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Chronique : The Heart of A Plague Tale

La collection The Heart Of revient avec A plague tale chez Third Editions !
Temps de lecture estimé :4 Minutes, 29 Secondes

Alors que le dernier jeu du studio Asobo nommé A Plague Tale : Requiem vient de sortir, Third Editions en profite grâce à son auteur Benoit “Exserv” Reinier ( également à l’origine de livres tels que L’ascension de The Witcher, ou Diablo : Genèse et rédemption d’un titan pour ne citer qu’eux ) pour nous emmener toujours loin dans les coulisses d’une œuvre magistrale grâce à ce nouvel opus de la “collection” The heart of mettant en avant “A plague tale” qui si elle était encore méconnue de certains risque de marquer d’une pierre blanche la réussite d’un studio Français de passionnés. Si vous vous demandiez en lisant ces quelques lignes si cet ouvrage se devait de prendre une place de choix dans votre bibliothèque, nous vous en dévoilons les contours.

Ce dernier est assez imposant lorsqu’on le reçoit, loin des formats habituels ( 25×16, pour souvent plus de 350 pages en moyenne ) ce dernier se voudra beaucoup plus longiligne à l’instar de ce que peuvent proposer les artbooks si chers à nos cœurs de gameurs, et cela tombe plutôt bien puisque ce dernier en plus d’être riche en informations regorge d’illustrations ( en couleurs ou non ) toutes belles les unes que les autres et ponctuant un propos souvent très bien calibré, la taille de l’ouvrage est donc de 30×21 pour un peu plus de cent quatre vingts pages. L’ouvrage se décline en deux éditions comme toujours et nous avons eu le privilège de recevoir l’édition standard qui tout en restant très sobre possède son charme grâce à une illustration des plus travaillées et servant de jaquette au jeu A Plague Tale : Requiem.

Comme je vous le disais cet ouvrage fait toute la lumière sur les coulisses du studio Asobo en toute transparence et de cette collaboration est née un ouvrage magnifique qui une fois déployé vous ouvre les portes d’un artbook – making-of au cheminement doux mais au combien riche. Le sommaire est en cela la première étape qui vous fera voyager de l’étape d’inspiration, à la mise en œuvre, puis également aux choix finaux mais nous y reviendront en vous décortiquant les étapes unes à unes.

  • L’avant propos se fait assez rapidement comme toujours et met en avant la personnalité de son auteur, son parcours mais aussi son utilité de consultant auprès de studios dont Asobo est l’un de ses “clients”. C’est toujours agréable à lire afin de comprendre comment une telle association à pu se créér pour vous offrir le meilleur de ce projet qu’est la saga “A Plague Tale”. On rentre alors dans un monde qui nous semblait jusqu’alors infranchissable et juste pour ces explications nous ne pouvons que remercier son auteur et tous les membres d’Asobo pour leur ouverture et leur franchise.
  • La création mets en avant le studio Asobo mais également ses employés photos à l’appui tout en expliquant le cheminement de la création d’un jeu, de ses nons dits et autres interdits à ses balbutiements qu’une poignée d’élus peut se réjouir d’avoir connu. Les anecdotes commencent à se faire succulentes et il n’en fallait pas plus pour retenir notre attention en continuant de tourner les pages. Le studio Asobo se dévoile alors un peu plus dans ses coups d’éclats ou ses retenues puis vient l’heure du graal ; le concept A plague tales innocence arrive avec ses notes sur les origines de ses inspirations ou de ses personnages et ses premiers visuels jusqu’à sa préproduction fourmillant de peintures dont l’ambiance retranscrit déjà les contours d’une future réussite. Les premières phases de gameplay se dévoilent au travers de planches dessinées puis la production commence alors avec une bonne cinquantaine de page dont nous vous laisseront la saveur et croyez moi, tout est d’une justesse folle puisque même le dernier opus y est traité.

  • L’univers vient ensuite avec son époque propre située entre 1348 -1349. Ce chapitre aborde les recherches du studio, leur sensibilité et leur décision quand à cette époque pour le moins compliquée mais aussi l’empreinte qu’ils chercheront à laisser sur le joueur et les souvenirs qui accompagneront ce dernier dans sa vision de l’œuvre parcourue. La narration oscillera ici entre les deux jeux du studio grâce au personnage Hugo pour ne citer que lui, mais reviendra également sur la maladie, de ses origines à ses ravages. Tous les thèmes chers à la saga y sont abordés, de l’Ordre à la religion, en passant par la mort elle même.

Toujours dans ce chapitre viennent ensuite ceux qui insufflent la vie à l’œuvre de ses détails ( effets de lumière, ambiance posée ) à ses bâtiments toujours existant à Bordeaux mais également grâce à l’appui de peintures ou d’autres intervenants aux compétences diverses ; sa musicalité en est en ce sens un modèle du genre grâce au travail incroyable proposé par son compositeur Olivier Derivière dont la “complicité absolue” du studio à aidé à la maestria dont peut se targuer la saga A plague tale. Ce passage est à ne pas manquer si vous avez accroché à sa vision.

  • Le décryptage et le dernier gros morceau de cet ouvrage qui reprends les mécaniques de jeu vous permettant de vous tenir accroché à votre manette grâce à des situations ou à des changements de rythme. Très bien expliqués ces derniers vous sensibilisent un peu plus au travail de réflexion dont fait état le studio qui a décidé de mettre les rats au cœur de son projet avec tout ce que cela sous entends de bon ou de mauvais. Non vous n’échapperez pas à la mort, à sa logique et vous n’échapperez pas non plus à la place de chaque protagoniste mis sur votre route et dont les noms vous seront plus que jamais familiers. Requiem y est également disséqué afin de faire la passerelle entre les épisodes et est, tout comme les chapitres précédents un régal visuel tant les concepts ne manquent pas.

  • La conclusion vient quand à elle clore cet ouvrage en étant suivie des remerciements en tenant sur une page aussi simple et efficace soit elle.

Conclusion :

Avec cet ouvrage Third Editions nous montre une nouvelle fois qu’il est possible d’en apprendre toujours plus sur une œuvre magnifiée par tant d’effort ; Asobo maitrise son sujet plus que jamais et ce livre lui rends un hommage des plus vibrant. Toujours dans la simplicité de son auteur, nous parcourons ce livre avec un intérêt des plus grandissants, ajoutez à cela un quantité folle d’artworks, de storyboards, de peintures, de références et vous obtenez un magnifique moments de lecture décomplexée.

Comme toujours nous remercions Third Editions sans qui cette chronique ne serait pas possible, mille merci de votre confiance.

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