[Critique] Transformers Rise of the Beasts
Après cinq film réalisés par Michael Bay et un Bumblebee qui amorçait le reboot de la saga en 2018, Optimus Prime et les autobots sont de retour dans Transformers Rise of the Beasts. Un septième opus attendu mais est-il à la hauteur des attentes? Où reverra t-il définitivement nos héros dans le coffre à jouets de notre enfance?
Aux origines du mythe
Bien loin de la planète bleue, le prologue nous ramène sur la planète de nos amis robots nous faisant découvrir les Maximals menés par Optimus Primal et les Predacons qui affrontent les troupes d’un mystérieux robot-planète: Unicron dont l’objectif en plus détruire leur planète est d’acquérir la “Clef de Transdistortion” qui lui permettrait de voyager à travers les mondes afin d’engloutir la galaxie. A l’issue de l’affrontement, le cristal est mis en sûreté par ses protecteurs avant que le récit nous renvoie dans les 90’s.
Un choix audacieux de la part de Steven Caple Jr. qui succède à Travis Knight en tant que réalisateur après le passage de flambeau de Michael Bay après un Transformers: The Last Knight qui a déçu ce qui ne l’a pas empêché de continuer d’officier en qualité de producteur.
Appel à tous les Autobots
L’intrigue prend donc place sept ans après l’arrivée de Bumblebee sur terre dans le film précédent. Nous y découvrons donc le jeune Noah Diaz (Anthony Ramos), un ex-soldat qui essaie de trouver un petit boulot afin de pouvoir payer les frais médicaux de son petit frère diabétique. En parallèle, nous retrouvons également Elena Wallace (Dominique Fishback), une jeune archéologue en manque de reconaissance qui après avoir mis la main sur un mystérieux artefact (qui sera l’objet de bien des convoitises) s’alliera à notre jeune héros ainsi qu’aux autobots afin de combattre la menace Unicron et ses sbires menés par Scourge et ses sbires ce qui pourrait signer la fin de l’humanité… Un scénario assez sympathique qui insuffle un nouveau souffle à la licence et propose une préquelle intéressante avant le début des aventures de Sam Witwicky et Mikaela Banes.
En plus de l’arrivée des “animutants” qui étaient attendus par les fans, on retiendra également le personnage de Mirage qui devient le nouveau bout en train l’évolution d’Optimus Prime qui au delà de son rôle de leader fait preuve d’humanité et porte sur ses épaules le poids de la destruction de sa planète et tel Frodon est partagé entre le fait de récupérer le cristal pour pouvoir regagner sa terre natale et le fait de le détruire pour sauver l’humanité. Le tout gagnat en profondeur grâce à la confrontation avec son homologue Maximal, Optimus Primal qui divise nos leaders par leurs idéologies tout comme le spectateur…
Un casting bien choisi mais une réalisation perfectible
Au delà des performances des acteurs et des doubleurs, l’équipe nous livre une réalisation qui émerveillera autant qu’elle pourra décevoir.
Sans surpasser Michael Bay en terme de mise en scène, Steven Caple Jr. nous offre de belles scènes d’action et de belles séquences nous faisant voyager de la banlieue Américaine au Pérou sans oublier des scènes de combat dignes de David contre Goliath contrairement au manque de profondeur de certains maximals mais aussi de Bumblebee laissés ici sur le bord de la route pour laisser la lumière aux principaux protagonistes de cette nouvelle trilogie.
Conclusion
Sans surpasser la trilogie originelle, Transformers Rise of the Beasts offre un divertissement sympathique dans l’ensemble mais qui séduira essentiellement les plus jeunes et les inconditionnels de la franchise avec l’arrivée des Maximals. Un film imparfait mais prometteur qui ouvre la voie à de nouveaux opus qui pourraient nous surprendre le jour ou les autobots reprendront le combat…
