; le prologue l’ère des dieux est en ce point une source d’informations rafraîchissantes puisque l’on y découvre avec saveur l’énumération des 24 Espers représentant les versants d’un signe de Zodiaque. On en apprends également plus sur les Vieras ( femme aux oreilles de lapins ), sur Feolthanos, ainsi que sur les différentes alliances ou le système de gambit propre à cet opus.
Autres ajouts, les inspirations, où l’on s’aperçoit que jamais la culture jeu video n’est loin de son sujet puisqu’on y apprends également d’où elle est née et une fois de plus, le grand art, le cinéma est une nouvelle fois mis à contribution et vous surprendra j’en suis sure puisque même moi, fan de la licence n’avait pas vu venir ce rapprochement ( mais pour le savoir il vous faudra parcourir l’ouvrage)
La vie de Matsuno est également décortiquée dans le chapitre Yasumi Matsuno de Quest à Squaresoft, on assiste en lisant les différentes pages à l’œuvre du Monsieur ; de son commencement à la maestria qui fera de lui le mythe qu’il est aujourd’hui gravant son nom dans des titres tels qu’Ogre Battle : The March Of The Black Queen sur Super Famicom.
Cinq années dans la douleur
Yasumi Matsuno aura payé de sa personne avec un titre aux antipodes toutes productions du moment ( lors de sa sortie ). Avec un grain qui lui est propre le jeu sorti dans la difficulté apporta avec lui ce supplément d’âme presque hypnotisant et conférant au système de job une profondeur insoupçonnée. Le jeu bénéficiera d’ailleurs d’une refonte sur Playstation 4 se voulant être la version définitive de ce que le jeu aurait pu être à sa sortie sur Playstation 2.
Pour Dalmascas
La légende Final Fantasy XII de Remi Lopes vient mettre en lumières les errances de ses détracteurs ayant injustement critiqués le travail d’un Matsuno éreinté rendant justice à cet opus qui n’est pas avare de qualité. Plaisant à lire, il prends le temps de développer Revenant Wings l’episode DS et Final Fantasy Tactics ( et bien d’autres ) liant l’ensemble avec Ivalice évidemment. Comme toujours l’ouvrage assez complexe pour le novice pourra vous demander un temps de compréhension si vous n’aviez pas joué à l’original, le livre s’adresse donc à un publique averti.
Merci à Third Editions qui une fois encore est à l’origine de cette proposition. Je vous mets juste en dessous le petit extrait gratuit.
