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[Crunchyroll] Blue Lock est il le nouveau phénomène foot du moment ?

Temps de lecture estimé :4 Minutes, 23 Secondes

Voici un avis, qui n’appartient qu’à moi, de Blue Lock dont la saison 1 est disponible sur la plateforme Crunchyroll !

Viens, à l’école des champions, te battre avec passion !

Si comme moi vous avez connu l’âge d’or du Club Dorothée et ses animés cultes vous avez certainement connu les deux séries sur le monde du football à commencer par Olive et Tom plus connu sous le titre originel Captain Tsubasa reprenant le parcours d’un jeune talent de sa découverte du sport jusqu’à sa sélection en équipe nationale s’étalant sur 128 épisodes ainsi qu’un trop méconnu L’école des champions relativement court (52 épisodes)à reprenant l’histoire d’Hikaru Kikkawa, un jeune Japonais (dans la version française, il s’appelle Benjamin Lefranc et est français, c’est dire l’importance des traductions à l’époque!), résidant en Italie, passionné de football qui se fera remarquer en apprenant à jouer dans l’équipe de son quartier lui aussi et adoptant un ton beaucoup plus mélodramatique, alors vous n’avez pas pu passer à coté du nouvel animé Blue Lock reprenant les manga dont il est issus et qui compte actuellement 20 tomes chez Pika Edition !

La meilleure tactique c’est l’attaque

Il s’agit à l’origine d’un Shonen très réaliste, sorte de croisement moins violent évidement d’un animé de foot rencontrant Squid Games ( chaque joueurs étant enfermés dans une immense structure et disposant tous d’un numéro attribué dévoilant un classement allant du meilleur au moins bon) rien que ça ! L’histoire prends place dans une période assez charnière qui suit également notre actualité : alors que la Coupe du monde 2018 est un échec cuisant pour l’équipe de football du Japon (éliminée en huitièmes de finale… et surement comme la France actuellement vu ses résultats ), un groupuscule appelé l’Union japonaise de football décide de créer le “Blue Lock” : sorte de battle royale marquant son histoire au sein d’un centre de formation fermé mais également angoissant voir stressant et qui rassemble les 300 meilleurs attaquants du pays. L’objectif du coach du Blue Lock, Jinpachi Ego, est de détecter SA pépite, le nouvel attaquant dont le talent fera de lui celui qui éteindra n’importe quelle équipe lui faisant face grâce à deux axes: son hyper-individualisme mais surtout son éveil ( forme de transcendance se dévoilant et projetant le joueur dans un état de grâce transformant à cet instant précis les iris – et l’œil tout court – de son porteur avec un effet de style très intéressant, le rendant même bestial puisque suivi d’une aura étrange )!

On y suit Yoichi Isagi, joueur joueur persuadé du potentiel dont il dispose qui au fil des match devra faire face à tous types de ressentis, des plus agréables comme la sensation de plénitude suite à une victoire, comme celui du doute ou de la remise en question en voyant ses adversaires succombant au malheur qui les attends suite à leur défaite : ici la défaite est synonyme de carrière stoppée nette puisque c’est la promesse faite par le machiavélique Ego! Comment se positionner en ayant en tête tout le poids que cela implique ? Être responsable de faire voler en éclat le rêve d’un autre au détriment du sien est il facile à vivre ? Peut on faire passer son envier avant celle des autres ? Là est le débat qui s’ouvre avec Blue Lock à son commencement.

Ce qui est vraiment intéressant dans cet animé c’est d’abord toutes les bonnes choses qu’apporte la camaraderie bien mise en avant tout au long de cette première saison proposée. On y découvre chaque alliés d’Isagi : le déséquilibré et redoutable dribbleur Meguru Bachira dont les passes font briller notre “hero”, le très drôle Gurimu Igarashi ( priant pour réussir car une vie de moine l’attends en cas d’échec ) nous rappelant fortement un certain Bruce Harper (Ryo Ishizaki en japonais), ou encore Rensuke Kunigami pouvant tirer au but dans n’importe quelle position avec une force et une précision redoutable! Les opposant ne seront pas bien loin et bénéficient eux d’une présentation moins importante puisque “seulement” trois joueurs des équipes adverses sont souvent mis en lumière pour (des soucis de longueur de script j’imagine) à l’instar de Seishiro Nagi ou d’ Ikki Nico qui n’hésiteront pas à mettre tout le potentiel de leur éveil en application afin de contrer les idées d’Isagi qui s’avéreront toutes très intéressantes pour qui aime le foot. Vous l’aurez compris avec cet animé Blue Lock, le foot est plus que jamais le cœur de cible et il prends plaisir à développer des structures de stratégies plus folles les unes que les autres ( à commencer par créer une équipe compétitive faite seulement d’attaquants, oui oui, même le gardien est un attaquant, histoire oblige! )

Cette première saison de Blue Lock compte 24 épisodes d’environ 24 minutes. Je dois dire que j’ai pris un plaisir non dissimulé sur cet animé qui ne vous demandera pas trop de réfléchir, nous sommes ici dans le divertissement pur et dur et qu’il m’a été assez pénible de lâcher mes épisodes : je me posais même la question en arrêtant le soir : “mais que se passera t il au prochain ?” tant la qualité est au rendez vous ! Blue Lock prends ainsi un malin plaisir à se renouveler assez vite ce qui est à la fois rassurant et inquiétant pour la suite. N’ont-ils pas tout mis dans cette première saison ? Je n’ai vraiment rien trouvé de mauvais à redire à son sujet ; nous n’avons pas ici de longueur scénaristique, aucun syndrome Olive et Tom avec ses terrains qui font 6 kilomètres et où il est nécessaire de voir cinq épisodes pour “assister” à un match entier. Shōnen oblige Isagi pourra nous faire penser à tous ces protagonistes torturés que l’on ne connait que trop ( Ichigo de Bleach en tête ) mais on sent à juste titre toute la passion du genre par son auteur qui distille ici et là mille et un clin d’œils, qu’il soient d’ordre esthétiques ou plus mesurés avec une comparaison toujours vivante vis à vis de nos stars réelles de Messi à C.Ronaldo (CR7).

Droit au but !

En bref, Blue Lock est une réussite à tous les niveau en terme de shōnen “footeux”. Le genre est d’ailleurs assez rare et d’autant plus avec la qualité de ce dernier. Il m’a été rarement offert de voir tant d’efforts mis en avant ( même dans certains plus connus faisant la part belle à d’autres sports ; du basket en passant par le base ball ou autre c’est dire !). Si vous êtes amateur du genre ne passez surtout pas votre chemin sur ce merveilleux Blue Block qui fait dans l’efficacité avec un savent dosage réel/fiction.

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