[Critique] Kaiju n°8 tome 11 – Combats XXL et développement de personnages
La série dont le début de la publication en France a été marquée par une grosse campagne marketing inédite a atteint il y a peu son onzième tome chez nous, alors que l’anime a commencé il y a quelques semaines sur la plateforme Crunchyroll. Est-ce que la sauce prend toujours ?
Pour rappel, l’histoire est celle d’un Japon futuriste régulièrement attaqué par des kaijus, contre lesquels les force de défense spéciales font face. Kafka HIBINO, un nettoyeur de champ de bataille trentenaire, a toujours raté le concours d’admission pour les intégrer. Un jour, une étrange kaiju entre dans sa bouche et le transforme en hybride doté d’une puissance phénoménale. Il réussit enfin à entrer dans les forces de défense, mais va devoir cacher son secret…
Bien évidemment, il se fait vite griller et l’histoire commence ensuite !
Et ce tome 11 alors ?
Résumé : Les cinq kaijus surpuissants créés par le n°9 prennent la division Est d’assaut. Programmés pour anéantir les Forces de Défense, ces monstres mettent même les meilleurs commandants en difficulté ! Alors qu’il s’élance au secours du lieutenant Shinonome, Kafka se rappelle la promesse faite à Kikoru quelques jours auparavant…
L’action est au rendez-vous tout le long du tome, et, on ne va pas se mentir, cela fait très plaisir et il est vraiment difficile d’attendre la suite ! Nous sommes en plein milieu d’un bel arc d’affrontements massifs entre les kaijus contrôlés par l’antagoniste – encore assez mystérieux – de la série. Il permet de mettre en scène la véritable puissance et les progrès effectués par les héros. Sont notamment développés Kikoru Shinomiya, notre soldate loli préférée, son maître le commandant Narumi et le vice-commandant Hoshina. Le passage quand Kikoru est sous l’emprise d’une attaque mentale permet de lui redonner de la force et de questionner le traitement des ennemis par leur créateur. L’affrontement entre Hoshina, doté de sa nouvelle armure hybride possédée par le kaiju n°10, permet de voir d’où vient le sabreur et comment était sa famille. Si ce flashback est un peu déjà-vu, le lecteur reste tout de même accroché. Cela résume bien ce manga : même si la formule est assez classique, elle dispose d’une petite étincelle qui nous donne envie de suivre l’histoire, en plus de personnages aux designs distinctifs et d’un dessin très dynamique et pas brouillon. Les combats sont en effet plutôt clairs à suivre, ce qui est assez difficile à mettre en scène dans les shônens (oui, on pense à toi Jujutsu Kaisen et tes bastons illisibles et ton dessin brouillon). Bref, le plaisir de lecture ne s’essouffle pas, et on en redemande ! La prochaine fois par contre, on aimerait que les mystères commencent à se résoudre !
