[Critique] Mission: Impossible – Dead Reckoning Partie 1
Cinq ans après Fallout, Ethan Hunt et toute l’équipe de l’IMF reprennent du service dans le septième opus de la saga: Mission: Impossible – Dead Reckoning Partie 1. Un nouveau défi de taille pour nos agents qui ont acceptés cette nouvelle mission que nous vous présentons dans notre critique, garantie sans spoilers.
Une mission en deux parties
Contrairement aux premiers opus de la saga, Dead Reckoning est réalisé en deux parties. Un choix du réalisateur Christopher McQuarrie qui peut être aussi surprenant qu’audacieux mais qui s’explique par les nombreux retards de tournage du film en raison de la pandémie mais aussi de la grève des scénaristes qui dure depuis de nombreuses semaines et ralentit de ce fait les tournages mais aussi l’écriture des scénarios (vous pouvez retrouver les déclarations du réalisateur dans l’article de nos confrères d’Allociné ici).
Nous savons également suite à une déclaration de Tom Cruise lors de l’avant première du film à Rome en juin dernier que 40% de la seconde partie aurait déjà été tournée. On peut donc miser pour une sortie en salle courant 2024 comme cela avait été annoncé au départ mais aussi que la porte n’est pas fermée concernant d’éventuelles suites.
Le soulèvement des machines
Après avoir empêché l’apocalypse nucléaire, Ethan Hunt devra faire à un ennemi jamais rencontré auparavant: une intelligence artificielle aussi puissante qu’énigmatique: l’entité. Un choix audacieux de la part de Christopher McQuarrie et son coscénariste Erik Jendresen qui vise l’actualité du moment avec la très controversée application Chat GPT.
Une lutte entre l’analogique et le numérique qui aurait ravi Brian De Palma à l’époque du premier opus et qui comme vous vous en doutez sera le fruit de toutes les convoitises. Ainsi débute la course au pouvoir qui sera au coeur de l’intrigue faisant également ressurgir des fantômes du passé d’Ethan…
Une saga vieillissante mais qui évolue
En vingt-sept ans d’existence, la saga n’a cessée de se renouveler. Proposant des scénarios et des scènes d’action toujours plus spectaculaires, nous avons eu droit à la vision de cinq réalisateurs: Brian De Palma, John Woo, J.J Abrahams, Brad Bird et Mc Quarrie qui nous offre ici sa troisième adaptation de la saga initiée par la série crée par Bruce Geller en 1966.
Malgré cette ancienneté, la mayonnaise prend une fois de plus reprenant les bases des classiques de l’espionnage entre jeux de pouvoir, retournements de situation inattendus, faux-semblants et bien entendu l’évolution des conflits entre les différentes autorités pour le plus grand plaisir des spectateurs et des fans de la saga.
Bien loin de ses débuts de carrière, on y retrouve un Tom Cruise vieillissant mais toujours intrépide. De l’excellente course poursuite en Italie à un duel ferroviaire saisissant, l’interprète d’Ethan Hunt ayant soufflé sa soixantième bougie il y a peu se veut toujours aussi acrobatique même s’il accuse le poids des années tout comme notre bien aimé Indiana Jones qui s’est offert une dernière aventure.
Le renouveau de la saga
De l’Italie à l’Autriche en passant par Abou Dhabi, McQuarrie nous offre ici un regard neuf sur un monde en pleine évolution à l’ère du numérique amenant le chaos au quatre coins du monde. Au delà des performances de Tom Cruise, on retiendra l’arrivée de la talentueuse Hayley Atwell qui incarne ici une cambrioleuse internationale pour le moins surprenante sans oublier la performance de Pom Klementieff dans le rôle de la nouvelle venue “Paris” une tueuse impitoyable qui malgré la révélation de son humanité durant le dernier tiers du film se voudra plus impitoyable qu’Esai Morales qui en grand méchant du film se voudra moins charismatique.
Conclusion
De la réalisation à la mise en scène, rien n’a été laissé au hasard dans ce septième opus. Mc Quarrie nous offre ici un double blockbuster qui s’achève sur une prise de rendez-vous pour la suite. Un véritable coup de maître au climax spectaculaire qui s’annonce clairement comme l’un des plus gros succès de la période estivale.
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